Mercredi 17 août : (suite)

Nous commençons la visite au hasard. Nous arrivons sur la place des 5 puits où se situent justement 5 puits alignés les uns à côté des autres. Au coin de la place se dresse majestueusement la tour du Capitaine. En continuant vers le centre-ville, nous passons devant une colonne romaine et nous débouchons alors devant l'église Saint Siméon. Un peu plus loin, nous tombons sur la place du peuple ("Narodni trg") dominée par la tour de l'Horloge, la Loža. Après avoir mangé une petite glace (très bonne cela dit, le glacier est au coin de la place du peuple), nous continuons en direction du forum romain que domine le campanile de la cathédrale et l'église Saint Donat. A côté du musée archéologique, se trouve l'église Sainte Marie à la pierre toute blanche.

Nous passons ensuite près d'une colonne romaine à l'extrémité ouest du forum et nous arrivons alors sur le parvis de la cathédrale. Sa façade fait penser à celle de Lucques en Toscane. L'intérieur est austère, nous ne nous y attardons donc pas. Nous continuons ensuite vers l'ouest, en passant devant une petite chapelle située tout au bout de la rue principale de Zadar, et nous traversons la douane avant de déboucher sur les quais à proximité de l'orgue maritime. Il y a plein de personnes qui se baignent devant l'orgue si bien que nous distinguons à peine sa musique. Ce n'est qu'en s'éloignant de la partie "plage" que nous commençons à distinguer, de plus en plus fort, cette drôle de mélodie générée par les vagues de la mer Adriatique. Il faut espérer qu'il y a un moyen de stopper cet engin, sinon les voisins ne doivent pas dormir de la nuit en cas de tempête !

L'orgue maritime :

Nous continuons de longer les quais tout en revenant vers le forum. Nous passons au syndicat d'initiative pour récupérer une carte de la ville et nous cherchons alors les points d'intérêt de la carte, comme le marché presque fermé à cette heure ou la porte de la Terre Ferme. Nous finissons la visite de la ville par un petit tour au dessus des remparts. La ville est bien jolie, agréable et il n'y a pas trop de monde.

Nous décidons de manger tôt, histoire d'aller ensuite contempler le coucher du soleil et voir fonctionner la (pseudo) cellule photovoltaïque géante près de l'orgue maritime. Sur les conseils du Guide du Routard, nous trouvons une petite taverne. Il n'est que 18h45 mais des familles allemandes sont déjà attablées, nous faisons de même. Nous commandons deux bières car il n'y a pas de panaché. Anne-Marie prend des calamars frits et Christophe se lance dans un rizotto aux fruits de mer... Résultat : les calamars sont passables mais la bière est insipide et le "riz à la sauce tomate, au surimi et crevettes en boite" n'a de mérite que le fait d'apporter des sucres lents. Ce n'était pas une bonne adresse !

Après le repas, nous rejoignons les quais à l'ouest de Zadar. Beaucoup de gens sont venus contempler le coucher du soleil, même des couillons en barque qui se stationne juste devant ! Ce n'est pas possible, quand on a la chance d'avoir une barque, on n'est pas obligé de se rendre au même point que tous les autres touristes qui ne peuvent que rester sur la terre ferme , non ? Lorsque le soleil disparaît de l'horizon, tout le monde applaudit : et oui, le soleil est encore arrivé à se coucher, on a tellement eu peur qu'il n'y arrive pas  !

Tout le monde se regroupe alors SUR la pseudo cellule photovoltaïque. Nous ne savons pas ce qu'il doit se passer, mais là, on est certain qu'on ne verra rien, à part des jambes ! Est-ce nous qui sommes doués d'une intelligence particulièrement supérieure ou est-ce le reste de la population estivante qui met en application le principe de Forest Gump : n'est stupide que la stupidité ? En plus, il y a quelques gradins pour s'asseoir devant le disque avec le ciel rougissant en toile de fond, c'est donc que les concepteurs de cet espace sont aussi doués d'intelligence, nous ne sommes pas les seuls. Après quelques minutes, les diodes électroluminescentes de la pseudo cellule commencent s'allumer et quelques minutes après, les gens commencent à partir. On peut enfin distinguer quelque chose. Cela dit, ça ne casse pas trois pattes à un canard.