Dimanche 7 novembre : (suite & fin)
Nous enregistrons nos bagages. Cette fois, il faudra repayer le supplément bagage à Nouméa et l'addition est plus salée que d'habitude. Les affaires de plongées n'ont pas bien séchées et l'employé arrondit le poids de chacun de nos 3 sacs au kilo supérieur . Nous allons jeter un dernier coup d'œil pour voir si le loueur est de retour mais une dame nous apprend qu'il est à l'embarcadère du bateau (qui est donc enfin réparé). Nous lui disons que nous laisserons les clefs dans la boîte à lettre avant d'embarquer dans l'avion.
Quand nous décollons, une belle éclaircie arrive enfin sur l'île. Elle n'aurait pas pu arriver avant, celle-ci ! Sur Nouméa, c'est assez brumeux. Après avoir réenregistré les bagages, nous allons voir à pied la baie de Magenta, mais ça ne va pas pour les photos, nous repasserons. Nous mangeons un croque-monsieur à la cafétéria de l'aérogare avant d'attendre l'embarquement du vol pour l'île des Pins. Christophe discute un peu avec un monsieur qui retourne sur son île à Lifou. A priori, le temps que nous avons eu pendant ces trois petits jours semble normal. Lors de l'atterrissage sur l'île des Pins, Anne-Marie note qu'il fait beau à l'ouest, avec le soleil couchant, mais que c'est gris de l'autre côté. Nous verrons bien quelle météo nous aurons demain.
A l'accueil de l'hôtel Kodjeue, nous avons une petite frayeur : pour manger ce soir au restaurant, il faut réserver à l'avance. Heureusement, il n'est pas trop tard pour réserver, ce que fait aussitôt l'hôtesse d'accueil. Nous récupérons un bungalow "luxe" (alors que le bon d'échange précisait bien que c'était un bungalow "standard"), nous n'allons pas aller nous plaindre d'avoir été surclassés (comme à Nouméa ; sauf qu'aujourd'hui, l'hôtel ne semble pas plein, après tout ; c'est leur problème ). Inutile de préciser que le bungalow est donc très classe, avec du parquet en bois exotique, une belle terrasse, un grand lit confortable avec une moustiquaire et une climatisation que nous allumons pour l'ordinateur (pour assécher l'air). Nous tentons justement un redémarrage. Cette fois, au lieu de recouper presque immédiatement son alimentation, il reste allumé, même si nous n'avons encore qu'un écran blanc. Puis victoire, le bureau s'affiche doucement. Nous ouvrons le répertoire où nous stockons les photos. Ca fonctionne ! Nous attendons encore un peu, histoire que la chaleur dégagée par le processeur chasse toute trace d'humidité et nous branchons le disque externe pour lancer la sauvegarde. Christophe en profite pour décharger ses cartes mémoires.
Ca nous met un peu en retard pour le repas, mais il fallait le faire, dès fois que l'ordinateur nous refasse une mauvaise surprise. Pour fêter le redémarrage de l'ordinateur, nous prenons un cocktail à base de rhum (le barman n'a pas été avare en rhum), avant de commander du gratin de bénitier et une darne de dawa. Ce n'était pas mauvais du tout et pas trop cher (prix standard pour la Nouvelle-Calédonie). Nous n'avons plus qu'à aller nous coucher pour profiter du soleil du lendemain .
Météo de la journée :
A part la micro-tempête de ciel bleu au dessus de la plage de Luengoni, la pluie, la grosse pluie, nous gâche la dernière matinée sur Lifou.
Plage de Luengoni