Nous voulions retourner sur l'île de la Réunion pour plonger, si possible avec des baleines. Où plonger ? Nous ne nous sommes pas posés de question : retourner à St Leu et plonger avec "Abyss Plongée" qui nous avait laissé d'excellents souvenirs (cf chapitre "En pratique", paragraphe "plongées" pour plus d'informations sur le club et les plongées). C'est la partie "baleine" qui nous a motivés pour un départ mi-septembre. Les conditions de houles seraient peut-être plus difficiles, l'eau bien plus fraîche, mais théoriquement, nous avions plus de chance de croiser ces cétacés. Nous voulions aussi randonner de manière plus "confortable", c'est-à-dire sans avoir à nous lever à trois heures du matin pour être au lever du jour, au départ des randonnées. Cilaos nous a semblé être un bon point de départ pour des randonnées à la journée (le Col du Taïbit était l'une des randonnées que nous voulions absolument faire). Quant au volcan, nous savions qu'après l'éruption d'avril (2007), nous avions très peu de chance d'assister en direct à une nouvelle éruption.
Pour le vol, nous avons opté pour Air Austral : tarif attractif, départ direct de Toulouse (pas de passage par Paris avec de nouveaux contrôles à l'embarquement, afin d'éviter la surprise des agents de contrôle qui pourraient s'imaginer que l'on puisse sauter de 30.000 pieds avec un parachute de palier, équipement de plongée qui n'est qu'un tube en plastique souple d'un mètre de long et 10 cm de diamètre ; l'équipement pour la photo numérique sous-marine avec ses nombreux chargeurs les occupent déjà suffisamment) mais aussi une franchise de bagage de 25 kg par personne, ce qui nous permettrait de partir avec nos chaudes combinaisons de plongée pour la Méditerranée car à 24 °C, difficile de plonger 80 minutes avec une shorty ou une 3 mm, voire une 5 mm mal ajustée. Seul hic d'Air Austral : départ le lundi soir et retour le lundi matin !
Nous voulions donc partir 3 semaines : deux semaines à St Leu pour plonger et une "petite" semaine à Cilaos. Il nous fallait trouver des hébergements, via internet. Pour St Leu, nous pouvions retourner chez "Austral Passion", à Piton St Leu, les bungalows n'ont pas de vis-à-vis, sont bien équipés, mais la route est un peu bruyante.
Nous les avons recontactés mais nous nous sommes aperçus que les propriétaires avaient changés. Anne-Marie a donc recherché si elle trouvait un gîte plus près de la mer, c'est-à-dire, avec la possibilité d'aller à la plage sans prendre la voiture ! En cherchant sur Homelidays, elle a fini par trouver : un seul bungalow (réduit fortement le problème des vis-à-vis), suffisamment éloigné d'une route fréquentée et avec la possibilité d'aller à la plage depuis le bungalow : 700 euros pour les 15 jours ! Pour Cilaos, ce fut beaucoup plus difficile à trouver car la plupart des gîtes ne sont que des chambres d'hôte, très souvent attenantes à un restaurant alors que nous voulions pouvoir y faire nous-mêmes à manger (le budget n'étant pas élastique à souhait). Mais la ténacité d'Anne-Marie a fini par payer. De toute façon, le choix était très limité, advienne que pourra ! (cf chapitre "En pratique", paragraphe "hébergement" pour plus d'informations sur ces deux gîtes).
Il ne restait plus qu'à trouver une location de voiture, part très importante du budget. Avec Air Austral, on avait des prix chez Budget mais ceux-ci étaient encore trop élevés pour notre budget. Nous nous étions aussi juré de ne pas reprendre de location chez "Pop's Car", la facture de nettoyage pour quelques brins d'herbe nous est toujours en travers de la gorge ! Passer par des compagnies locales : c'est le risque de passer plus de temps à faire réparer la voiture que de visiter (expérience malheureuse en Guadeloupe, il y a longtemps) ! Anne-Marie a essayé une sorte de courtier en location de voiture, référencé par le Guide du Routard : Autoescape.com. A peine, avons-nous eu le temps de leur envoyer un mail qu'ils nous rappelaient déjà au téléphone ! Ils nous proposaient une location chez Europcar (une certaine référence de qualité) à un prix très convenable, impeccable !
Nous n'avions plus qu'à attendre le retour de congés des collègues pour enfin partir... L'été fut long (et pluvieux...)
Le Piton des Neiges