Les pins colonnaires de la baie des tortues à Bourail

Jeudi 21 octobre : Magasinage à Amsterdam !

La veille, comme des grévistes ont bloqué l'aéroport de Toulouse vers 7 heures du matin, nous avons réservé le taxi pour 5 heures du matin. Les grévistes ont certes raison de s'opposer à Zébulon 1er mais pas de nous bloquer, nous, pour partir en vacances car, là, fin octobre, on ne dirait pas, mais ce sont nos vacances d'été ! A 5 heures 20, le taxi nous dépose à l'aérogare sans encombre. Et là, surprise : le vol pour Amsterdam n'est pas ouvert à l'enregistrement, il est suspendu. Au hasard des conversations, nous apprenons qu'il s'agit d'une grève (surprise) du contrôle aérien (dans la semaine, nous avions essayé d'imaginer un plan B pour rejoindre Amsterdam, un plan B qui consistait à passer par l'Espagne mais avec une grève du contrôle aérien français, notre plan B n'aurait pas pu fonctionner car l'avion n'aurait pas pu passer au dessus de la France).

Finalement, le vol est ouvert et nous décollons à 8h15 au lieu de 6h55, après une demi-heure d'attente dans l'avion. Heureusement, nous avons largement le temps (nous ne prévoyons jamais moins de deux heures pour une correspondance), si bien que nous faisons le tour des boutiques de l'aéroport d'Amsterdam (nous traversons l'aérogare, quoi).

Tout doucement, la salle d'attente se remplit de Japonais. Puis, une hôtesse annonce le début de l'embarquement, rangée de sièges par rangée de sièges (disons, la classe affaire et le fond de l'avion d'abord, puis tout le reste...). Les Japonais sont très disciplinés, ils restent assis attendant patiemment leur tour (c'est très surprenant, parce que sur ce point, le Néerlandais n'est pas vraiment plus discipliné que le Français qui s'amasse aussitôt, quelque soit son numéro de siège, devant les guichets dès que l'embarquement est annoncé ou même avant). Les Japonais attendent même trop patiemment car une hôtesse est obligée de leur faire signe de se lever.

L'aéroport d'Amsterdam a ceci de particulier qu'il faut passer le contrôle de sécurité juste après les guichets d'embarquement (généralement, les guichets d'embarquement sont la dernière étape à passer avant de monter dans l'avion). Alors qu'à Toulouse, l'agent de sécurité avait voulu voir le flash photo sous-marin, là, ça passe comme une lettre à la poste (nous avons compris : l'agent de sécurité français n'est pas plus sécuritaire que les autres, il est surtout très curieux). On ne nous demande même pas de passer dans le scanner corporel par lequel quelques personnes doivent néanmoins être auscultées aux rayons X.

Nous décollons à l'heure pour le plus long vol que nous n'ayons fait. Prochaine escale : Osaka au Japon. Pour le repas, il n'y a plus de choix. Nous avons donc un menu japonais, avec quelques "aliments" pas trop mauvais et d'autres "aliments" aux saveurs étranges, venues d'ailleurs, en particulier des pâtes vertes... Nous espérons bien, un jour, visiter le Japon, mais cette introduction (certes aérienne) de la cuisine japonaise nous laisse dubitatifs ! Malheureusement pendant le vol, nous n'arrivons pas à dormir, le voyage qui ne fait que commencer, va être long, très long...