Jeudi 29 Janvier : (suite & fin)

Après la plage, pour éviter d'avoir à remonter au gîte (et d'y redescendre), nous restons au bourg siroter un daïquiri chez Cécile et ensuite, nous faisons une petite infidélité à notre cantine favorite en allant manger du poulet boucané dans un autre restaurant (moins bien que notre cantine, mais il n'y avait pas de poulet boucané au menu de la "Douceur des îles").

Vendredi 30 Janvier : Scooter et zut...

Cela fait une semaine que nous sommes en Guadeloupe, le temps passe vite. Comme prévu, nous louons dans la matinée un scooter (150 francs pour la journée) afin de faire le tour de l'île en large et en travers et surtout espérer monter sans effort jusqu'au Chameau. Sauf, que la montée est vraiment trop forte et qu'il faut lâcher du leste pour permettre à l'engin de grimper. Le souci est que le leste se rebelle (Anne-Marie n'a qu'à savoir conduire un scooter), pourtant, impossible de faire autrement. L'appareil photo décide de se rebeller à son tour : il tombe en panne (c'est sûr, ça ne tombe en panne que quand on s'en sert). Nous nous rendons compte à la descente du Chameau, que c'était une rude montée : comment allons nous faire pour freiner ? Nous passons ensuite à l'anse Crawen, l'anse figuier, grande anse, l'anse rodrigue... En fin de matinée, nous profitons d'avoir le scooter pour remonter des courses au gîte, ça évite de le faire avec le sac à dos et à pied. Nous retournons ensuite à la plage de Pompierre.

A midi, nous prenons des sandwichs au rôti de porc et gigot (Anne-Marie se prend une glace en dessert), avant de nous rendre au fort : trop tard, il n'est ouvert que de 9 heures à 12 heures. Nous rentrons donc au gîte pour une petite sieste avant de retourner à l'anse Crawen pour une séance de PMT (en tenue "de circonstance" mais pas sur la plage, seulement une fois dans l'eau et un peu éloigné de la plage : pas mal ). Anne-Marie repère un énorme poulpe et Christophe ne résiste pas à l'envie d'aller le titiller avec la main. Le poulpe s'enfuit dans un énorme nuage d'encre (ce n'est pas bien de stresser les animaux comme ça !). Nous observons ensuite des poissons coffres, une sole carrelée et quelques belles gorgones.

En fin de journée, nous retournons au bourg pour rendre le scooter et passer chez un photographe pour avoir un avis : pour lui, c'est simple, l'appareil n'est pas tropicalisé et l'humidité nous joue un mauvais tour. Il n'y a qu'à le laisser les tripes à l'air et voir s'il fonctionne à nouveau. Sinon, il n'y a qu'à faire les photos avec un réglage approximatif (ce que font les jetables ; ça sert d'avoir un mode entièrement manuel). Nous passons voir au restaurant s'il y un espoir d'avoir une langouste : non...

Samedi 31 janvier : PMT, sieste...

Le matin, nous n'allons faire qu'un rapide plouf à la plage du pain de sucre, nous n'avons même pas pris les palmes. Car nous avons décidé de passer au restaurant derrière le club de plongée pour commander, pour le lendemain, des langoustes (nous n'avons pas tout compris : une langouste de 500 gr par personne ou pour tous les deux ?). Ca sera déjà ça de pris (au moins, un petit réconfort face à l'appareil photo qui refuse toujours d'obtempérer). Nous faisons ensuite quelques courses au bourg : un poulet rôti pour le soir et des tourments d'amour à la noix de coco (c'est étouffe-chrétien, ce truc), avec des sandwichs pour midi.

Après la sieste, nous retournons, quand même, à la plage du pain de sucre pour une séance de PMT : serpent marin, gris à taches blanches (certainement une serpentine, mais nous n'avons acheté le guide des poissons des Antilles qu'au retour à Pointe-à-Pitre). Par contre, le vent a changé de direction, la visibilité n'est plus aussi bonne que les jours précédents. Avant de quitter la plage, nous passons voir celle de l'autre côté de la maison au pied du pain de sucre : il y a bien des cocotiers auxquels nous pourrions accrocher le hamac, mais la plage est assez sale, avec des morceaux de verre.

Dimanche 1er février : PMT, sieste... (re)

Après le petit déjeuner, nous descendons à notre plage, à nous, au pied du pain de sucre pour faire trempette, bronzette, trempette, bronzette... Un pêcheur a ramené des lambis et il est en train de vider les coquilles sur le quai en béton. Une petite murène, cachée dans une faille, en profite pour récupérer les restes.