Les Italiens :
Attention de ne pas généraliser, c'est un portait un peu moqueur mais nous ne nous voulons pas être désagréable ! Nous avons apprécié notre séjour en Toscane, nous retournerons sûrement manger les pasta à Rome un prochain week-end (ou Venise ?). Mais après les éloges du chapitre précédent, il faut bien se moquer un peu, non ?
De toute façon, c'est simple : ils ont les mêmes défauts et les mêmes qualités que les Français, juste en un peu plus exagérés, bref, en un peu plus latin (normal, non ?). Ils ont quand-même une qualité que les Français n'ont pas : les Italiens mangent des pâtes avec une multitude de délicieuses sauces, tandis que les Français sont boulonnés derrière leur steak-frites !
Côté communication : si le touriste ne parle pas italien, il est parfois un peu traité rudement. Ce qui a été notre cas au début du séjour à certains endroits (ce n'est pas non plus le comportement de la majorité des Italiens, mais ce comportement nous a parfois un peu vexé). Nous ne saurions dire si c'est une pointe de xénophobie : la même (exactement) que chez les Français (au vu du comportement de certains commerçants face à un touriste étranger, nous nous étonnons que la France soit l'une des premières destinations touristiques au monde).
En comparaison, ce petit malaise, nous ne l'avons jamais ressenti en Ecosse (nous parlons relativement bien anglais, donc la comparaison n'est pas très juste). Nous ne l'avons, aussi, jamais ressenti en Catalogne (les Catalans parlent bien français, anglais... ou si ce n'est pas le cas, nous n'avons jamais rencontré de Catalans qui s'exaspéraient devant notre espagnol assez pauvre, à l'accent bien français mêlé d'une pointe de chilien dont la prononciation du "R" est beaucoup moins roulée qu'en Espagne), ou encore en Grèce (là, nous ne parlons pas un mot de grec). Et pour ne rester que sur des comparaisons européennes...
Pour éviter ce désagrément : touriste, apprends quelques mots d'italien ! Nous nous sommes empressés d'apprendre quelques mots afin d'être sûr de déclencher les sourires. Ce n'est pas très dur : les bases sont les mêmes qu'en français, et avec nos bases d'espagnol, nous avons rapidement acquis quelques mots pour nous débrouiller au restaurant. Nous croyons que les Italiens sont plus réceptifs face à un touriste qui parle mal italien que face à un touriste qui parle bien français, anglais ou espagnol. Puis, si les mots ne viennent pas, il reste les gestes. Et oui, les Italiens utilisent beaucoup les mains, même lors d'une communication téléphonique (nous ne saurons jamais si l'interlocuteur du serveur de glace à Volterra comprenait tout, puisque l'image manquait au son ).
La conduite automobile : Andiamo avanti !
Les mêmes conneries que les conducteurs français ! Attention, je parle bien sûr, des conducteurs des départements suivants : 75, 78, 91, 92, 93, 94, 95 et 13. L'automobiliste italien développe au volant un comportement très imaginatif... Un peu comme celui du conducteur français de WW Golf (tous départements confondus) : puisqu'il est au volant de cet engin d'outre-Rhin, il est automatiquement atteint d'un étrange mal qui l'empêche de conduire prudemment. Le même mal étrange semble aussi atteindre les conducteurs de BMW série 3. Et si la BMW est immatriculée dans le 75 ou le 13 ?
Difficile alors de départager le conducteur français de WW Golf, du conducteur italien, tout modèle confondu : le type de véhicule ne semblant pas jouer un rôle déterminant dans le comportement de l'automobiliste italien. Il est ainsi possible de trouver des conducteurs imaginatifs au volant de Fiat Panda (d'accord, il y a beaucoup de Fiat Panda en Italie). Nous aurons beaucoup ri en contemplant une Panda essayer de doubler un camion citerne : d'abord, il (le conducteur de la Panda, suit un peu, attentionné lecteur ! La Panda ne roule pas toute seule ) a essayé de doubler le camion par la droite, mais il s'est fait coincer par le bas-côté. Il a alors essayé par la gauche (ligne blanche ou pas). La Panda ressemblait à un poisson essayant de se faufiler entre les mailles d'un filet.
Les lignes blanches, les zébras : de la décoration routière car nous avons rarement ressenti une quelconque interdiction de doubler.