Vendredi 20 avril : (suite & fin)
Le sentier continue en passerelle le long du littoral. Nous préférons finalement continuer la balade à pied. La passerelle, accrochée à flanc de rocher, passe au dessus de l'eau. Ca fait une belle balade pour arriver jusqu'à la troisième plage, qui est de loin la plus jolie et la moins fréquentée (car il n'y a pas de route, il faut marcher, loin des mobylettes). Nous nous asseyons quelques temps sur les premières marches du sentier, en nous posant la grande question : bain ou pas bain ! L'eau, la veille, était quand-même un peu frisquette, et aujourd'hui il n'y a pas de soleil pour nous réchauffer. Nous quittons la plage sans nous baigner !
Le soir, Duong nous emmène dans un restaurant 100 % vietnamien, un peu en retrait du bord de mer envahi par les pizzerias et autres restaurants à touristes proposant des plats de toutes origines.
Météo de la journée :
Baie d'Halong - Cat Ba : journée toute grise...
Bin, c'est comme ça...
Samedi 21 avril : Cyclo-pousse et marionnettes sur l'eau
(Le cyclo-pousse : plus jamais ça !)
Après un lever très matinal, nous montons dans un autocar direction la pointe ouest de l'île de Cat Ba. Rapidement, nous quittons les paysages montagneux pour parcourir des marais. C'en est fini de la baie d'Halong et des merveilleux pitons calcaires, le moral est au plus bas. Nous embarquons dans un hydroglisseur, direction Hai Phong. Nous sommes enfoncés dans des sièges type avion, très bas sur la coque et nous ne voyons rien de l'extérieur, si ce n'est le ciel gris qui se mélange au gris de l'eau.
Arrivé à Hai Phong après quelques dizaines de minutes d'hydroglisseur, nous débarquons via un ferry tout rouillé et nous retrouvons Trang qui nous attend à Hai Phong depuis deux jours. A Hai Phong, Trang nous dépose à la maison communale, prévue au programme par Asiatica. Mais celle-ci est fermée pour cause de travaux, depuis novembre 2005. C'est le second hic du voyage. Nous essayons quand-même de faire quelques photos depuis l'extérieur. Trang nous conduit ensuite à la pagode Du Hang, mais un défilé est en préparation avec des personnes en uniforme (armée ?), des écoliers, tout le monde arbore le drapeau rouge à l'étoile jaune ou au marteau et la faucille. Après quelques détours, nous arrivons enfin à cette pagode, visite intéressante.
Après cette visite, nous sommes en avance sur le programme, Duong avait prévu de manger sur la route mais nous sommes rapidement de retour à Hanoi. Passage par l'hôtel pour déposer nos valises, l'ascenseur est en panne, et en compensation, il nous propose une belle chambre si nous montons à pied. Pas de soucis et en effet, la chambre est bien mieux que celle de la première nuit : nous avons une fenêtre vers l'extérieur ! Duong et Trang nous amènent ensuite dans un restaurant (nous avons très bien mangé, nous sommes arrivés à retrouver ce restaurant pour notre dernier repas vietnamien ; nous avions repéré qu'il avait une carte avec les prix, histoire d'éviter des mauvaises surprises). Trang nous laisse au restaurant pour repartir chez lui.
Après le repas, Anne-Marie veut acheter des cartes postales, Duong nous amène dans une librairie à deux pâtés de maison du théâtre de marionnettes (histoire d'éviter des prix à géométrie très variable). Il est encore trop tôt pour embarquer pour le tour de cyclo-pousse, nous nous arrêtons donc pour boire un jus de fruit frais (toujours à proximité du théâtre de marionnettes, devant le lac de l'Epée Retrouvée). Nous commandons un jus de goyave, mais ce n'est pas la goyave que nous avons l'habitude. Le jus est un peu amer et tout vert, cela dit rafraîchissant quand-même.
Duong nous abandonne au cyclo-pousse : nous en avons pour une heure. Le cycliste de Christophe a du mal : c'est sûrement à cause du poids du sac photo ? C'est amusant seulement les 10 premières minutes, car nous n'aimons pas du tout ce monde de transport à force humaine. Nous le trouvons assez dégradant, même si nous comprenons que c'est sûrement un des seuls moyens qu'ont ces personnes, pour gagner leur vie. Nous faisons approximativement le même tour que celui que nous avions fait à pied le jour de notre arrivée au Vietnam, sauf qu'il fait beau. Nous découvrons la rue des cerfs-volants et des lampions, très haute en couleur, sous le soleil, c'est très sympa. Nous nous apercevons que nous étions venus à pied à 50 m du lac, sans le voir. Le cyclo-pousse est très peu pratique pour la photo, car même si le pousseur s'arrête dès que Christophe met l'œil à l'appareil, il ne peut pas descendre pour cadrer convenablement la photo. Puis, Christophe a tendance à souvent mettre à l'œil l'appareil, juste pour voir ce que ça donnerait. Il évite dnc de le faire pour que le pousseur ne perde pas son élan. Quant à Anne-Marie avec le caméscope, elle s'en tire mieux : elle est au milieu de la circulation des 2 roues, ce qui donne des images très vivantes et bien représentatives de cette circulation qui nous avait tant impressionnés le premier jour.