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NOUVELLE-CALEDONIE du 21 octobre au 13 novembre 2010
Voyage du 21 octobre au 13 novembre 2010
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Remarque importante : dans nos recits de voyages, nous indiquons des restaurants, des hébergements, des agences de voyage, des clubs de plongée, etc... Simplement, nous avons été satisfaits (ou pas) par les prestations offertes par ces établissements et nous voulons faire partager nos expériences. Ceci n'est pas de la publicité pour ces établissements, ce n'est que notre avis personnel !

Vendredi 5 novembre : (suite)

Pendant l'intervalle surface, le capitaine fait plonger les deux baptêmes. Ce qui nous laisse plus de 1 heure et 20 minutes d'intervalle surface. La deuxième plongée s'effectue plus près d'Easo, sur Tomoko (22 mètres / 70 min). Pour cette plongée, nous ne sommes que quatre, le "dive master" australien, la niveau 3 et nous. Fred (après être remonté chercher son ordinateur sur le zodiac) suit d'abord le récif vers l'est. La visibilité est toujours excellente, heureusement car la plongeuse niveau 3 est toujours 25 mètres derrière nous. Sur une gorgone, Fred montre un poisson fantôme Love !. Anne-Marie reste un certain temps pour arriver à faire des photos de ce poisson qui ressemble à un hippocampe barbu. Christophe nage un peu vers le large pendant qu'Anne-Marie photographie les poissons le long du récif. C'est à ce moment là que passe deux thons, un gros de plus d'un mètre de long, suivi d'un plus petit d'une trentaine de centimètres de long. Les deux poissons passent doucement au large avant de faire demi-tour et de repasser entre Christophe et Anne-Marie, à même pas un mètre de Christophe. Ils passent, en plus, tout doucement.

Fred attend alors que la palanquée se regroupe pour rentrer dans les grottes et les tunnels, parfois étroits, avec de nombreux puits de lumière qui rendent les lieux féeriques. C'est un véritable labyrinthe, heureusement, il n'y a qu'à suivre Fred qui avance tout doucement. De nombreux passages permettent de repasser vers le large, parfois barrés par d'immenses gorgones. Vers la fin de la plongée, notre niveau 3 est encore loin derrière. Avant de retourner la chercher dans les tunnels, Fred nous fait signe de tourner autour d'un piton calcaire qui remonte vers 3 mètres sous la surface. Le corail est resplendissant, plein de couleurs, bourré de "petits" poissons, comme ce poisson ballon ou ce baliste clown qui nage devant nous. Après 65 minutes de plongée, nous avons encore plus de 50 bars et nous aurions pu battre notre record de temps passé sous l'eau, mais l’autre plongeuse arrive avec le parachute de Fred. Il nous faut remonter (et les baptêmes avaient un peu froid à attendre sur le bateau), pourtant Anne-Marie est toujours attirée vers le fond. C'est vraiment l'un des plus beaux spots de plongée que nous avons fait depuis le début du séjour, même si nous n'avons pas vu de requin (un poisson fantôme, c'est loin d'être courant). C'est simple, un seul club, moins de 10 plongeurs par jour, la nature est préservée.

A 15 heures, après avoir récupérer notre matériel de plongée qui était dans la remorque du club coincée à côté du ponton (il faut dire qu'avec le paquebot de croisière, c'est un peu le cirque autour du ponton : des Mélanésiens en habit "traditionnel" défilent devant les touristes, il y a des stands de tressage de cheveux, des crabes de cocotier sont tenus en laisse, les locaux proposent de l'exotisme à des touristes qui en réclament, mais tout ça a quand-même un petit côté bidon Vexé ! ; après, il faut surtout voir le bon côté des choses, ça rapporte aux locaux, ce qui est très important dans une île où le chômage bat des records, si chacun y retrouve son compte tant mieux), nous profitons du cirque pour acheter de quoi grignoter (4 crêpes et de la boisson gazeuse à la mangue) avant de retourner à notre gîte pour rincer le matériel de plongée (dans les douches, pas très pratique, mais en attendant qu'Annabella se soit correctement installée, on ne pouvait pas faire mieux). Nous étendons tout le matériel sur les transats devant la case, mais avec l'humidité, rien ne sèche, même les gouttes d'eau sur le plastique des tubas campent sur leur position.

Après avoir vérifié que les photos d'Ouvéa étaient bien sauvegardées sur le disque dur, Christophe libère la place sur la carte mémoire de l'appareil photo au moment où l'ordinateur décide d'arrêter toute activité ! Nous nous demandons bien si un jour nous allons pouvoir revoir la photo du poisson crapaud de la Pointe de Mouli. Nous avons bien un disque dur externe pour faire une sauvegarde, mais nous n'avons pas encore eu le temps de la faire. Après, c'est le flash sous-marin qui fait quelques misères à Christophe. Décidément que ce passe-t-il aujourd'hui ? Pour le flash, c'est juste parce que Christophe n'avait pas repositionné le bouton sur la position TTL après le rinçage ; pour l'ordinateur, ce n'est malheureusement pas qu'un réglage :-$.

Nous sommes les premiers à entrer sous le grand faré pour le repas du soir, il n'y a que la serveuse de Jeannette qui prépare la table. Nous discutons avec elle. Alors qu'elle habite à quelques kilomètres d'Easo, elle n'a jamais vu de paquebot. Elle a vécu à Nouméa avec ses parents, mais ne supportant plus la ville, elle a préféré revenir vivre chez sa grand-mère sur Lifou d'où elle est originaire. Ce soir, en entrée, nous avons de la salade de papaye verte, servie avec des morceaux de sashimi (de la cuisine japonaise ; nous avons apprécié). Puis, on nous amène le crabe (ou les crabes) de cocotier. Il y a des pinces et pleins de pattes bien remplies. C'est bon, très bon.

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"Lifou (2 / 6)"
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