Vendredi 19 août : (suite & fin)
En redescendant, nous croisons d'autres églises et nous suivons des petites ruelles avant de déboucher sur la place "Palih Šibenskih boraca", vraiment magnifique. Nous continuons ensuite dans une rue assez large et nous arrivons sur la place "Niccolò Tommaseao" où nous trouvons une terrasse du bar très attrayante pour y siroter une "Karlovačko Radler Limun". Il est 11 heures du matin et il commence à faire très chaud. Nous faisons un dernier tour jusqu'à la cathédrale avant de revenir à la voiture. Non loin du marché, nous entrons dans une boucherie pour acheter un morceau d'agneau rôti. Nous pensions prendre un petit morceau mais le boucher nous impose carrément la moitié de l'arrière train de la bête, avec un gigot et la selle. Nous essayons d'en avoir moins mais le boucher ne parle que croate et deux ou trois mots d'anglais. Il est tout de suite sur la défensive car il pense que nous réclamons pour le prix. Il nous dit que c'est deux fois moins cher qu'au restaurant, nous n'en doutons pas et nous finissons par prendre les 1 kg 300 de viande. Comme la veille pour le fromage au marché de Zadar, nous nous demandons quand-même s'il s'agit des habitudes du pays ou si c'est une tentative pour pousser les touristes à la consommation ? Cela dit, l'agneau était très bon et nous en avons fait deux repas pantagruéliques.
Nous trouvons facilement le gîte proche de l'entrée du parc national de Krka. La dame qui nous accueille ne parle pas beaucoup anglais mais nous nous débrouillons quand-même. Un vieux monsieur, le propriétaire, nous parle carrément en allemand. Il connaît bien quelques mots en français, genre "Bienvenue, comment allez-vous ?", mais il parle aussi italien. Même si nous ne parlons pas vraiment cette langue, c'est plus facile pour nous. Après avoir récupéré la chambre, nous mangeons un morceau de notre agneau rôti avec un peu de fromage de l'île de Pag, avant d'entreprendre une sieste car il fait vraiment très chaud.
Bien que le soleil soit encore haut nous repartons à Šibenik faire des photos à partir de 15 heures. Il faut dire que les ruelles de la ville sont très étroites (moins de 2 mètres) et bordées de maisons de 2 ou 3 étages. Pour avoir une chance que la lumière du soleil éclaire le bas des ruelles, il faut donc qu'il soit encore assez haut. Nous essayons de repérer (à partir du sol) les clochers vus depuis la forteresse St Michel, mais c'est pratiquement impossible car quand nous arrivons près du clocher recherché, il est impossible de le distinguer depuis la rue .
Nous repassons ensuite sur le parvis de la cathédrale, maintenant éclairée par le soleil couchant, sa façade est vraiment magnifique. Nous faisons encore quelques ruelles au hasard et nous tombons sur une grotte : c'est en fait une sorte de chapelle accolée à l'église St Laurent. Nous finissons la journée en continuant d'arpenter les ruelles de la ville, en repassant plusieurs fois sur la place de la République ou la place "Niccolò Tommaseao". La terrasse du bar y est toujours aussi attrayante pour siroter une "Karlovačko Radler Limun".
De retour vers la cathédrale, Christophe se positionne contre la façade d'un immeuble pour prendre en photo l'église Sainte Barbe avec son horloge 24 heures et c'est à ce moment là qu'un pigeon, perché au sommet de l'immeuble, décide de déféquer. Heureusement que Christophe avait son chapeau de soleil (à large bord) qui lui a évité un shampoing à la fiente de pigeon. Il y en a partout sur le chapeau.
Le soir, nous décidons de manger au restaurant mais suite au riz à la tomate et au surimi de Zadar, nous décidons de ne pas faire confiance au Guide du Routard. Il faut donc choisir au hasard, en évitant tant que possible les pièges à touristes (en retirant tous les gros restaurants sur les places les plus touristiques). Après maintes hésitations, Anne-Marie se décide pour la "vinoteka konoba Dalmatino", située dans une petite ruelle au dessus de place "Palih Šibenskih boraca" (au coin nord-ouest de la place). Nous prenons du calamar grillé et après une petite attente, la serveuse amène les deux assiettes : un gros calamar grillé par personne (ils auraient pu avoir le mérite d'être un poil plus cuit pour être plus tendre, mais c'était déjà très bon comme ça), accompagné de rondelles de d'aubergines et de courgettes grillées. On se plaignait de n'avoir mangé que des patates depuis le début du séjour, nous trouvons ces morceaux de légumes grillés très bons. Mais l'honneur de la pomme de terre est sauf : nous avons aussi des tranches de pommes de terre frites dans l'assiette (avec de la mayonnaise et du ketchup, c'était juste la petite faute de goût ; c'est vraiment pour chipoter car c'était très bon, une bonne adresse).
Météo de la journée :
Grand bleu (trois petits nuages quand-même vers midi ). Il a dû faire 34 °C au bas mot !