"Skradinski Buk" (PN de Krka)
Vendredi 19 août : Dans les ruelles de Šibenik...
Nous quittons Bibinje de bonne heure. Le propriétaire sort de son lit pour nous souhaiter une bonne route. A 9h15, nous arrivons à Šibenik, les places de parking sont bien plus rares qu'à Zadar mais nous finissons par trouver un parking (avec guichet) au dessus du marché. Il est complet mais heureusement, il y a pas mal de personnes qui repartent si bien que nous arrivons à trouver une place après quelques minutes d'attente. La visite de la ville commence par une première église blanche (l'église "Gospe van Grada"), puis une autre église blanche (l'église Saint François, moins blanche que la première quand-même), puis une place... Nous ne savons pas où aller. Heureusement, Anne-Marie repère le syndicat d'initiative où nous récupérons une carte de la ville, moins détaillée que celle du Guide du Routard. Ce n'est pas grave .
Nous longeons un peu les quais avant de tenter de remonter dans la ville par une petite rue choisie au hasard. Celle-ci nous mène directement devant l'église Sainte Barbe (ou Sainte Barbara), à deux pas de la cathédrale qui, finalement, est une autre église blanche
. Blague à part, la cathédrale Saint Jacques est vraiment magnifique. Les sculptures autour du portail de la cathédrale sont superbes. Avec la place de la République, le cadre est vraiment de toute beauté.
Par contre, dommage qu'un concert soit en préparation : il y a la scène sur un côté de la place, des gradins de l'autre côté et des chaises de jardin en PVC blancs sont stockées contre la cathédrale. Heureusement, la façade de la cathédrale n'est pas défigurée par quoique ce soit, sauf que le matin, elle est toute à l'ombre. Nous reviendrons en fin de journée faire les photos. A l'arrière de la cathédrale, une vieille porte en bois, toute sculptée, est exposée sur un mur. A droite, une vraie porte permet d'accéder à l'intérieur de la cathédrale. Il y a un gardien mais il ne nous dit rien, nous entrons donc sans payer quoique ce soit. L'intérieur est relativement sombre, c'est assez contrastant avec la pierre blanche éclatante de l'extérieur. En ressortant par la porte principale, nous voyons bien un guichet mais en passant devant, nous n'y faisons pas spécialement attention. Et pourtant, c'était pour payer l'entrée et nous n'avons rien payé
. Pour nous donner bonne conscience, nous ne sommes restés que quelques minutes
.
Nous continuons à nouveau le long des quais avant d'essayer de remonter dans la ville par une nouvelle ruelle choisie au hasard. Mais nous avons l'impression de rentrer chez des particuliers, nous faisons donc demi-tour. Nous essayons une autre ruelle : ça monte, c'est au moins une bonne nouvelle. La forteresse Saint Michel est tout en haut, nous finirons par y arriver, le tout est d'éviter d'entrer chez les gens. Devant le guichet de la forteresse, nous hésitons un peu : la forteresse est au nord-ouest de la vieille ville, ce qui signifie que nous allons avoir très légèrement le soleil en contre-jour pour photographier la ville. Nous faisons quand-même la visite (à noter qu'il n'est malheureusement pas possible de revenir deux fois dans la journée avec le même ticket). La forteresse se limite au minimum : les quatre murs (et plus de toit, dommage pour Barnabé
) du rempart. Par contre, on jouit du haut de son rempart d'une vue magnifique sur la vieille ville et l'embouchure de la rivière Krka (mais ça aurait été évidemment mieux de revenir le soir, mais le matin, nous avions quand-même le soleil dans le bon sens pour photographier l'embouchure de la rivière Krka).