Hébergement :

Parfait ! Voire plus que parfait, nous nous serions contentés de moins. Les 2 étoiles que nous avons fréquenté étaient très confortables (clim, télé, etc...). Mais ce sont les logements chez l'habitant qui nous ont le plus plu : toilette avec eau courante (cf chapitre "Nord Vietnam"), douche avec eau chaude (même s'il s'agit d'une bassine d'eau chaude où l'on vient prendre l'eau avec une gamelle) : aucun souci de ce côté là !

L'intérêt de cette formule réside dans les repas pris avec la famille qui nous héberge, avec qui l'on trinque à l'alcool de riz ou de maïs, sans oublier les nombreuses tasses de thé vert. Un grand moment de convivialité ! Bien sûr, il y a la barrière de la langue mais on arrive un peu à discuter, sur les choses de la vie courante. En plus, on peut visiter la cuisine où la maîtresse de maison prépare le festin.

Nourriture :

Déjà abordé au chapitre précédent. Elle est donc délicieuse, savoureuse... Dans le nord, on nous servait des plats à profusion et comme nous sommes gourmands, nous voulions tout finir ! Nous avons donc trop mangé et dès qu'un repas n'était pas prévu sur le programme (train de nuit ou vol), nous faisions diète en nous contentant de fruits (ananas, coupés scientifiquement pour enlever les "yeux", ce qui donne un résultat très décoratif, ou de bananes) achetés dans la rue. Seul souci de tel repas : ils auraient pu nous coûter plus cher qu'un repas dans un restaurant car les petites vendeuses annoncent des prix multipliés par 10 aux occidentaux. Par exemple, un petit ananas à 5.000 Dongs (25 centimes d'euros - prix de vente aux Vietnamiens) nous a été proposé à 50.000 Dongs ! Après négociation, nous en avons eu deux pour 30.000 dongs. Nous n'appelons même pas ça une arnaque, juste une tentative de profiter des touristes. En comparaison, pour le dernier repas à Hanoi avant de reprendre le vol pour la France, nous sommes allés dans un restaurant avec une carte (donc pas le restaurant bas de gamme). Nous avons pris deux plats de nems (16 nems en tout), deux plats de viande, deux Coca-Colas et nous en avons eu pour 166.000 dongs, soit un peu moins de 9 euros !

Dans le centre (Hué, Hoi An), très touristique, nous avons mangé dans des restos à touristes (dont l'un avait des plats sans saveur, fades). Les portions étaient largement suffisantes mais loin de la profusion du nord.

Pratiquement le même topo au Cambodge. A noter le nombre impressionnant de cafés ou restaurants tenus par des Français au Cambodge, les plats étaient bons (très bons) mais nous n'avons pas eu la chance de goûter à la cuisine traditionnelle cambodgienne, car ces restaurateurs français ont tous ajouté une "french touch" !

Tant que nous sommes dans le chapitre "en pratique" : dans le restaurant "standards" du nord Vietnam, les baguettes sont stockées dans un panier sur la table. Il suffit donc de choisir dans le tas et de passer un petit coup de chiffon dessus car nous ne savions pas trop si elles ont été lavées ou simplement passées sous l'eau. Cela dit, nous n'avons pas été malades à cause de la nourriture dans les restaurants.

Nous avons juste fait un excès qui s'est révélé fatal : un sorbet à la noix de coco acheté auprès d'un vendeur ambulant lors d'une randonnée dans un petit village. Celui a quelque peu "fatigué" nos estomacs qui ont eu du mal à s'en remettre (car nous prenions un antipaludéen, inutilement, mais la Malarone doit être pris au milieu d'un repas, ce que nous ne faisions pas).

Paludisme :

Nous partions dans le nord, nous avions lu qu'il nous fallait un traitement contre le paludisme. Mais officiellement, il n'y a plus de paludisme au Vietnam. De plus, nous n'avons pratiquement pas vu de moustique, même dans les campagnes. Nous pensons que lorsque nous retournerons au Vietnam, nous y penserons à deux fois avant de commencer un tel traitement (ce qui n'engage que nous).

Quant au Cambodge, il y a un peu plus de moustiques.

Bref, nous avons plus été malades à cause des effets secondaires du traitement, de la climatisation dans les chambres d'hôtel réglée trop froide (chaud/froid à répétition) que d'autre chose.

Sécurité, Arnaque, Commerce :

Aucun problème de sécurité. Jamais, nous n'avons eu l'impression d'être un porte-monnaie à dépouiller, du moins à dépouiller avec violence.