Dimanche 12 juillet : (suite & fin)
Nous passons ensuite voir l'exposition temporaire du musée : les avant-gardistes des années 20 et des années 60, tout un programme ! Pour commencer, une toile teinte uniformément en marron clair, avec des petits trous disposés d'une manière, euh... artistique ! Plus intéressant : de petits films en noir et blanc où une femme fait rouler lentement un grand cylindre, dans un sens dans l'autre, en dehors du cylindre, dans le cylindre, avec un grosse boule à la place du cylindre, etc... Au fait, pourquoi un tel intérêt ? La femme est nue ! Forcément, avec le cylindre, ça devient un film artistique et non plus, érotique. La palme revient au : "vieux carton pourri, oublié dans le grenier, avec un reste de nourriture décomposée à l'intérieur" ! Bref, ça nous a fait rire ; c'est bien la seule émotion que nous avons eu devant ces "œuvres".
En sortant du musée, nous passons par la boutique. Van Gogh y est décliné de toutes les manières possibles : en parapluies, en boîtes à crayon, en serviettes en papier... Nous hésitons, nous aimerions bien ramener un poster d'une des peintures de Van Gogh, sauf que comme d'habitude avec ce genre de souvenir à encadrer, il faut 1- trouver le cadre, et 2- trouver le mur où accrocher le cadre. Sachant qu'en plus, nous n'aimons pas nous débarrasser des anciens souvenirs, trouver la réponse à la deuxième question est de plus en plus problématique. Finalement, c'est presque arrivé aux vestiaires pour récupérer nos sacs, que nous nous décidons : Anne-Marie repasse le portique de sécurité et, finalement, craque pour les iris.
En ressortant du musée, nous nous dirigeons vers le Rijksmuseum. La file d'attente est très, très longue et mauvaise surprise, il nous fait faire la file d'attente comme tout le monde . Pas de passe droit avec la carte "I Amsterdam" ! Et bien sûr, il pleut. Nous aurions dû commencer par ce musée.
Après presque une heure de file d'attente, nous passons enfin nos sacs au scanner, nous récupérons les billets d'entrée et nous déposons nos sacs aux vestiaires... Et moins d'une heure après, nous récupérons nos sacs et nous ressortons du musée, en ayant même fait un second tour dans toutes les salles pour être sûr de ne pas être passé à côté de quelque chose. Il faut dire que le musée est réduit à, environ, une dizaine de salles et si on ne reste pas 10 minutes devant chaque tableau, la visite se déroule rapidement. Même en refaisant un tour pour vérifier de ne pas avoir loupé une salle, ça va vite !
Pour ne pas être trop négatif, notons quand-même la finesse des traits des portraits de Rembrandt, impressionnante de précision, surtout sur les détails dans le contour des yeux, par exemple. Nous avons vu "la laitière", l'originale, la vraie, pas celle de Nestlé (très jolie peinture, quand-même, qui justifie la visite, comme d'autres peintures de Vermeer). Mais, nous n'avons pas vu, par exemple, la "jeune fille à la perle" (ou "jeune fille au turban") de Vermeer, qui est pourtant utilisé pour les articles du magasin du musée... Après recherche sur internet, ce tableau fait partie de la collection du musée Mauritshuis de La Haye ! C'était donc tout à fait normal
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Retour à la péniche sous la pluie (heureusement en tram) où nous nous reposons un peu, avant de repartir pour visiter un musée qui n'est pourtant pas compris dans le forfait de la carte "I Amsterdam", c'est ... Chut, vous ne le répèterez pas, hein ? C'est en face du Damrak (donc loin du Quartier Rouge), sur l'avenue la plus passante d'Amsterdam, c'est le "Temple de Vénus", le musée du sexe. Bof, rien de bien transcendant !
Le soir, nous cherchons un restaurant typiquement hollandais, c'est à dire, pas argentin, ni chinois... Le Guide du Routard en recommande bien un, sauf que le guide est resté sur la péniche avec les appareils photos (alors que le beau temps est de retour, le soleil éclaire d'une belle lumière les façades, damned !). Nous tournons dans le quartier où est sensé se trouver ce restaurant, mais beaucoup de restaurants sont fermés, sans compter que certains restaurants ne sont pas dans la catégorie bon marché. Finalement, nous nous décidons de nous arrêter à la terrasse d'un café pour boire un coup ("The Old Bell", Rembrandtplein) et ils proposent aussi à manger : hareng fumé, "fish & chip", ribs de porc... Une carte de plats "internationaux" que l'on peut aussi bien retrouver dans un pub en Ecosse ou un dinner à San Francisco (peut-être, à l'exception de l'assiette de hareng fumé). Après tout, pourquoi pas ? Et, nous avons bien fait : le poisson était frais et parfaitement cuit. Quant aux ribs, elles n'étaient pas grasses, avec pas mal de viande autour des côtes. En plus, nous avons mangé en terrasse, sous un beau soleil : c'était bien plus agréable que la salle bondée du restaurant chinois de la veille.
Météo de la journée :
Il pleut à verse jusqu'en début de journée. En fin de journée, le ciel bleu revient très timidement et c'est grand soleil vers 8 heures du soir.