Air Austral :
C'est bien simple : vol quasi-direct depuis Toulouse (une escale à Marseille, mais comme on reste dans l'avion, ce n'est pas un réel souci), nous n'avons donc pas de correspondance à Paris et donc, nous n'avons qu'un seul contrôle de sécurité à passer. Puisque les sociétés de sécurité n'ont toujours pas décidé de former convenablement leur personnel, ça nous évite de grands soucis (non, nous ne voulons pas sauter de l'avion accroché à un parachute de plongée, nous ne voulons pas non plus assommer l'équipage avec le très peu pratique objet contendant que représente un détendeur, et oui, la photographique numérique sous-marine nécessite un grand nombre de chargeurs et de fils électriques mais tous ces objets ne sont pas interdits en cabine, eh oui ).
Bon repas à bord, personnel de bord attentif mais aussi et surtout, pour les plongeurs, une franchise supplémentaire de 20 kg pour le matériel de plongée ! En plus des 25 kg de franchise de base du billet. Donc, inutile de se cailler avec une combinaison de plongée 5 mm mal ajustée (au bout de plus d'une heure de plongée). Attention de ne pas trop exagérer tout de même, ce n'est pas parce que les plongeurs ont droit à une franchise supplémentaire qu'ils sont obligés de partir avec leurs ceintures de plomb (Pascal va devoir réinvestir dans du plomb ). Car pour un kilogramme supplémentaire dans l'avion, plus de 3 litres de kérosène, supplémentaires, vont être consommés lors d'un vol Métropole - Réunion (d'après des sources relativement viables trouvées sur internet) : il ne faut pas oublier que plus l'avion est lourd, plus il lui faut de kérosène pour le vol et donc plus de CO2 sera émis. Sans oublier qu'il faut encore emporter encore plus de kérosène, rien que pour transporter le kérosène supplémentaire nécessaire au transport des bagages supplémentaire, c'est un cercle vicieux !
"I believe I can fly..."
Hébergement :
Cette année, sur St Leu, nous sommes allés à la résidence "Les Pêcheurs", située quand le quartier résidentiel derrière la gendarmerie. Le quartier est très calme. La résidence regroupe trois bungalows. Le bungalow que nous occupions, était divisé en deux pour faire deux petits studios, studio composé d'un lit deux places en mezzanine (échelle assez raide pour y monter), un lit une place au rez-de-chaussée. Salle de bain avec douche. WC indépendant. Kitchenette équipée d'un petit frigo, deux plaques électriques et un micro-onde. La kitchenette donne sur une varangue qui sert de salle à manger. Un congélateur est partagé entre les différents bungalows (un tiroir par studio). Pas de vis-à-vis entre les bungalows, ils donnent tous sur la piscine (belle terrasse). On peut se rendre à la plage de St Leu à dix minutes à pied et il faut une bonne vingtaine de minutes pour rejoindre le centre-ville (la poste) à pied, sans se forcer. Rien à redire, c'était très bien, si nous retournons un jour à St Leu, nous y retournerons sans nous poser de question.
Sur Salazie, nous avons choisi la "Tourte Dorée" à Grand Ilet. C'est calme, la chambre de base que nous avions en rez-de-chaussée est un peu sombre mais elle est spacieuse et très propre. Il y a même un radiateur électrique encore utile en septembre (les températures chutaient bien dès que le soleil était caché par les nuages). Mais le plus important reste la table d'hôte : succulentes confitures et jus de fruit maison pour le petit-déjeuner (avec lait chocolat, thé, café). Et pour le dîner, c'est pantagruélique et délicieux. Entrée avec une tourte aux légumes, suivie généralement de deux plats (avec les volailles de la ferme), fromage de la Réunion (genre camembert relativement bon, produit à la Réunion) et dessert avec des fruits de la ferme (nous avons eu un gâteau à la banane le premier soir, un gâteau au manioc servi avec des papayes confites, le second soir et un dessert avec les fraises, le dernier soir ; eh oui, septembre est le printemps dans l'hémisphère sud, les fraises arrivent alors à maturation). Sans oublier que les propriétaires fabriquent différents punchs (bigarade, tangor, clémentine) qu'ils servent à l'apéro et qu'en digestif, c'est la bouteille de rhum arrangé qui fait son apparition sur la table.