Lundi 25 octobre : (suite & fin)

Avant de rentrer à notre bungalow, nous passons faire des courses pour le pique-nique du soir et les petits déjeuners. Il faut dire que nous n'avons strictement rien pour faire à manger (vraiment pas terrible, le gîte "Ka Waboana" à Hienghène) et que nous ne comptons pas aller manger à nouveau au Koulnoué (sinon, ça sera avec des coquillettes que nous allons fêter Noël et Pâques). Pour ce soir, ça sera boîte de pâté breton et baguette de pain et au petit-déjeuner, pain d'épice avec de la crème dessert longue conservation arrivée de métropole ! Ce n'est pas bien grave, nous survivrons.

Le principal, c'est que le soleil soit de retour et que la vue depuis le point de vue à l'entrée de Hienghène (en venant du le sud) est absolument magnifique : au sud, les rochers de Lindéralique, sous nos yeux, le rocher dit de la "Poule Couveuse" (qui ressemble sérieusement à une poule couveuse) et au nord de la baie, le rocher dit du "Sphinx" (la ressemblance est moindre) . La baie de Hienghène est magnifique, avec le village niché au fond, le long de la rivière. Nous partons ensuite vers le sud, voir les rochers de Lindéralique de plus près. Le meilleur point de vue est depuis un camping, au bord de la lagune de Lindéralique : une passerelle au dessus des flots a été installée et nous profitons au mieux de la vue sur les rochers.

Nous continuons ensuite notre route vers le sud, pour refaire le plein à la station essence, située dans la commune de Hienghène mais à 20 km du centre du village. Au retour, le soleil est de nouveau caché par les nuages, mais nous nous arrêtons quand-même à nouveau au point de vue : la vue est un si belle, bien mieux que depuis notre bungalow.

Météo de la journée :
Magnifique crachin breton au lever, la pluie s'arrête vers 8 heures du matin. Quand nous embarquons sur le bateau, il y a même un tout petit coin de ciel bleu. En partant vers le large, nous nous rapprochons d'une belle éclaircie qui sera au dessus de nos têtes à la sortie de la première plongée. Après la seconde plongée, l'éclaircie est de plus en plus grande et surtout, elle nous suit jusqu’à Hienghène ! Bel après-midi ensoleillé (avec quelques nuages quand-même) mais ça se recouvre vers 16 heures et il pleut vers 20 heures.

Mardi 26 octobre : Crabe de palétuvier !

Anne-Marie râle car Christophe est déjà réveillé à 6 heures du matin et il fait du bruit alors que nous n'avons mis le réveil qu'à 8 heures du matin. Mais une longue journée nous attend (ça, nous ne le savions pas encore) et à 8 heures du matin, nous démarrons la voiture pour notre long périple dans le nord. A peine avons nous fait un ou deux kilomètres que nous nous arrêtons déjà, au point de vue à la sortie de Hienghène. Celui-ci donne principalement sur le rocher du Sphinx et sur toute la baie avec la "Poule Couveuse" au loin. C'est vraiment joli (dommage que ce soit un peu à contre-jour en ce début de matinée).

Après une quinzaine de kilomètres, nous arrivons au bac de la Ouaïème, le dernier bac en activité de Nouvelle-Calédonie. C'est assez magique, car nous n'avons plus l'habitude de prendre un bac. Le paysage autour du bac ajoute beaucoup à la magie des lieux. Au pied du Mont Panié, le plus haut sommet de Nouvelle-Calédonie, la vallée de la Ouaïème est assez encaissée, un peu comme un glen écossais, mais avec une végétation exubérante, ce qui la différencie d'une vallée de l'ancienne Calédonie.

Sur la route, il faut vraiment faire attention aux petits ponts à une seule voie, qui traversent les embouchures des petits cours d'eau. Il faut bien conserver les yeux sur la route, le conducteur n'a pas le droit de regarder les cascades formées par ces cours d'eau sur la montagne comme la grande cascade de Tao ou la cascade de Colnett.

Une fois que l'on quitte le massif du Mont Panié, les paysages changent à toute vitesse. Les montagnes sont beaucoup moins hautes, elles ne retiennent plus les nuages (ce qui n'est pas le cas du Mont Panié). La route traverse de grandes cocoteraies avant d'arriver à Balade, connue par son église, Ste Marie de Balade, où s'est tenue la première messe en Nouvelle-Calédonie (d'après le guide, les églises calédoniennes ont souvent été construites là une première messe a été tenue). Après Balade, la route oblique sur la gauche pour monter au col de l'Amos. Cette prise de hauteur permet de découvrir le lagon et la barrière de corail : quel spectacle !