Samedi 27 août : (suite & fin)
Quant à nous, avec la viande grillée, nous avons eu une sorte de ratatouille contenant des pommes de terre, sinon, on ne serait pas en Croatie. En digestif, nous prenons un (seul) verre de Slivovic pour goûter cet alcool de prune qui semble avoir rythmé les vacances d'Anne-Marie qui ne se souvient que de ça (en exagérant beaucoup ).
Après le repas, nous retournons à l'appartement prendre le pied photo pour une séance photos de nuit. Les remparts (côté porte Pile ou au nord) sont éclairé avec une lumière très blanche faisant bien ressortir les pierres des murs. Ca doit être notre quatrième tour des remparts depuis le matin, nous avons bien marché aujourd'hui. Avant de partir dormir, nous pensions boire une dernière bière au bar derrière la cathédrale. Mais pour 30 kunas de plus, nous pouvons avoir une litre de cocktail ! Nous choisissons un "sweet Dubrovnik" : vodka, cointreau, jus d'orange, de citron, etc... Le tout bien frais et servi avec de grandes pailles bien incommodes. Le cocktail est faiblement alcoolisé, heureusement.
Météo de la journée :
Quelques nuages le matin entre 7 et 8 heures. Grand bleu par la suite.
Depuis le lit de l'appartement que nous avions loué,
l'église Saint Ignace
Dimanche 28 août : Derniers ćevapi à Dubrovnik !
Nous faisons la grasse matinée, euh, jusqu'à 8 heures du matin. A 9 heures du matin, nous passons voir la propriétaire de l'appartement pour la payer. Elle nous demande "Kako ste ?" et Anne-Marie répond "Dobro" avec un accent parfait que souligne la propriétaire. A 10 heures, après avoir bouclé nos bagages, nous partons visiter l'ancienne pharmacie de la ville, qui est logé dans le couvent des Franciscains. Le cloître qui semblait si grand depuis le haut des remparts, semble au contraire tout petit quand on est à l'intérieur. Le musée est rempli de quelques bondieuseries et de quelques bocaux de pharmacologie. Un panneau souligne un éclat d'obus serbe. Les 30 kunas d'entrée nous semblent beaucoup plus chers que les 70 kunas des remparts car le musée se visite très rapidement.
Pour midi, nous retournons manger au "Taj Mahal", notre dernier repas en Croatie, et nous prenons donc des ćevapi (bosniaque) comme lors de notre premier repas à Zagreb, il y a un peu plus de 15 jours. Il ne reste plus qu'à reprendre nos sacs et quitter la ville. Anne-Marie pense prendre le bus, nous allons donc jusqu'à la porte Pile. Anne-Marie passe alors au guichet de la compagnie de bus pour demander où il faut prendre le bus pour l'aéroport mais elle tombe sur la seule personne désagréable du séjour qui lui répond qu'il faut faire 3 km pour rejoindre le point de départ de la navette aéroportuaire. Avec les sacs, c'est quasiment impossible de faire 3 km à pied. Nous prenons donc un taxi juste à côté de la porte Pile. Le chauffeur, très aimable, nous explique qu'aujourd'hui, il y a trois bateaux de croisière de nouveau en escale à Dubrovnik, ce qui explique le monde que nous avons encore croisé dans la matinée.
A l'aéroport, après avoir sorti les 6 cartes d'embarquement très facilement avec la borne automatique (il n'a fallu rentrer que le seul numéro de réservation pour tout avoir ; mais pourquoi en France, les bornes automatiques sont si difficiles à utiliser ?), nous attendons un peu dans la salle d'attente avant de changer de T-shirt dans les toilettes de l'aéroport. On avait prévu que la traversée de la Placa avec nos sacs allait nous faire suer comme pas possible, nous avions donc prévu en conséquence.