Vendredi 29 octobre : (suite & fin)
Nous pouvons passer à l'étape suivante, c'est-à-dire trouver une sangle de palme. Premier magasin, celui indiqué par "Babou Plongée" : "Marine Corail". Le magasin n'est pas trop mal achalandé, mais ils ne font pas la marque Beuchat et leur sangle ne s'adapte pas à notre palme. Ils nous indiquent un autre magasin qui lui vend du matériel de chasse sous-marine mais qui n'a que des palmes chaussantes. Il ne reste que la STIM, l'atelier qui passe les ré-épreuves des bouteilles de plongées en Nouvelle-Calédonie. Nous étions justement passés devant le matin en arrivant à Nouméa. En cherchant un peu dans des caisses, l'employé de la STIM finit par trouver une sangle qui s'adapte à la palme d'Anne-Marie, elle est sauvée !
Nous revenons ensuite au centre-ville. Nous passons à la poste pour acheter 13 timbres (pour 13 cartes postales, 13 comme l'étage de l'hôtel, nous n'avons pas intérêt à être superstitieux ). Les timbres n'ont pas de tarifs préférentiels pour la métropole, c'est le même prix que pour le Chili. Puis, nous recherchons les locaux du club de plongée où nous avons réservé, pour ne pas avoir à le chercher à 6 heures du matin. Au grand magasin de plongée où nous sommes repassés pour acheter un petite lampe de plongée (la nôtre ne veut plus s'allumer et dans les canyons, c'est bien pratique), ils ne connaissent même pas le club. Nous repassons par l'agence de voyage pour profiter de leur connexion internet : pas beaucoup plus d'information et ça ne dit rien à Mr Chung et son assistante. Ne sachant que faire, nous décidons qu'il est temps de boire un coup à une terrasse de café. De plus, ce café a une connexion wifi, gratuite si on demande le code d'accès. Nous refaisons donc un tour sur le site du club de plongée, histoire de bien décortiquer tous les mots de la page internet du club. Cela nous a bien aidés et avec un peu de persévérance, nous finissions par trouver leurs locaux, enfin, le container recyclé.
Il ne nous reste plus qu'à faire les courses pour manger à l'hôtel où nous avons un appartement avec une cuisine équipée d'un micro-onde et d'un frigo (le grand luxe). Nous tentons le supermarché casino du centre-ville. Nous sommes sidérés : il n'y a presque aucun produit fabriqué en Nouvelle-Calédonie. Tout vient de métropole, même les yaourts qui arrivent par avion comme le précise l'étiquette sur le rayon frais. C'est à 20.000 années lumière de ce que l'on peut trouver sur l'île de la Réunion, île presque 8 fois plus petite que la Nouvelle-Calédonie, mais aussi 8 fois plus peuplée.
Nous finissions bien par trouver des yaourts locaux de marque "Tennesse Farm" (elle ne met pas vraiment en avant son origine calédonienne, cette marque) et un quatre-quarts fabriqué lui aussi en Nouvelle-Calédonie. Au rayon traiteur, nous trouvons quelques recettes "locales" comme du porc au sucre. A la caisse, l'addition est aussi salée que le porc est sucré. La Nouvelle-Calédonie n'est vraiment pas le paradis pour le porte-monnaie (d'ailleurs, le paradis ressemble certainement à une île qui rassemble le lagon calédonien, les montagnes Réunionnaises et la cuisine Antillaise).
Après cette journée de courses diverses, nous décidons d'aller déguster un cocktail à base de rhum sur la baie des citrons. 2.500 francs CFP : c'est certain, à Noël, ça sera coquillette ! Pendant que nous enregistrons nos notes pour la journée, nous entendons le bruit un feu d'artifice tiré depuis l'île aux canards. C'est à quelle occasion ? Entre la musique des boîtes de nuit et des crissement de pneus sur le boulevard, il y a un peu de bruit dans le quartier, mais le double vitrage de l'appartement nous permet de passer une bonne nuit, dans un lit confortable, ça c'est vraiment le luxe.
Météo de la journée :
Journée toute grise mais les essuie-glaces n'ont pas fonctionné, une chance !
L'anse Vata à Nouméa, Côte d'Azur