Transports en commun & vélo : (suite & fin)

Autre problème induit par les trams : pour le piéton, on ne les entend pas vraiment arriver et comme il y a des lignes qui se croisent dans tous les sens, avec des vélos aussi dans tous les sens, on est un peu déboussolé au début pour traverser, surtout à la place du Dam et devant la gare. Les trams sont aussi un problème pour les photographes : ça fait des fils électriques partout sur les photos .

Bus pour le Waterland : et oui, on utilise un bus pour le Waterland (c'est la région d'Edam, Marken...). Nous avons acheté un pass une journée, 7 euros. Ponctualité assurée et bus loin d'être surchargé. La fréquence des bus est suffisante pour ne pas perdre de temps à les attendre. Les agences touristiques d'Amsterdam proposent des circuits pour faire ce que nous avons fait, mais c'est bien plus cher que 7 euros par personne et sans la liberté que nous avons eu.

Vélo : nous avions loué deux vélos chez "Mac Way" (agence de la gare, à deux cent mètres de notre péniche). La grosse erreur que nous avons faite, est de les prendre avec le frein au pédalier (en rétropédalant, ça freine). Il semblait que dans notre jeunesse, avec un tel système de freinage, il était quand-même possible de remettre la pédale dans une certaine position pour repartir du bon pied. Sauf, que sur les vélos que nous avons eu, ce n'était pas le cas. Nous aurions dû prendre les freins au guidon, cela nous aurait évité quelques bleus. A part ça : c'était très bien. Les vélos possèdent un antivol qui bloque en 3 secondes la roue arrière. C'était très pratique pour laisser le vélo le temps de faire une photo. Et on peut circuler paisiblement sur des pistes cyclables, partout dans la ville. Les vélos sont même prioritaires sur les voitures.

A pied : les Néerlandais stoppent au passage piéton, même si on ne s'est pas encore engagé sur le passage. Ca surprend par rapport à la France.

Nourriture : argentin, chinois, indonésien, brasserie...

Christophe se demande pourquoi il y a autant de restaurants argentins à Amsterdam ? Entre nous, le "bife de chorizo" n'est pas aussi bon qu'en Argentine. Certains restaurants "argentins" d'Amsterdam ne proposent même pas au menu cette pièce de viande renommée en Argentine. Un bon restaurant argentin, digne de ce nom, devrait avoir à sa carte du "bife de chorizo", de la sauce au roquefort (et oui) et des "parilladas" ! C'est un des restaurants que nous avons le moins apprécié.

Quant au restaurant chinois ("Wing Kee", Zeedijk 76-78, dans le quartier chinois d'Amsterdam) : c'était bon, sans plus (les clients du restaurant étaient pourtant d'origine asiatique)

La brasserie ("The Old Bell" sur Rembrandtplein) : très bon "fish & chip" avec du poisson frais, ribs de porc bien garnies... Nous avons pu manger en terrasse avec le soleil, c'était bien agréable

Quant au restaurant indonésien ("Anaka Rasa", Warmoesstrat 25-29) : une chance, nous ne sommes jamais allés en Indonésie. Nous avons donc beaucoup aimé. Nous avons pris un rijsttafel : repas composé de plusieurs petits plats, avec des sauces à la noix de coco, à la cacahouète, du poulet, du bœuf, des légumes... Pour environs 18 euros par personne, nous avons été gavés et c'était délicieux ! Très bon accueil ! Nous recommandons fortement. Au fait : l'Indonésie a été colonisée par les Hollandais, la présence de nombreux restaurants indonésiens à Amsterdam est donc compréhensible.

Pour finir sur une note hollandaise : le restaurant "Haesje Claes" (Spuistraat 273-273), recommandé par le Guide du Routard. C'était le dernier restaurant du séjour, nous avons cassé la tirelire, mais il faut avouer que c'était très bon : tartare de hareng salé (sur un lit de betteraves rouges), filet de maquereau à la vapeur froid (tendre, avec un petit goût de citron), entrecôte de veau sauce fromage de Gouda, filet de saumon sauté sauce homard. Un dessert pour deux : glace à la vanille avec de la liqueur d'œufs (les desserts ne sont pas le fort des Hollandais). La carte des vins rappelle que les Pays-Bas ne sont pas producteurs de vin... La carte comportait donc des vins français, chiliens, argentins, espagnols, italiens, sud-africains, californiens, etc... Cependant, nous avons tout de même commandé une bouteille de blanc d'Hollande (pas mauvais quand-même, même plutôt bon car n'oublions pas que la France est aussi productrice de picrates infâmes).