Murène (Jardin des kiosques - St Leu)
Dimanche 6 septembre : Maïdo - Grand Bénare
A 5 heures du matin, nous quittons le gîte, sous la pleine lune. A 5h30, alors que nous sommes sur la route des Tamarins pour rejoindre le Guillaume, les premiers rayons de soleil sont déjà visibles au dessus de la montagne, ainsi que quelques nuages
. Après un petit tour de rond-point au Guillaume, pour trouver le panneau de signalisation dissimulé par la végétation, et 15 km de virages bien serrés, nous arrivons enfin, à 7h20, près du belvédère du Maïdo. Nous garons la voiture, en vrac, pour faire les premières photos au plus vite avec la lumière du soleil levant et avant les nuages. Nous sommes encore en sandalettes et T-shirts alors qu'il ne fait que 12 °C, nous nous caillons !
Nous redescendons ensuite garer la voiture sur le parking en contrebas, avant de nous équiper pour cette longue randonnée. Alors que nous venons de quitter le parking, un bus dépose un groupe de randonneurs réunionnais. Ca semble être une ligne de bus normale, mais il monte quand-même trop tard pour voir le lever du soleil sur le piton des Neiges (cela dit, nous l'avons aussi raté). Quand nous étions près du belvédère, le rocher (ou le piton) du Maïdo faisait très grand, mais au fur et à mesure que nous nous éloignons, celui-ci fait de plus en plus petit, fondu dans la hauteur du rempart de Mafate (il n'y a qu'à voir les photos faites depuis la Nouvelle, dans Mafate, pour s'en rendre compte).
Pendant la randonnée, les nuages vont et viennent. Un coup, ils commencent à recouvrir le haut du rempart, un coup, ils disparaissent complètement. Parfois, nous distinguons même l'autre côté du cirque de Mafate, le col des Bœufs où sont garées des voitures (en voilà une idée de randonnée pour la dernière semaine ). A midi, quand nous arrivons, bien épuisés, au Grand Bénare, le cirque de Cilaos est toujours bien dégagé, malgré la présence de nuages qui recouvrent le coteau Kervegen. Au retour, nous ne faisons pas le détour par la glacière. Nous essayons de suivre le même chemin qu'à l'aller. Nous faisons deux tiers du chemin retour sous les nuages. Ca devient très long, nous sommes épuisés, surtout Anne-Marie qui ne souhaite plus que revoir la voiture au plus vite. Croyant prendre un raccourci, nous nous trompons de chemin, ce qui nous rallongera de près d'un kilomètre la marche de retour.
Nous avons mis 4h30 pour la montée et 4 heures pour le retour, c'est à dire beaucoup plus que les 3h30 aller-retour indiqués par les panneaux (pour 14 km aller-retour et 750 m de dénivelé positif). Nous faisons quelques étirements pour éviter de trop souffrir le lendemain.
En reprenant la voiture, nous croisons beaucoup de monde : ce sont les pique-niqueurs du dimanche qui sont venus en masse, passer la journée dans les petits carbets le long de la route forestière des Tamarins. A la Réunion, on ne passe pas le dimanche derrière la télé à regarder Drucker et c'est bien mieux comme ça !