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VIETNAM & CAMBODGE du 8 avril au 1er mai 2007
Voyage du 8 avril au 1er mai 2007
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Remarque importante : dans nos recits de voyages, nous indiquons des restaurants, des hébergements, des agences de voyage, des clubs de plongée, etc... Simplement, nous avons été satisfaits (ou pas) par les prestations offertes par ces établissements et nous voulons faire partager nos expériences. Ceci n'est pas de la publicité pour ces établissements, ce n'est que notre avis personnel !

Mercredi 18 avril : (suite & fin)

Quand nous arrivons à Tam Coc, nous découvrons un visage du Vietnam encore inconnu de nous : Tam Coc est LA grosse destination touristique et le village ne doit son existence qu'au tourisme, avec ses hôtels tout neufs, ses restaurants, ses ateliers de brodeuses à la chaîne, etc... Heureusement, nous n'aurons pas à supporter ces hordes de touristes qui ne viennent souvent que pour la journée. A 16 heures, tout le monde remonte dans le bus, direction Hanoi. 15h30 est l'heure à laquelle Duong nous a réservé la visite du parc national. Ce fois-ci, c'est un sampan en métal, mu par deux rameuses (ce que l'on croyait, mais il y a une autre raison à la présence de la deuxième rameuse). Nous arrivons dans la partie la plus intéressante du circuit vers 16 heures. Avec la belle lumière du soleil couchant, les pitons calcaires sont magnifiquement éclairés (c'est un peu de dos à l'aller, mais ça sera parfait pour le retour, même si nos rameuses sont passées sous stéroïdes au retour). En plus, nous sommes les derniers sur la rivière, il n'y a pas de touristes flottants sur les photos ! Tout est parfait, le spectacle des pitons calcaires bordés de rizières, est époustouflant. Nos rameuses ont des phrases toutes faites : "On passe par là au retour ?" Réponse : "6 km !". Pour info : oui, le circuit de 6 km se fait sur la même rivière à l'aller et au retour. On repasse exactement au même endroit au retour. La rivière (et donc les sampans suivant la rivière) passe sous trois grottes, sous les pitons calcaires. Le haut des grottes étant seulement à 1 mètre, 1 mètre 50 de l'eau, on a à peine la place pour y passer avec le sampan.

C'est après la troisième grotte que le circuit fait demi-tour, exactement l'endroit où nos rameuses sont épuisées et s'arrêtent de ramer. Heureusement, une vendeuse flottante nous suivait avec son choix de sucreries, fruits, boissons gazeuses. Nous pensons qu'il ne s'agit que d'une petite ruse pour nous faire acheter quelque chose. Nous nous plions, bonne âme à ce stratagème. Mais, après nous avoir vendu seulement un petit ananas, la vendeuse enchérit rapidement : nos rameuses sont déshydratées, un Coca-Cola et un jus de fruit les remettraient en forme, allons-y ! On est bonne poire aujourd'hui. Mais la vendeuse nous propose aussi des sucreries et nos rameuses ont aussi faim (nous nous demandons pourquoi nous leur avons posé la question, nous devons être naïf pour ne pas l'avoir deviné).

Nous stoppons là les transactions et nous demandons pour combien nous en avons ? Il doit y avoir une faille spatio-temporelle à Tam Coc car le prix demandé est digne de celui de magasins des Champs-Elysées : 5 euros pour un ananas, deux boissons en boîte et deux paquets de gâteaux. Après d'âpres négociations, nous arrivons à 2,50 euros, c'est déjà bien payé (le prix d'un Coca-Cola, dans un restaurant, dans le nord du Vietnam, loin du tourisme de masse, mais aussi loin des axes de circulation, est de 50 centimes d'euros).

Une fois réhydratées, nos rameuses ont retrouvé des forces, du moins, assez de force pour ramer à une seule, pendant que l'autre propose des nappes brodées, t-shirt, etc... Premier prix annoncé pour une nappe de grande taille (mais pour laquelle, il nous semble, les broderies ont demandé moins d'heure de travail que les coussins à Sa Pa) : 300.000 Dongs, soit 15 euros ! Les tentatives de négociation ne tournent pas à notre avantage : 300.000 Dongs, ça ne bouge pas ! Seule la quantité d'articles vendus (une nappe, avec ses serviettes et deux napperons) augmente pour ce même prix ! Finalement, nous acceptons : 15 euros, ce n'est pas une trop grosse somme pour nous, mais c'est énorme pour ces vendeuses. Au moins, il y a un point positif : il n'y a plus qu'une seule rameuse, le sampan va doucement, le temps pour Christophe de faire des photos pendant qu'Anne-Marie négocie les nappes et les napperons (en Français, la vendeuse-rameuse a alors un vocabulaire en français bien plus riche que "6 km"). Et de retour au point de départ, nos rameuses se sont à nouveau manifestées, pour leur pourboire (il semble quand-même qu'elles ne touchent rien sur la vente des nappes, mais les gâteaux, elles n'y ont pas touchée, ils seront donc certainement revendus à d'autres touristes ;-)).

Nous assistons au coucher du soleil depuis le balcon de l'hôtel, ce qui nous permet de voire de soleil disparaître derrière les pitons calcaires de cette "baie d'Halong terrestre". Le soir, avant le repas, nous invitons Duong et Trang à boire un verre de l'alcool de riz que nous avons acheté à Ta Van. Un verre pour Duong mais deux ou trois pour Trang et Christophe, il est bon cet alcool, finalement...

soleil

Météo de la journée :
Tam Coc : tempête de soleil !

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"Tam Coc, Halong, Cat Ba et Hanoi (2 / 8)"
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