Dimanche 25 Janvier : (suite & fin)
Juste après le passage par le club de plongée, nous nous abritons à sous l'arrêt de bus car une seconde averse pimente le trajet de retour au gîte. Heureusement, elle ne dure pas et nous rejoignons sans nous mouiller le gîte pour une bonne sieste (pour Anne-Marie) et une séance de lecture (pour Christophe). En fin de journée, nous retournons à notre plage au pied du pain de sucre pour une nouvelle séance de PMT (et quatre vidages de masque réussis pour Anne-Marie). Séance qui sera suivi d'un verre de punch coco, cela va sans dire.
Lundi 26 Janvier : PMT, sieste et punch coco (bin, oui)
Le matin, nous passons au bourg acheter des fruits : pas d'avocat ! Quel dommage alors que les avocats tropicaux sont si bon. Nous achetons quand même un melon, un ananas bouteille et des bananes. Nous passons à la "Douceur des Îles" voir si la restauratrice a pu trouver une langouste : et non ! Là, aussi ça ne semble pas être la bonne saison. Pour le repas du midi, nous nous contentons donc d'un sandwich chaud (et gras) acheté dans une rôtisserie près du débarcadère. Mais nous finissions quand même ce repas par un milkshake (ou plutôt yaourt secoué) à la banane "chez Cécile" (c'est juste en face du marché aux fruits, là où Cécile est allée acheter les bananes pour le milkshake).
Vers 1 heure de l'après-midi, nous sommes de retour au gîte pour une nouvelle sieste, avant la séance de PMT, à deux heures trente de l'après-midi, sur la plage du pain de sucre. Une heure avec les seiches, les poissons coffres à points blancs sur fond noir, etc.... Alors que nous sommes dans l'eau, une bonne averse nous tombe dessus : la pluie rebondit sur la surface, c'est assez insolite. L'averse ne dure que 5 minutes, juste le temps de faire fuir les touristes de la plage, avant le retour d'un grand soleil. Après la séance de PMT, Anne-Marie préfère rester sur la plage, tandis que Christophe entreprend de contourner le pain de sucre à la palme. De gros poissons perroquets s'abritent dans les gros éboulis au pied du pain de sucre, éboulis qui sont déjà à plus de 5 mètres de profondeur. A 17 heures, nous rentrons de la plage et à 19 heures, nous sommes prêts pour aller nous coucher : nous avons déjà fini de manger, après avoir bu, bien sûr, le petit verre de punch coco.
Mardi 27 Janvier : PMT, sieste et punch coco (encore )
Vers 9 heures 30, nous partons pour le bourg. Nous passons par la plage du figuier : il n'y a pas beaucoup de monde, mais il a beaucoup de vagues, impossible de faire du PMT en sécurité. Au bourg, nous achetons des boudins de poissons à deux dames au bord de la route (préparation 100 % artisanale, ils devraient être bons), puis nous passons boire deux jus de fruit à notre cantine. Nous passons ensuite au syndicat d'initiative pour savoir où se cache la plage de Pompierre : à 20 minutes, à pied du bourg, derrière le bourg. Quand nous y arrivons, nous déchantons un peu : des bus débarquent les papis mamies qui envahissent la plage par dizaines. Le site est enchanteur avec les cocotiers, mais très touristique quand même avec les tables sous les cocotiers. Des récifs de corail effleurent la surface à quelques centimètres sous l'eau. Les patates de corail abritent beaucoup de poissons, mais aujourd'hui, il y a pas mal de vent et beaucoup de vagues (moins qu'à la plage du figuier, quand même), si bien que la visibilité n'est pas très bonne.
Après s'être séchés, nous passons manger à notre cantine : assiette Antillaise composée de boudin noir, boudin de poisson, pâté de poisson, gratin de christophines, salade, tomate et des accras. Délicieux ! Par contre, nous avons pris aussi deux planteurs. Ils se buvaient comme du jus de fruit, sauf qu'il y avait du rhum, beaucoup de rhum même, que nous n'avons pas su le débusquer derrière le jus de goyave (qui masque le goût du rhum, un truc du patron). Après un retour lamentable à notre gîte, en plein cagnard, nous entamons une sieste d'une heure et demie pour laisser passer les effets du planteur.
En fin de journée, nous retournons à notre plage qui est envahie de touristes ! Un gros promène-couillon vient de déverser sa horde sauvage, il n'y a presque plus de centimètres carrés de sable pour poser notre serviette. Dans un sens, nous nous en foutons : nous ne faisons que poser nos affaires avant de partir pour une longue séance de PMT autour du pain de sucre. Nous repérons un beau poisson papillon mais aussi une murène, morte, à une dizaine de mètre de la plage. Nous avons pris l'appareil photo jetable et néanmoins étanche : nous verrons bien si ça rend quelque chose.