Lundi 13 juillet : Vélo avec frein au pédalier
Direction l'agence de location de vélo "Mac Way" à la gare, avec un léger détour pour faire une photo que nous n'avons pu faire jusqu'à aujourd'hui, parce qu'il fallait avoir du soleil le matin : c'est à dire la photo du petit canal entre l'église "Sint Nicolaaskerk" et la tour Schreierstoren. Le clocher de l'église "Oude Kerk" (située dans le Quartier Rouge) est pile-poil (euh, dans le Quartier Rouge ? désolé
) dans l'alignement de ce petit canal.
Chez "Mac Way", pour 3 euros de plus, nous aurions pu avoir la version Deluxe avec les freins au guidon. Mais nous sommes masochistes en choisissant la version, non pas en latex, mais avec les freins au pédalier : il suffit de rétropédaler pour freiner. Enfin, ça, c'est la théorie ! Parce que dans la pratique, ce n'est guère pratique, pas vraiment pour freiner, mais surtout pour repartir ensuite : difficile de repartir, du bon pied, avec ce système de frein qui ne permet pas de remettre la pédale en position pour le pied d'appel.
Les premiers mètres en vélo nous mènent sur la rive du canal, opposée au quai où est amarrée notre péniche. Puis, nous allons jusqu'au début du Singel, près de l'écluse qui donne sur le port. Nous le remontons jusqu'au marché aux fleurs que nous contournons par une rue parallèle. Nous passons devant la tour Munttoren, nous traversons l'Amstel et nous faisons la tournée des pont-levis : celui du canal Groenburgwal, celui du "Nieuwe Herengracht". Celui-ci est en train d'être soulevé pour laisser passer une péniche qui se dirige ensuite vers le "Magere Brug" où nous attendons qu'elle passe. Nous redescendons ensuite le long du Prinsengracht, passant devant l'église Westerker.
Le soleil se cache derrière les nuages. Nous nous arrêtons pour boire à un bar au bord du canal et celui-ci propose des sandwichs. Il est pratiquement midi : un sandwich au saumon fumé (et à la crème fraiche) nous donne envie. Nous redescendons ensuite tout le canal, pratiquement jusqu'au port. A l'entrée du Jordaan, une fromagerie attire notre attention et la poissonnerie juste en face nous donne envie avec son hareng fumé... Mais nous venons de manger. Par contre, il y a une superette juste à côté et il nous faut justement refaire un peu de courses pour le petit-déjeuner.
Après être retourné déposer nos courses à la péniche, nous repartons de suite en direction du Vondelpark. Nous nous trompons de route, mais nous finissons, à nouveau, par longer l'un des canaux entre le Singel et le Prinsengracht. La traversée d'une des grandes artères d'Amsterdam s'avère un peu compliquée : il y a un feu rouge ! Et au feu vert, patatrac, impossible de repartir du bon pied avec ces vélos à la noix ! L'un traverse à pied tandis que l'autre est coincé par le feu à nouveau rouge. C'est limite dangereux ces vélos !
Le Vondelpark est un grand parc tout vert avec de nombreuses pistes cyclables. Lors d'un arrêt sur un banc, sous un arbre, nous apercevons des cigognes ! Cela dit, le parc n'a pas de point d'intérêt particulier. Nous reprenons donc la direction du centre-ville, en allant tout droit à la sortie du parc, en passant à travers un quartier très touristique où nous n'étions pas encore passés (nous sommes pourtant passés tout proche car le Prinsengracht est tout à côté). Et quelques dizaines de minutes plus tard, nous accrochons nos vélos au pied de la tour Munttoren. Nous avions repérer un "snack-poissonnerie", sauf que celui-ci est fermé. Et les morceaux de hareng fumé alors ?
Après un petit "quatre heures" très commun, nous remontons la rue Rokin jusqu'à la place du Dam, avant de reprendre à nouveau la direction du Singel, pour aller voir de plus près la plus petite maison d'Amsterdam (à une centaine de mètres de l'écluse située au début du canal). Christophe veut ensuite aller photographier les façades du Damrak. Il commence à suivre des petites ruelles au hasard (mais quand-même dans la bonne direction), sans faire attention qu'il y a de nombreuses vitrines aux lumières rouges. Nous nous rendons compte alors, que la petite ruelle que nous venons d'emprunter est interdite à la circulation des vélos. Anne-Marie freine brusquement, Christophe n'a pas le réflexe de rétropédaler et finit sa course dans le vélo d'Anne-Marie... Nous reprenons alors une grande artère pour retourner en direction de la gare et revenir ensuite vers le Damrak. Damned ! Les façades du Damrak ne sont pas faciles à prendre en photo car les pontons d'embarquement des promènes-couillons barrent la vue.