Jeudi 1er mai : (suite & fin)

Après le repas, nous nous dirigeons un peu au hasard, juste un peu, car nous suivons grosso-modo la direction de l'amphithéâtre romain. Enfin, romain, il le fut, à une époque lointaine. Car il ne reste plus rien de l'arène romaine, si ce n'est la forme ovale de la place. Les gradins ont été remplacés par des maisons de un ou deux étages, bâties sur les gradins, au fil des ans. Cela dit, cette place a beaucoup de charme. Pour retrouver le seul vestige de l'arène romaine, il faut se rendre sur l'une des portes d'entrée de la place. Les caves des maisons doivent, quant à elles, être de la période romaine.

Autre curiosité de Lucques : la tour aux arbres ! En fait, c'est la "Torre Del Palazzo Guinigi" dont le sommet est garni d'arbres (nous ne savons pas si les arbres poussent sur la tour, ou dans des bacs prévus à cet effet, mais la taille des arbres est impressionnante, il ne s'agit pas de bonzaïs). Le nombre de tours à Lucques est d'ailleurs, assez impressionnant. Comme il y a une église tous les 20 mètres, il y a un campanile presque tous les 20 mètres. Et en parlant d'église, la "Chiesa Di San Michele", tout blanche au centre de la ville, est presque aussi grande que le "Duomo di San Marino". Après le passage par l'amphithéâtre, nous continuons en direction de la porte nord, pour enfin effectuer la balade sur le haut des remparts, un demi-tour de ville, par l'est, ce qui nous permet de surplomber le jardin botanique.

Vers 16 heures, nous avons fait le tour de Lucques (euh ? pas réellement le tour complet, car nous n'avons fait qu'un demi-tour de ville sur les remparts) et nous avons deux possibilités : monter vers Barga, soit une boucle de plus de 40 km en voiture (et pour, seulement, une visite rapide de la ville, sans randonner dans les Alpes Apuanes), ou alors, descendre voir la mer, en prenant la direction de Viareggio. C'est sur cette ville que notre choix se porte. Le bon point, c'est que la descente des Alpes Apuanes en direction de la mer, vaut le coup. La vue est exceptionnelle tout le long d'une route vertigineuse qui surplombe la mer. Le mauvais point : c'est qu'à part depuis la route de montagne, nous n'avons pas vu la mer ! A Viareggio, ville balnéaire à la longue plage, on ne peut pas voir la mer ! La vue sur la mer est complètement bouchée par les bars/accueils des plages privées. Pour voir la mer, il faut payer !

Amoureux de promenade le long d'une plage, n'allez pas à Viareggio (et à priori, dans les autres villes balnéaires italiennes : la plage privée est le mode de consommation courant de la plage en Italie). Sans compter qu'il y a beaucoup de monde, que ça bouchonne, qu'il n'y a pas de place de stationnement. Nous quittons rapidement Viareggio sans même être descendu de voiture, pour prendre à nouveau la direction de Pise, pour profiter du magnifique ciel enfin sans nuages (et de la belle lumière du soleil couchant).

De retour à Pise, nous remarquons que le linteau de la cathédrale, penche lui aussi. Plus exactement, il n'a pas la même hauteur sur le devant de la cathédrale que sur l'arrière (il y a facilement un mètre de différence). En fait, nous pensons qu'il prend de l'épaisseur pour jouer avec la perspective, pour faire croire que la cathédrale est plus longue qu'elle ne l'est en réalité ! Nous en profitons pour faire un tour dans le vieux Pise, au moins jusqu'à la "Piazza del Cavalieri" (à quelques centaines de mètres de la tour penchée).

Sur la route du retour, nous battons des records de vitesse sur la SGC : 50 minutes pour faire 1 km car lorsque la partie qui vient de Livourne se raccorde à celle venant de Pise, 4 voies se retrouvent sur une seule et beaucoup de monde ont profité de cette journée du 1er mai (jour férié). Heureusement, à 20h05, nous sommes tout juste arrivés devant le poste de télévision, pour regarder la météo du lendemain : il fera beau !

Météo de la journée :
Encore de gros nuages noirs en arrivant sur Pise, mais le beau ciel bleu revient quand on arrive à Lucques. Les nuages sont complètement disparus le soir.

La porte "San Pietro", Lucques