La place Sainte Etienne
Mercredi 24 août : 220 V triphasés à Hvar !
Après un réveil très matinal (nous avions à refaire les sacs dont nous avions dispersé le contenu pendant ces trois jours à Trogir et nous pensions aussi passer au supermarché pour faire des courses avant d'arriver sur l'île de Hvar), nous mettons le cap sur Split pour prendre le ferry entre Split et l'île de Hvar. Nous avons longtemps hésité entre cette grande traversée ou passer par le ferry entre Drvenik (la ville) et Sućuraj au sud-est de l'île de Hvar. Nous avons finalement opté pour la grande traversée qui sera plus agréable pour le chauffeur.
L'arrivée sur Split en voiture est assez simple : il n'y a pas trop de monde sur la route (à part un olibrius qui nous a dépassés par la droite) et il n'y a qu'à suivre les fréquents panneaux "trajekt" qui mènent directement à la gare maritime. C'est même bien plus simple de traverser Split que Calgary (surtout avec une Škoda Fabia d'un mètre cinquante de large). En arrivant au port, des personnes guident les voiture vers les files d'attente, c'est plutôt bien organisé (de manière générale, c'est toujours plutôt bien organisé en Croatie). Pendant que Christophe gare la voiture dans la file d'attente, Anne-Marie achète les billets : 318 kunas pour la voiture et 47 kunas par personne, soit 412 kunas (environ 55 euros), ce n'est pas si chère que ça.
Nous sommes arrivés à 9h30 à Split, pour un départ à 11 heures. Ca peut faire tôt, mais la file d'attente se remplit pourtant vite. Et comme cela fonctionne sur le mode du premier arrivé, premier servi (donc monté à bord), il vaut mieux prendre ses précautions. D'autant plus qu'à 10h55, le ferry largue déjà ses amarres (les capitaines de navires croates ont vraiment des montres spéciales). Anne-Marie a profité de l'attente pour aller faire les courses au marché, tout proche du port, pour le pique-nique pendant la traversée.
Alors que le ferry vient de quitter le port de Split, nous recevons un SMS inquiétant de la part de la propriétaire de l'appartement de Hvar : il faut la recontacter en urgence ! En fait, la dame voulait juste nous donner rendez-vous à la gare routière pour aller ensuite l'appartement car d'après elle, les GPS ne trouvent pas l'adresse.
La traversée dure 2 heures entre Split et "Stari Grad" sur l'île de Hvar. Le ferry se faufile dans l'étroit détroit entre l'île de Šolta et l'île de Brač, avant de mettre le cap sur le port de "Stari Grad". Le pont supérieur du ferry offre un beau point de vue, à l'ombre, c'est agréable. Pourtant, une quinzaine de minutes avant le débarquement, nous descendons dans le salon pour profiter un peu de la climatisation, il fait vraiment très chaud. Comme nous sommes montés dans les premiers à bord du ferry, nous sommes aussi dans les premiers à en descendre. Après s'être trouvé un chemin sur le quai à travers les gens qui tendent des panneaux pour proposer une chambre chez l'habitant (et en évitant un Allemand perdu avec sa grosse Mercédès), nous rejoignons la ville de Hvar en une vingtaine de minutes. Notre GPS nous mène directement devant l'appartement que nous avons réservé, il faut dire qu'il a été programmé avant le voyage, en utilisant les cartes "Google Maps" pour vérifier les adresses.
Nous essayons alors d'appeler la propriétaire mais nos téléphones portables refusent d'obtempérer : accès restreint ! Ca, ce n'était pas prévu ! Nous ne savons pas quoi faire. Anne-Marie pense qu'il faut descendre à la gare routière pour tenter de voir la propriétaire (sauf que nous ne savons pas à quoi elle ressemble ). De toute façon, nous ne pouvons pas non plus rester à côté de l'appartement. Bien évidemment, personne ne nous attend à la gare routière et après trois petits tours (nous ne pouvons pas nous garer, les parkings des alentours sont très chers, 10 kunas l'heure, 100 kunas la journée), Anne-Marie descend de la voiture pour essayer de trouver un téléphone fixe.