Lundi 1er novembre : (suite & fin)

Nous faisons quelques photos mais nous ne pouvons pas nous éterniser, nous avons encore tous les bagages dans la voiture. Nous parcourons les derniers kilomètres pour rejoindre la tribu de Mouli où nous avons notre gîte. La paillote vient tout juste d'être préparée et nous y déposons nos affaires. Celle-ci est pratiquement sur la plage, côté lagon. Le sable est si blanc, si fin ! Trop fin d'ailleurs, car il colle sous nos pieds et nous en mettons partout dans la paillote. Il va falloir passer le balai souvent car le matériel photo ne va spécialement apprécier ce sable.

Pour manger, nous retournons vers le pont de Mouli. Quelques centaines de mètres avant le pont, une Mélanésienne tient un petit snack, "Chez Fassy", où elle propose une assiette avec du poulet, du riz et des légumes. Avec deux Coca-Colas, nous n'en avons que pour 2.020 francs CFP (très précisément). Après le repas, nous montons en voiture jusqu'au nord de l'île, à St Joseph. Nous passons devant le monument des 19, en hommage aux Kanaks morts lors de la tragique prise d'otages de 1988. Au retour, nous nous arrêtons après le col du casse-cou. Un petit parking a été aménagé et de là, il est possible d'admirer les vagues venant se fracasser contre les rochers d'origine corallienne. Nous nous arrêtons aussi près du ponton de débarquement du bateau qui ravitaille l'île, pas grand chose à voir.

Nous revenons ensuite à Mouli pour faire une petite sieste, nous manquons un peu de sommeil. Vers 16 heures, nous rejoignons le pont de Mouli pour une séance de PMT (côté lagon car côté falaise de Lékiny, c'est une réserve et il n'est pas permis d'y nager). Par malchance, nous ne voyons pas grand chose à part du sable, si bien que nous revenons au gîte pour nager dans le lagon. Des algues (vertes) y perturbent un peu la baignade (ces algues se développent souvent en janvier, c'est-à-dire bien plus tard dans l'été, mais le mois de septembre a été si chaud que celles-ci sont déjà présentes).

Le midi, nous avions réservé le repas du soir pour manger au gîte. Ce soir, c'est poisson, riz et maïs tout droit sorti d'une boîte de conserve, avec d'autres crudités. En dessert, on nous amène un petit ramequin rempli de tranches de bananes, de mangue et d'une crème à la noix de coco. Pas trop mauvais tout ça. Il ne nous reste plus qu'à aller admirer les étoiles. Nous sommes au bout du monde, il n'y a pas de bruit, pas de lumière, le paradis ou presque !

Météo de la journée :
Beau soleil ! A 16 heures, quelques nuages passent au dessus du lagon, lâchant quelques gouttes, mais il fait 26 °C dans l'eau et l'air est certainement plus de 28 °C, belle température pour un 1er novembre !

Mardi 2 novembre : Manta dream !

Le réveil sonne à 6 heures 30. Encore une fois, nous nous levons aux aurores. Halte aux cadences infernales ! A 7 heures 25, nous sommes au club de plongée. Le grand zodiac est stationné sur sa remorque devant une terrasse en bois, si bien que l'on met tout le matériel à bord avant sa mise à l'eau. Il a fallu palabrer un peu avec Valérie pour avoir l'autorisation de prendre notre valise à bord (celle qui protège le caisson sous-marin pour l'appareil photo avec le flash). Elle aurait eu raison de dire que si toute le monde faisait comme nous, ça ne pourrait pas aller, sauf que dans le cas précis de cette sortie plongée, sur un grand zodiac pouvant accueillir une vingtaine de plongeurs, il n'y a que trois moniteurs, 5 plongeurs expérimentés et deux baptêmes. Ca, c'est un peu le côté psychorigide de Valérie. Elle veut que tout soit comme elle a prévu. C'est comme pour les masques, elle a une boîte pour tous les ranger (y compris les masques perso). C'est bien, ça évite qu'ils trainent partout et que quelqu'un en casse un en marchant dessus, mais autour du cou, ils ne craignent pas grand chose non plus . Une deuxième session de palabre a lieu avant la mise à l'eau, à propos du plombage. Oui, leurs 12 litres acier sont lourds mais ça fait quand-même 6 plongées que nous faisons en Nouvelle-Calédonie avec notre matériel et des 12 litres acier du même poids. Elle a certes raison de vérifier le lestage de chaque plongeur pour éviter qu'il traine au fond et abime le corail mais c'est un peu trop, quand-même. Après, ce n'est pas bien grave, il n'y aucun problème lié à la sécurité, bien au contraire. Christophe ruse pour éviter de palabrer trop longtemps. Heureusement, à la sortie de la première plongée, Valérie change de comportement, ouf .