Vendredi 25 mars : Le Roraïma !

Pour la dernière plongée du séjour, nous allons faire le Roraïma, c'est-à-dire l'épave emblématique de la baie de St Pierre. Christophe ne tenait pas trop à la faire : une semaine après la bronchite, nous toussions encore, ce n'était pas raisonnable. Sauf que ce mot semble absent du vocabulaire subaquatique d'Anne-Marie. La proue de l'épave est par 35 mètres de fond, mais 120 mètres derrière, la poupe est par 50 mètres de fond !

C'est surtout la descente qui est impressionnante, vers 15 / 20 mètres de fond, on distingue l'épave dans toute sa longueur. Le mouillage est accroché près de la plaque commémorative qui a été posé en 2002. nous ne croisons pas beaucoup de faune sur l'épave. Un poisson ange nous fait quand même une belle surprise. Puis, c'est surtout l'épave que nous regardons, la timonerie et les coursives. Après 15 minutes de plongée (dont une minute de silence), c'est déjà la remontée et les paliers : 1 minute à 9 mètres, 3 minutes à 6 mètres et 9 minutes à 3 mètres. Ca laisse du temps pour regarder les poissons bourses pygmées sur le mouillage et de faire des bulles (ce que fait Lionel).

Timonerie du Roraïma

Après cette plongée, nous mangeons au Fromager : féroce d'avocat, porc au lait de coco ou poisson grillé, flan coco... Résultat : une digestion très, très difficile !

Samedi 26 mars : 88 euros de supplément bagage !

Le matin, nous faisons un dernier petit tour à St Pierre avant de manger à midi au Tamaya (bon rapport qualité/prix mais sans plus). Il ne reste donc plus qu'à faire les bagages (le matériel de plongée n'a pas beaucoup séché dans la petite salle de bain en sous-sol du gîte), nettoyer le gîte et attendre 18 heures. En fait, nous pensions retourner à la plage mais nous aurions ramené du sable, dans le gîte tout propre...

Le soir à l'aéroport, Christophe essaie de mettre le sac de plongée un peu de travers mais l'agent lui demande de le remettre bien droit, aye, aye, aye !!! Déjà que nous avions des kilos en trop à l'aller, les deux bouteilles de rhum n'arrangent pas le problème. Sans oublier que nous avons facilement deux ou trois kilos d'eau coincé dans le matériel de plongée... Résultat : 11 kg de supplément à 8 euros le kilo ! Anne-Marie essaie de dire qu'elle ne comprend pas, que nous avons (presque) la même chose qu'à l'aller, mais le verdict de la balance est là...

Dimanche 27 mars : Intactes !

De retour à la maison, les bouteilles de rhum sont intactes. Heureusement, elles nous ont coûté cher... Il n'y a plus qu'à faire sécher le matériel de plongée !

Le phare de la Caravelle