Royal Jordanian Airlines : (et l'aéroport d'Amman)

A bord : service impeccable, de la place pour les genoux, même pour les grands, le petit écran avec vidéo à la demande. Rien à redire !

Pour le vol retour (dont l'heure était très, très matinale), quelqu'un est venu à l'hôtel pour étiqueter nos valises : le lendemain matin, nous n'avons plus eu qu'à les déposer sur le tapis à l'enregistrement, les cartes d'embarquement étaient prêtes. Nous avons pu ainsi gagner une heure de sommeil ! C'est aux antipodes des embarquements que nous avons connus en Egypte !

Au fait, à l'arrivée, pour prendre le taxi à l'aéroport "Queen Alia" d'Amman, il suffit de prendre un coupon à un guichet dans l'aéroport, coupon qui indique la destination où vous voulez vous rendre et le prix de la course (nous en avons eu pour 20 dinars jordaniens pour rejoindre l'hôtel proche des tours du "Jordan Gate"). C'est très pratique, clair et net ! Bref, sur bien des points, les aéroports de Paris pourraient prendre exemple sur celui d'Amman (même pas un siège pour s'asseoir dans l'aérogare de Roissy CdG, les salles d'embarquement sans toilette... Une honte !)

Nourriture :

Nous avons toujours très bien mangé tout au long du circuit, que ce soit dans les restaurants, le grand self-service à l'entrée du site de Jérash ou dans les campements bédouins. La palme revient au zerb cuit sous le sable, que nous avons mangé lors du dernier bivouac dans le "Wadi Rum" (poulet, pommes de terre, oignons, tomates ; le mot zerb est plutôt le mode de cuisson sous le sable, que le nom du plat), suivi de très près par les kofta (boulettes de viande dans un plat en sauce avec des poivrons, tomates, etc...) que nous avons mangé dans la famille à Pétra. En troisième position, le maqlubbeh que nous ont servi les Bédouins au bivouac de Pétra. C'est aussi le plat le plus spectaculaire, car il faut le retourner avant de servir (le plat est cuit avec la viande et les légumes au fond, le riz par dessus prend alors le goût du jus de cuisson, c'est délicieux).

D'après la fiche technique de "Club Aventure" : le mensaf est le plat national (sorte de blanquette de veaux, mais avec de l'agneau). Nous en avons gouté au grand self-service à l'entrée du site de Jérash. Ce n'était pas mauvais.

La plupart du temps, nous avons commencé par les mezze : l'houmous, la purée de pois chiche (recouvert d'une bonne couche d'huile, on blague ), parfois accompagné du caviar d'aubergine, que l'on va piocher directement dans le plat avec un bout de pain. Tout ça n'est pas mauvais du tout (mais, peut-être, un peu répétitif après 15 jours).

Nous décernons un prix spécial au plat que nous a préparé le cuisinier bédouin dans le désert après l'ascension du "Djebel Umm Adaami" : un grand plat d'oignons frits, mélangés avec des œufs et des épices. C'était très bon, aucun doute là dessus ! Par contre, il y a eu des effets secondaires et flatulents : heureusement que nous étions au plein air ! D'après les experts suisses, on retrouve l'origine des gaz dans les oignons, mais l'odeur particulière serait due aux œufs !

Petit bémol pour les pique-niques à Pétra : quelques tranches de pain, un Kiri et un fruit, un peu limite... Mais, nous n'avons pas eu faim et nous nous rattrapions le soir.

Les hôtels : (du circuit "Club Aventure")

Confortables mais excessivement bruyants, notamment à cause de la proximité de boîtes de nuit (logées dans l'hôtel même ?) dont les basses raisonnaient dans toutes les chambres de l'hôtel, jusqu'à 7 heures du matin  ! Ca part doucement vers deux heures du matin, puis, ça empire tout au long de la nuit. Même l'appel à la prière du matin semblait doux et mélodieux, en comparaison de cette musique très occidentale.

Les campements :

Après avoir quitté l'hôtel/discothèque d'Amman, ce fut un réel plaisir de dormir sous les tentes du campement de la réserve de Dana, sur un matelas moelleux, pas de bruit...

Aucun problème avec les campements de Dana et de Pétra : toilettes propres, cadre enchanteur, parfait !