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NOUVELLE-CALEDONIE du 21 octobre au 13 novembre 2010
Voyage du 21 octobre au 13 novembre 2010
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Remarque importante : dans nos recits de voyages, nous indiquons des restaurants, des hébergements, des agences de voyage, des clubs de plongée, etc... Simplement, nous avons été satisfaits (ou pas) par les prestations offertes par ces établissements et nous voulons faire partager nos expériences. Ceci n'est pas de la publicité pour ces établissements, ce n'est que notre avis personnel !

Vendredi 5 novembre : (suite & fin)

La chaire du crabe de cocotier est ferme, un peu plus sèche que celle du crabe de palétuvier que nous avons mangé à Poingam. Le crabe est servie avec du riz et des légumes mais nous y touchons à peine. En dessert, nous trouvons encore un peu de place pour de la glace.

couvert

Météo de la journée :
Le matin, la pluie nous accompagne jusqu'à Easo. Heureusement, elle s'arrête vite, sauf que les nuages campent sur leur position (très timide éclaircie pendant la seconde plongée). Il faut chaud, très chaud et très humide : même le matériel de plongée en plastique ne sèche pas.

Samedi 6 novembre : Eloi est fin saoul...

Après un réveil matinal, nous partons en direction du sud. Nous comptons bien faire les 4 points cardinaux de l'île dans la journée, en commençant par la plage de Luengoni. Un peu avant Jozip, un individu fait du stop d'une manière assez particulière : il se met au plein de milieu de la route. Il nous fait peur ce toréador routier ! C'est difficile de savoir si c'est quelqu'un qui a besoin d'aide ou un détrousseur de grand chemin ou nous ne savons quoi d'autre. Christophe s'arrête à sa hauteur, prêt à repartir. Il vient alors se présenter à la portière, il s'appelle Eloi, il est fin saoul (il n'est que 8 heures du matin), il se parfume plutôt à la "Number One" qu'au n° 5 et il cherche simplement une voiture pour faire du stop. Après avoir vérifié qu'il ne transportait rien de dangereux (genre coupe-coupe), Christophe le fait monter à l'arrière de la Twingo, mais sans remettre sa ceinture de sécurité, au cas où, pour ne pas être entraver par la ceinture. De toute façon, si nous tombons sur des gendarmes, l'alibi est sur la banquette arrière. Eloi nous raconte que personne n'a voulu le prendre en stop depuis le matin (non, sans blague ? Les autres ont vu venir de loin cet hurluberlu), qu'il a fait 10 km à pied depuis Wé (et peut-être même le double car ce n'est pas certain qu'il ait suivi une ligne droite sur la route) et qu'il doit aller faire des brochettes pour un bingo qui se tient pas loin de Luengoni (certainement pour allumer le feu avec son haleine ?). Le bon côté des choses, c'est qu'il nous indique par où passer pour rejoindre la plage. En descendant de la voiture, il laisse rouler une canette de bière à terre... Décidément, il y a de sacrés problèmes avec l'alcool sur le territoire calédonien et ce n'est pas certain que l'interdiction de vente d'alcool le week-end soit la solution, nous en avons le contre-exemple sous les yeux.

La plage de Luengoni est grande, bordée de rochers d'origine corallienne, avec un îlot un peu au large. Le cadre est paradisiaque, sauf que le ciel est gris, tout gris... Nous continuons donc notre route vers le sud de l'île. Le prochain arrêt se fait au niveau de Mu, une grande baie bordée d'une plage. C'est très beau, ça serait le paradis s'il y avait une pointe de soleil. En retournant à la voiture, une dame passe à notre niveau. Anne-Marie lui propose de la prendre en stop, ce qui surprend la dame car elle n'a rien demandé. Sabre à la main, elle se rend à la chefferie défricher le terrain pour la plantation d'ignames. Nous avons le temps, nous faisons un petit détour pour la conduire à la chefferie. Sur la route, nous croisons trois dames de sa connaissance se rendant en grande tenue à la messe (un samedi matin ?). Elles parlent dans leur langue mais nous comprenons bien qu'elles parlent de nous, ces touristes bizarres qui prennent de force des gens en stop. Nous déposons ensuite la dame à la chefferie mais nous n'osons même pas lui demander si nous pouvons visiter la chefferie.

En arrivant au bout du monde, nous garons la voiture près d'une barrière et nous continuons à pied, en longeant les falaises de Xodre. Christophe est un peu mal à l'aise car côté terre, il y a plein de grottes et il ne veut froisser quiconque (les grottes ne peuvent être visitées qu'avec un guide local). Anne-Marie continue d'avancer sur le sentier mais celui-ci est de moins en moins marqué. Nous nous arrêtons près d'un grand renfoncement dans la falaise, le chemin ne semble pas aller plus loin. Au retour près de la voiture, Christophe voit au large une zone couverte d'écume. Anne-Marie lui demande ce qu'il a vu quand, au même instant, une raie manta saute hors de l'eau à l'endroit même où il y avait de l'écume. Anne-Marie distingue nettement les deux extensions que la raie a de chaque côté de la tête. Elle doit être énorme car cela s'est passé à plus de 100 mètres de la côte.

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"Lifou (3 / 6)"
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