Depuis le pont de Mouli
Lundi 1er novembre : Bleu, Blanc, Vert !
C'est vraiment trop dur les vacances : nous levons aux aurores pour prendre l'avion à Magenta. Nous avons pris de la marge car les jours précédents, le parking était sur-bondé. Mais par chance, il reste 3 places quand nous arrivons (pas une de plus). Nous laissons la clef de la voiture dans la boîte aux lettres du loueur. Celle-ci se trouve sur un grand panneau sur la droite du grand hall de l'aérogare, avec toutes celles des autres loueurs. A 7 heures du matin, les guichets d'enregistrement ouvrent. Nous n'avons que 2.700 francs CFP de suppléments pour les bagages en soute, mais l'agent d'Air Calédonie nous demande aussi de vérifier nos sacs cabine où nous avons tout le matériel photo. Normalement, nous n'avons droit qu'à 3 kg par sac (et un seul sac par personne) mais les nôtres sont bien plus lourds. Si bien que nous devons aussi payer un supplément forfaitaire de 1.400 francs CFP par sac, soit un prix du kilo supplémentaire du double de celui en soute. Pour les vols suivants, nous mettrons plus de choses en soute.
Le vol en ATR 72 dure une trentaine de minutes. Nous passons rapidement au dessus des nuages après le décollage si bien que nous ne voyons pas grand chose de Nouméa. Quand nous arrivons à proximité d'Ouvéa, Anne-Marie croit voir de loin l'île, mais ce n'est qu'un nuage qui forme l'illusion. Pourtant, quelques minutes plus tard, nous apercevons bien l'île et son magnifique lagon. Nous passons pratiquement à l'aplomb du pont de Mouli, c'est à couper le souffle !
Le pont de Mouli
L'aérogare d'Ouvéa est vraiment minuscule. Pour récupérer les bagages, il faut sortir du bâtiment et passer au comptoir ouvert sur l'extérieur. Nous repérons le loueur de voiture mais "Caledonia Spirit" a fait une petite erreur dans la réservation. Ils ont indiqué que l'on arriverait à 16h40, alors qu'il n'est que 9h40. Le loueur n'a donc pas ramené de voiture à l'aérodrome. Nous partons avec lui rejoindre leur local à un ou deux kilomètres de là, juste devant le lagon d'Ouvéa d'un bleu magique. Comme il n'y avait plus de voiture "standard" disponible, nous récupérons une Chevrolet, minuscule, dans un état de dégradation assez avancé. Heureusement, elle roule encore bien, même si le lève-vitre côté passager nous lance un cri de détresse à chaque fois que nous descendons la vitre.
Nous prenons donc la direction de Mouli, au sud d'Ouvéa. Quand nous arrivons au pont de Mouli, c'est le choc ! Heureusement, ce n'est qu'un choc visuel, nous en prenons plein la vue. De chaque côté du pont, c'est une véritable féerie
, surtout la vue vers l'est, avec les falaise de Lékiny, la passe de Lifou et l'île de Fayawa. Il y a là un dégradé de bleus que nous n'avons vu nulle part ailleurs. Il y a aussi la blancheur incroyable du sable et le vert de la végétation. Magique !