Nourriture : (suite & fin)
Au fait, tous ces plats ne nous ont jamais été servis très épicés, voir épicés tout court, même dans les snacks. Bien que nous ne craignions pas particulièrement les épices, c'était notre plus grande crainte, comme le cauchemar que nous avions mangé aux USA en 1996 : des burritos tellement pimentés qu'ils étaient immangeables ! D'ailleurs en parlant de cuisine Tex-Mex, ne cherchez pas le "Chili con carne" sur les cartes, ce plat n'est ni chilien, ni mexicain mais du Texas. Et pour en revenir aux épices, les plats ne sont pas servis épicés mais il vaut mieux se méfier des piments qui peuvent être servis à coté (certains sont doux mais il y a des pièges ).
Côté bière : on trouve la Corona, bien connue grâce à Chichi (au moins, il pouvait raconter des bêtises, il avait encore l'excuse d'avoir trop bu ; alors que Zébulon 1er est quand-même le premier individu capable de rapporter des propos de pilier de bar, sans boire la moindre goutte d'alcool ; nous ? nous buvons, nous pouvons donc raconter des bêtises et cette phrase a d'ailleurs été écrite après ingestion d'une "tequila sunrise"). Mais il a encore meilleur : la "Negra Modelo", une bière ambrée délicieuse qui rappelle les bonnes Ales d'Ecosse, un vrai délice
! Si vous ne trouvez pas de "Negra Modelo", essayez la "Bohemia Obscura", pas mauvaise non plus.
Plongée :
Nous n'avons pas plongé en mer car, pour nous, cela reste la mer des Caraïbes, donc une faune et une flore similaire à celles de Guadeloupe ou de Martinique. Donc, comme le voyage était principalement axé sur la découverte, nous avons mis le focus sur ce qui ne pouvait être fait qu'au Yucatan : les plongées en cénote (et encore, réduit à la découverte de la plongée en cénote) !
Les cénotes : des trous d'eau douce au milieu du plateau calcaire du Yucatan. Lors des derniers millénaires, quand le niveau des océans était plus bas, les stalagmites et stalactites se sont formées dans des grottes qui forment un grand réseau dans le plateau calcaire. Puis, quand les eaux des océans sont remontées, l'eau douce, plus légère que l'eau de mer, a été poussée dans les grottes qui se sont retrouvée immergées, figeant à jamais la formation des stalagmites et stalactites. Les plafonds des grottes se sont parfois écroulés, dégageant ainsi une ouverture au milieu du plateau. On peut donc y plonger facilement dans une eau douce où, en profondeur, celle-ci rejoint la couche d'eau salée, sans se mélanger, formant une sorte de brouillard. Au passage, les Mayas les utilisaient comme puits de sacrifice. Dans certains cénotes, des offrandes ont été retrouvées (les os des sacrifiés, mais aussi des bijoux, etc...)
La plongée en cénote : comment fait-on pour remonter en cas de problème, c'est le rocher au dessus ? Et dans tout ce labyrinthe, c'est par où la sortie ? Pourquoi y aurait-il des problèmes, là sous terre, alors qu'il n'y a même pas de courant ? Il suffit de se dire que c'est une plongée de nuit comme une autre. Donc passé le stress des premières (dizaines de) minutes sous l'eau, on apprécie vite : une eau très lipide, cristalline, certainement plus de 200 m de visibilité, dans laquelle on évolue en 3 dimensions (sensation bien plus présente qu'en mer), on vole au milieu des stalagmites et des stalactites, comme un mage en lévitation dans l'air. Donc, oui, c'est magique comme plongée et la deuxième plongée vous paraît alors trop courte, surtout quand le moniteur PADI remonte déjà alors que vous en avez encore plein les yeux (pourquoi fallait-il remonter ? On avait encore plus de 150 bars ?).