Jeudi 17 mars : Les Anses d'Arlet !

La veille au soir, nous étions en super forme. Anne-Marie voulait presque aller réserver les plongées. Mais la nuit fut fatale à cette ambition. Nous sommes, tous les deux, restés cloués au lit toute la matinée et nous avons eu du mal à nous lever pour aller manger à midi aux Pêcheurs. Le ti'punch ne fait pas le même effet que la veille, dommage. Pour essayer de reprendre des forces, nous prenons un flan coco en dessert après les gambas.

Après une sieste, à 15h15, nous quittons le gîte en direction des Anses d'Arlet. Après les gros bouchons autour de Fort de France, nous n'arrivons qu'à 16h30 aux Trois-Îlets. A 17 heures, nous sommes aux Anses d'Arlet pour faire la photo de l'église depuis le ponton comme celle de la couverture de Géo de décembre 2000. Nous finissons la balade par le point de vue sur le rocher du Diamant. Comme un nuage masque le soleil, nous mangeons un sorbet, artisanal, goyave-coco et un goyave-corossol, achetés auprès d'une vendeuse qui s'est installée à côté du point de vue. Quand le soleil réapparait, nous faisons les photos avec le soleil couchant.

Vendredi 18 mars : La presqu'île de la Caravelle !

A 8 heures du matin, quand nous nous levons, ça commence à aller un peu mieux même si nous toussons encore beaucoup et que le nez de Christophe ressemble à une fontaine. Nous partons en direction de St Pierre et nous passons devant le restaurant le Fromager avant de continuer vers Fonds St Denis. Nous faisons une petite halte au Saut du Gendarme : une petite cascade avec une aire de pique-nique. Nous continuons ensuite vers la Trinité. Un peu après Gros Norme, la route offre un magnifique panorama sur la presqu'île de la Caravelle. A 11 heures, nous sommes à Tartane. Nous allons nous reposer sur la plage, sous les manceliniers (attention, danger : nous ne nous étions pas aperçu que c'étaient des manceliniers, il n'y avait pas d'indication du danger, mais la sève des manceliniers est toxique, elle peut provoquer des brûlures, il ne faut donc s'abriter sous ces arbres, surtout en cas de pluie).

A midi, nous mangeons au snack-restaurant l'Escapade. Pour 13 euros, nous avons mangé des accras en entrée, un colombo de thon très bien cuisiné et un petit dessert. C'était très bien.

Comme nous ne savions toujours pas que c'étaient des manceliniers, nous retournons à la plage pour faire la sieste à l'ombre de ces arbres. Puis, nous faisons la petite randonnée qui mène jusqu'au phare de la Caravelle en une quarantaine de minutes. La vue depuis le phare vaut largement le petit effort pour y monter. Avec le soleil couchant, c'est vraiment très beau. Il n'y a plus qu'à rentrer de nuit par Ajoupa Bouillon et Morne Rouge.

Samedi 19 mars : Le Central

Ce matin, nous avions prévu d'aller voir les Gorges de la Falaise. Il faisait beau quand nous avons quitté le gîte mais quand nous arrivons au niveau de la Montagne Pelée, les nuages recouvrent déjà le sommet. A Ajoupa Bouillon, c'est aussi tout gris. Du coup, nous décidons de continuer vers la côte, il y aura peut-être quelques éclaircies.

Nous descendons jusqu'à Grand'Rivière : grandes falaises, l'île de la Dominique tout au loin, de grosses vagues avec des surfeurs. C'est quand même brumeux. Nous buvons un grand jus d'ananas frais avant de rentrer sur St Pierre.

Pour déjeuner, nous allons au restaurant le Central, au plein centre de St Pierre : menu à 13 euros avec ti'punch ou planteur, accras ou poisson citronné en entrée, colombo de cabri servi avec de la dachine, des patates douces et un très bon gratin de banane plantain (et du riz que nous goûterons à peine car il y en avait largement assez avec les autres légumes). En dessert, Anne-Marie prend une banane flambée et Christophe goûte le blanc manger coco. De plus, le digestif est offert. C'est vraiment une bonne adresse de restaurant sur St Pierre.

Nous passons l'après-midi sur la plage du Carbet. Elle descend très rapidement et il ne fait pas super beau, bof ! Les plages du nord sont plus jolies.