-- Retour acceuil --
-- Retour carte --
-- Calendrier, jeu, etc... --
-- Nous contacter --
-- Nous suivre sur Facebook --
-- Photos de Plongées --
-- Photos de Week-ends --
-- fourre-tout de Voyage --
NOUVELLE-CALEDONIE du 21 octobre au 13 novembre 2010
Voyage du 21 octobre au 13 novembre 2010
-- Retour sommaire --
Remarque importante : dans nos recits de voyages, nous indiquons des restaurants, des hébergements, des agences de voyage, des clubs de plongée, etc... Simplement, nous avons été satisfaits (ou pas) par les prestations offertes par ces établissements et nous voulons faire partager nos expériences. Ceci n'est pas de la publicité pour ces établissements, ce n'est que notre avis personnel !

Samedi 6 novembre : (suite)

Comme une timide éclaircie nous accompagne depuis les falaises de Xodre, nous nous arrêtons tout au début de la plage de Luengoni, près d'une rampe en béton pour mettre les bateaux à l'eau. Le béton est recouvert d'algues très glissantes. Anne-Marie tombe alors sur son postérieur, tenant son caméscope à bout de bras. Il n'y a pas de mal, mais elle n'arrive pas à se remettre debout. Christophe avance vers elle pour l'aider mais il glisse à son tour. Cette fois, moins de chance, l'appareil photo qu'il a autour du coup, rebondit sur le béton. Heureusement, plus de peur que de mal, seule la petite ficelle qui retient le capuchon d'objectif s'est coupée net sous le choc. Le bord du filtre sur l'objectif est un peu égratigné, mais rien n'est cassé, tout fonctionne. Ce n'est pas que nous voulons être superstitieux, mais depuis cet été, ça n'a pas arrêté ! Le lève-vitre de notre voiture qui nous a fait faire 200 km la vitre ouverte, le chauffe-eau qui a rendu les eaux en fin de soirée, et encore hier même, l'ordinateur qui ne supporte visiblement pas l'humidité, ça aurait été le comble si l'appareil photo s’était cassé dans la chute. Le pire, c'est que nous n'arrivons même pas à nous relever, les algues sur le béton glissent pire que de la glace. Il nous faut nous mettre à quatre pattes pour nous sortir de ce mauvais pas.

En remontant vers Wé, nous nous arrêtons dès que nous voyons un coin d'eau turquoise entre la roche corallienne, comme ce petit coin du côté de Jozip où, là encore, un brin de soleil aurait sublimé les photos. Nous prenons ensuite la direction de l'ouest de l'île. Nous évitons de passer à Peng où on nous a dit qu'un conflit coutumier entre partisans et opposants à la vente de terrains en bord de plage à des investisseurs japonais crée quelques tensions. Nous continuons donc jusqu'à Drueulu, tout au sud de la baie du Santal. On nous avait dit qu'à Lifou, s'il faisait mauvais d'un côté de l'île, il fallait se rendre sur l'autre pour trouver du bon temps. Aujourd'hui, ça ne semble pas être le cas, même si nous avons du gris plutôt clair au dessus de la grande plage de Drueulu devant l'église. De l'autre côté de la baie du Santal, c'est du gris beaucoup plus sombre qui sévit au nord de la baie.

A plus d'une heure de l'après-midi, il est trop tard pour trouver un snack. Nous nous dirigeons alors vers le restaurant Bellevue à Luecila, un peu au dessus de chez Jeannette. Avant d'arriver au restaurant, nous croisons deux métropolitains. L'un deux est coincé sur l'île : le bateau est en panne ! Au restaurant tenu par un jeune métropolitain, un z'oreille, le menu propose des plats plutôt métropolitains. Nous prenons du poisson (en espérant qu'il ne vient pas de métropole) nappé d'un crumble au fromage et servi avec du gratin de pomme de terre et de la ratatouille. C'est plutôt bon et nous nous en tirons pour pas si cher que ça : 5.600 francs CFP (46 euros) pour les deux plats très copieux, précédé de deux "téquila sunrise" en apéro (nous avons bu seulement trois verres d'alcool en 17 jours de vacances, un record de sobriété, tous voyages confondus).

Après le déjeuner, une timide éclaircie pointe son nez. Nous en profitons pour retourner au gîte mettre les combinaisons de plongée au soleil pour essayer de les faire sécher un peu (sinon, le verdict de la balance à l'aéroport va être fatal pour le porte-monnaie). Il fait aussi très chaud, très humide, nous décidons de profiter de la plage de la baie de Chateaubriand, juste devant le gîte, pour un petit bain rafraichissant. L'eau est cristalline, chaude, ça fait du bien !

Après une douche et avoir rangé les combinaisons dans la case (nous avons hésité longtemps : pluie, pas pluie ?), nous reprenons la visite de l'île. En passant devant le temple de Luecila où la paroisse organise des activités pour les jeunes, nous voyons des femmes jouer au cricket. Nous aurions bien envie de nous arrêter pour regarder le match, nous devrions facilement trouver quelqu'un pour nous expliquer les règles, mais nous voulons aussi monter voir les falaises de Jokin, le dilemme est bien cruel ! Nous décidons quand-même de monter au nord. Nous repassons par Easo où le calme est revenu, pour tenter de faire des photos. Le ciel est tout bas, la brume donne à l'endroit un côté fantomatique, mais ça ne donne rien en photo. Nous empruntons ensuite une petite route qui traverse la forêt pour rejoindre Jokin. La falaise y est vraiment spectaculaire, avec le bleu turquoise de l'eau à son pied. Mais le ciel gris gâche toujours le paysage, si bien que nous ne prenons pas la peine de descendre au pied de la falaise (il y avait plein de monde). Nous prenons la route qui retourne vers Wé en passant près de l'aéroport. Nous y allons un peu au pifomètre à cadran mobile, car les panneaux de signalisation, un peu plus présents sur Lifou que sur les autres îles, ne sont quand-même pas légion.

Page n° 38 sur 50 :

"Lifou (4 / 6)"
-- Page précédente --
-- Page suivante --
© 2025 AMVDD.FR
ATTENTION :Site testé avec Firefox, Safari et Google Chrome sur Mac OS X, iOS, Android et Windows. L'affichage du site est loin d'être optimum sur smartphone (Apple !) mais c'est comme ça et puis c’est tout (puis, sur tablette, il n'y a pas de souci) ! Le Javascript doit être autorisé et dans un ancien navigateur, vous devrez peut-être installer un plug-in, comme par exemple Quicktime, pour visionner les vidéos encodées en mpeg-4.