Vendredi 22 octobre : "Kon'nichiwa Ōsaka" !

Nous atterrissons à 2 heures du matin, euh, pardons, à 8 heures de matin, complètement dans le cirage. Avant de passer un nouveau contrôle de sécurité pour rejoindre la salle d'embarquement, les passagers pour Nouméa sont pointés sur un listing. Nous confirmons l'hypothèse quant à la curiosité des agents de sécurité français, car les agents japonais ne s'inquiètent pas du contenu du sac photo. Par contre, une Française a quelques soucis et fait un esclandre au contrôle de sécurité où ils ne veulent pas laisser passer sa canne à pêche qui est passée sans problème à Amsterdam.

Nous rejoignons au plus vite la salle d'embarquement. Il y a seulement quelques boutiques dans la partie de l'aérogare où nous sommes et aucune boutique d'électronique. Un restaurant présente sa carte sous forme de reconstitutions, en plastique, d'assiettes remplies d'aliments divers. Heureusement, nous n'avons pas faim. Même les morceaux de calamars grillés sous sachet ne nous donnent pas envie.

Après, l'arrivée d'un vol Air France en provenance de Paris - Charles de Gaulle, nous embarquons (un peu dans le désordre, il faut le dire) à 12 heures dans l'A-330 d'Air Calin. Cette fois, nous avons deux places "toutes seules" entre le hublot et le couloir, c'est bien plus pratique que dans le B-777. Le repas est plus standard, ça nous convient mieux. Alors, qu'il aurait fallu essayer de rester éveiller, nous passons la plupart du vol à dormir ou, du moins, à somnoler jusqu'à l'arrivée à La Tontouta avec 40 minutes de retard.

Après le contrôle de police passé rapidement, nous attendons longtemps l'arrivée nos bagages sur le tapis. Nous voyons d'abord passer ceux des Japonais, au design et couleurs étonnantes, puis ceux des passagers du vol Air France et enfin les nôtres. Pendant ce temps, Anne-Marie est allée échanger quelques euros contre des francs CFP : ce sont des gros billets, un peu comme les anciens francs (que nous n'avons jamais connus).

Une longue file d'attente s'est formée pour passer les douanes. Une dame, au look très "bourgeoise", décide alors de doubler tout le monde. Un douanier a remarqué cette incivilité et lui demande de passer à la vérification des bagages. Bien fait ! C'est incroyable comme ça peut faire plaisir, un tout petit plaisir certes, mais quand il n'y a pas de gène, il n'y a pas de plaisir ! La gène pour cette bourgeoise, le plaisir pour nous .

Juste après le contrôle de la douane, nous passons le contrôle phytosanitaire (interdiction totale de ramener des plantes sur le territoire). L'agent nous demande si nous avons du matériel de randonnée ou de camping dans nos gros sacs. Nous lui répondons que nous n'avons que du matériel de plongée. Il reste dubitatif. Christophe précise alors qu'il s'agit de nos combinaisons et gilets stabilisateurs, il nous laisse passer. Ouf, un contrôle de nos valises aurait pris du temps.

Nous récupérons ensuite une Yaris grise, avant de prendre la direction l'hôtel, en espérant ne pas nous perdre et tourner en rond pendant deux heures comme lors de notre dernier voyage. Heureusement, celui-ci est à moins de 2 kilomètres de l'aéroport, la chambre est équipée d'un grand lit, avec une bonne literie.

Anne-Marie n'est pas fatiguée et, alors qu'elle ne le fait jamais à la maison, elle commence à regarder "Koh Lanta" au Vietnam : l'épreuve du jour est une course d'orientation qui ressemble à une promenade de santé à travers une forêt peu dense. Nous sommes pliés de rire. Christophe entend à peine le vol Air Calin repartir (dans 3 semaines, nous serons dans cet avion, zut !) et s'endort rapidement, tout comme Anne-Marie qui vient d'arrêter la télé.

Samedi 23 octobre : Choucroute au pays des Broussards...

A 7 heures du matin, nous sommes déjà réveillés après une bonne nuit de sommeil. Nous déjeunons à l'hôtel : il s'agit d'un buffet standard comme dans la plupart des hôtels, avec croissant, jus de fruit, céréales, etc... Nous en avons pourtant pour 3.100 francs CFP pour nous deux, soit 25 euros, cela donne une idée de ce qui nous attend.

Après le petit-déjeuner, nous prenons directement la direction de Bourail. Nous nous arrêtons dans une "épicerie / station essence" pour acheter du jus de fruit de la marque "jus d'Oro", une sorte de Banga amélioré, mais pas à la hauteur des "Caresses Antillaises", les jus de fruit que l'on trouve en Martinique ou en Guadeloupe. De toute façon, il n'y a pas trop le choix et les jus d'Oro sont ce qu'il y a de mieux en Nouvelle-Calédonie en matière de "boisson sucrée" (dans les jus d'Oro, il y a du sucre oui, mais pas trop , parce que dans ces jus d'Oro, il y a de l'eau, oui mais un peu trop tout de même ).