Vendredi 10 juillet : (suite & fin)
De là, nous rejoignons les canaux. Nous passons devant l'opéra et nous apercevons au loin le "Magere Brug". Anne-Marie trouve que ce pont est trop loin. Heureusement, un autre pont levis en bois est plus proche. Nous repartons ensuite vers le marché aux fringues qui est en train de fermer. Nous essayons de trouver l'église dont le clocher se voit de loin. Le quartier est beaucoup moins historique, les briques ont été remplacées par du béton sur les façades. Nous passons devant la maison de Rembrandt (déjà fermée) par hasard.
Nous retournons ensuite à la péniche, en traversant le cœur du Quartier Rouge qui est très touristique, les visiteurs y flânent comme dans n'importe quel autre quartier d'Amsterdam (ou presque). C'est aussi le quartier des "coffee shops" et de magasins de souvenirs qui proposent des objets au goût douteux (et ce n'étaient pas des sex-shops qui ont finalement des produits moins douteux ; car franchement, un poivrier et une salière en forme de bite, peints aux couleurs de la ville d'Amsterdam, ce n'est tout de même pas très "distingué"...).
Le soir, nous cherchons un restaurant argentin. Le premier ne proposait même pas de "bife de chorizo" à sa carte. Le second en a, nous y entrons. Mais finalement, Christophe ne trouve pas le goût de la viande si argentine que ça (là, nous avons une bête entrecôte) et puis, il n'y a même pas de sauce au roquefort ! Pour le dessert : rien au manjar (ou "dulce de leche"), que des glaces industrielles que l'on retrouve partout. Mauvaise pioche ! Nous ne prenons donc pas de dessert. Nous avons vu par la suite un restaurant argentin qui proposait une "parillada" (c'est déjà beaucoup plus argentin), mais nous n'avons pas voulu commettre deux fois la même erreur.
Anne-Marie a pourtant envie d'une note sucrée pour finir le repas. Dans l'après-midi, elle avait repéré un glacier à coté du Waag. Il nous faut passer à nouveau par le Quartier Rouge qui est en travers de notre chemin (sinon, on serait obligé de faire un grand détour). Anne-Marie s'achète une glace à la pistache, au goût très peu pistache (rien à voir avec le glacier de Venise). Nous reprenons ensuite la visite du Quartier Rouge. Nous croisons un groupe de touristes, tous à l'écoute de leur guide leur donnant des informations sur les produits dans une vitrine d'un sex-shop.
Dommage que ce ne soit pas en anglais ou en français : que pouvait-il raconter sur les godes et autres vibromasseurs ? Nous passons dans les rues du Quartier Rouge sans faire de lèche-vitrine (terme qui prend une autre connotation dans le quartier). Non, nous ne comptons pas acheter de poivrier et de salière, ni de nain de jardin pour décorer notre jardin et encore moins de graines pour faire pousser des plantes à 7 folioles
ou d'objets en latex.
En reprenant le chemin de la péniche, le soleil fait alors une timide apparition derrière les nuages : les vieilles façades resplendissent alors, éclairées par ces quelques rayons du soleil.
Ce qui nous a marqué le plus pour cette journée, à part les façades qui penchent, les mystérieux crochets au faîtage des immeubles, les nombreux canaux, ce sont les milliers de vélos accrochés aux rambardes des ponts (surtout autour de la gare). Vu l'état de certains vélos, certains doivent être là depuis des lustres, abandonnés par leur propriétaire.
Météo de la journée :
Plutôt nuageux, quelques gouttes de pluie et quelques éclaircies. Beaucoup de vent.
Samedi 11 juillet : Musées et bateau
Les prévisions météo donnent "variable" pour aujourd'hui (il fait tout gris au réveil et il a bien plu dans la nuit) et "pluie" pour le lendemain. Il semble alors plus judicieux de modifier notre programme : pas de vélo pour aujourd'hui ! Nous décidons alors d'acheter la carte "I Amsterdam" deux jours. Nous pourrons ainsi visiter les musées pendant la pluie et faire la balade en bateau aujourd'hui, car de toutes façons, les vitres des bateaux (des promène-couillons) ne permettent pas vraiment de faire de photo, alors qu'il fasse gris ou qu'il fasse soleil, ça revient au même coté frustration photographique.
Nous n'avons rien acheté pour petit-déjeuner sur la péniche, nous pensions pouvoir trouver quelque chose à l'un des nombreux snacks devant la gare, mais ceux-ci sont fermés ! Les Amstellodamois sont loin d'être matinaux car les commercent ouvrent très tard en matinée.