Fin 2008 : c'est la crise ! Notre employeur décide alors unanimement avec lui-même que tout va mal pour lui et nous impose des jours de fermeture d'entreprise et l'obligation de solder la plupart des jours de congés payés avant la fin de l'année. En plus, nous allons avoir des jours de chômage partiel en 2009... Anne-Marie aurait bien aimé aller tremper ses palmes du côté des Visayas, mais voilà, il nous faut attendre le calendrier des jours de chômage partiel, les désidératas des chefs de service, les fermetures de poste, etc, etc... Bye-bye, les Visayas ! Ca ne sera que partie remise, espérons-le !
Début 2009, le calendrier des jours de chômage partiel finit par tomber : nous aurons un véritable viaduc entre le 10 et 14 avril (inclus). En posant les tous derniers jours de congés payés que nous avons pus sauver et des jours de RTT, nous pouvions prendre les deux semaines autour de Pâques. Mais en pleine période de congés scolaires, nous ne pouvions pas partir trop loin... Alors, où partir ?
Rapidement, Anne-Marie a pensé à la Jordanie : ça faisait très longtemps que nous rêvions de visiter Pétra (Zébulon 1er y est allé montrer sa future femme, mais ce n'est pas pour ça que nous voulions y aller ; nous, c'était plutôt pour marcher sur les pas de Tintin ou d'"Indiana Jones" ), et accessoirement, d'aller randonner dans le "Wadi Rum".
Un circuit "Club Aventure" partait à ces dates : "Sur les pas de Lawrence d'Arabie". Le programme du circuit semblait bien fait... Principal attrait : deux jours complets, sur place, à Pétra et une demi-journée pour Petite Pétra, alors que la plupart des autres tours opérateurs ne proposaient guère mieux qu'une journée pour Pétra. En plus, le circuit se déroulait sur 15 jours, alors que généralement le même programme est survolé en moins de 8 jours par les autres tours opérateurs.
Depuis le voyage au Sénégal, les voyages en groupe ne nous attirent plus vraiment. Mais s'agissant d'un trek, nous pensions éviter les "Totos" de tous bords (cf le carnet Sénégal pour comprendre), attirés par le mot "4x4". Nous aurions aussi pu partir seuls en Jordanie, la plupart des forums de voyageurs indiquent que cela était possible, mais nous ne connaissions pas du tout la région (perturbée par des voisins belliqueux). Nous connaissions juste un peu l'Egypte et sa désorganisation aéroportuaire qui semble institutionnelle. Nous sommes d'accord que cela reviendrait à comparer la Suisse avec l'Italie, les deux pays ne se ressemblent pas vraiment, mais comment savoir ce qu'il en est de la Jordanie, si proche géographiquement de l'Egypte ?
Le 13 février au soir, nous avons finalement réservé par le site internet de "Club Aventure" : pas de mail en retour ! Euh, que se passe-t-il ? Sommes-nous bien inscrits ? Finalement, Anne-Marie les a contactés par téléphone : nous sommes bien inscrits, mais ils ne nous ont pas mis sur le même vol que le reste du groupe ! Nous atterrirons à Amman, à 0h30. Anne-Marie a alors accepté de prendre le transfert vers l'hôtel (transfert qui est normalement inclus dans le prix) car, à une heure du matin, nous ne nous voyions pas en train de négocier le prix d'un taxi (en raisonnant, toujours, sur la logique de la désorganisation aéroportuaire egyptienne). Comme la responsable de la destination était en congés, Anne-Marie a alors espèré la contacter la semaine suivante pour éclaircir le point délicat des frais de transfert (30 euros par personne, quand-même). Anne-Marie a relu en long, en large et en travers, les conditions générales et particulières de vente : aucun article n'expliquait cette surfacturation ! La semaine suivante donc, la responsable de "Club Aventure" a tenté de justifier cette facturation supplémentaire. Pourquoi serait-ce de notre faute si "Club Aventure" avait déjà revendu les places qu'il avait réservé pour le circuit ou s'ils ont réservé un nombre de places inférieur au nombre de participants ? Elle a affirmé que, de toute façon, c'est écrit noir sur blanc dans les conditions de vente de "Club Aventure". Las de ce dialogue de sourd, nous avons fini par accepter cette surfacturation. La responsable, ne trouvant pas la référence à l'article "surfacturateur" pendant la communication téléphonique, nous avait promis de l'envoyer par mail, mais nous ne l'avons toujours pas reçu...
Pour être franc, suite aux réclamations faites après le voyage (car, non seulement, nous avons été surfacturés mais surtout oubliés à l'aéroport, nous avons dû rejoindre l'hôtel par nous-mêmes !), "Club Aventure" nous a remboursé les frais de transfert et offert un bon d'achat sur l'un de leurs circuits (que nous ne pourrons pas utiliser), le minimum...