Lundi 8 novembre : (suite & fin)

A 13 heures, nous sommes de retour dans les locaux du club. Après avoir confirmé que nous allons pouvoir plonger le lendemain, nous mettons le cap vers le restaurant. Nous mangeons en bord de piscine, avec vue sur la mer, un tartare de thon pour Anne-Marie (avec des frites ) et une salade tahitienne pour Christophe (poisson cru dans du lait de coco ; nous n'avons jamais été aussi près de Tahiti, c'est presque un plat local ). C'était très bon, surtout le tartare parfumé avec de la sauce sashimi (ça y est, on est mûr pour le Japon), c'était très copieux et nous n'en avons pour pas trop cher, 1.900 francs CFP soit 16 euros les deux salades avec deux Coca-Colas (bien sucrés pour redonner un coup de fouet après les deux plongées).

C'est tuant ce système de deux plongées à une heure d'intervalle surface. On a l'impression que l'on peut faire des choses dans l'après-midi, mais dans les faits, on a juste envie de faire la sieste. Initialement, nous avions prévu (avant le départ de métropole) de louer des VTTs pour nous rendre à la baie d'Oro l'après-midi. Mais nous sommes cassés par les plongées. Et, entre l'hôtel Kodjeue et la baie d'Oro, il y a 15 kilomètres (ça, c'était prévu) mais aussi une grande, grande montée (ce qui n'était pas prévue, les photos de l'île des Pins laissent imaginer que c'est une île toute plate, ce qui est une énorme erreur). Sans compter qu'il ne faut pas faire d'effort après la plongée et que nous n'avons surtout pas envie d’en faire pour aller voir la baie d'Oro sous un ciel tout gris. Nous passons donc à l'accueil de l'hôtel réserver pour le surlendemain, le tour en pirogue finissant (à pied) à la baie d'Oro, avec la langouste grillée après l'excursion (retour 15 heures à l'hôtel, synchronisation parfaite avec les horaires du bateau que nous prendrons à 17 heures).

Après la sieste, nous nous contentons d'aller faire une balade sur la plage, suivis du chien de l'hôtel qui aura quelques déboires avec les chiens du village bordant la plage (nous n'étions pas très rassurés avec cette démonstration de force canine). Au retour, nous croisons une dame qui ratisse le sable à la recherche de coques. Nous retournons ensuite dans notre bungalow (22 °C, il fait froid, sans blague ) et nous recevons alors un coup de téléphone de "Caledonia Spirit" : la rotation du bateau "Betico" du 10 novembre est annulée , remplacée par celle du 11 novembre (pour profiter du pont, ça semble logique pour les locaux, beaucoup moins pour nous).

Ils nous ont trouvé une place sur le vol d'Air Calédonie du 10 novembre à 14h50. Nous n'avons pas le choix, nous repassons à l'accueil de l'hôtel pour modifier notre réservation : nous ne ferons que le petit tour en pirogue ! Nous commandons aussi une langouste au restaurant de l'hôtel, pour le lendemain soir.

Le soir au restaurant, Anne-Marie prend un bec de canne grillé ! Non, il ne s'agit pas du bec du volatile mais du nom local d'un poisson empereur.

Météo de la journée :
Quelques timides éclaircies le matin mais c’est tout gris après la 1ère plongée. L'après-midi, il fait froid : 22 °C

Mardi 9 novembre : Langoustes !

Ce matin, il y a du monde sur le zodiac du club de plongée. Il faut dire que nous n'étions pas spécialement prévus au départ. Trois palanquées vont se mettre à l'eau, dont une palanquée composée de plongeurs japonais. En nous rendant sur le site, nous discutons un peu avec les plongeurs japonais qui se sont installés à côté de nous, un couple originaire de Kobé. Nous parlons bien sûr de plongée. Eux, c'est dans la mer du Japon qu'ils plongent habituellement, dans des eaux moins chaudes qu'en Nouvelle-Calédonie.

La première plongée s'effectue sur "Daa Djaré" (21 mètres / 52 min), le tombant aux bénitiers si nous avons bien tout compris. En effet, il y a quelques bénitiers . Et aussi un peu de courant en début de plongée (nous étions presque à l'étale), mais nous arrivons facilement à nous en protéger derrière le récif (à part une plongeuse de la palanquée, quasi-débutante, un peu déstabilisée par le courant). Nous voyons quelques poissons clowns, quelques nudibranches et un ovula. En fin de plongée, Jean-Luc nous fait signe que nous pouvons continuer à fouiller dans les rochers autour du mouillage. Lui, il remonte avec la presque débutante qui a un peu consommé (mais finalement bien moins que le "dive master" de la veille qui lui était censé avoir quelques dizaines de plongées à son actif).