Inclassable :
L'accueil des martiniquais est exemplaire ! Le premier ti'punch offert à 9 heures et quelques du soir quand nous sommes arrivés au "Madi Créole", témoigne du chaleureux accueil que nous avons rencontrés en Martinique (il était temps de manger après). Aux Anses d'Arlet, la propriétaire de la résidence nous a même reconnu 6 ans après.
Les villes de St Pierre et des Anses d'Arlet : St Pierre est envoutante, chargée d'une histoire forte, nichée au fond d'une baie au pied de la majestueuse montagne Pelée et le Bourg des Anses d'Arlet est, pour nous, le plus beau village de France, rien que ça
(en compétition très proche avec le Bourg de Terre-de-Haut aux Saintes).
La plongée sur l'épave du Roraïma à St Pierre : certes elle est courte, 15 minutes au fond seulement, mais l'épave est l'une des plus belle que nous connaissions ! Elle témoigne surtout du drame de l'éruption de la montagne Pelée en mai 1902.
La plongée sur l'épave du Nahoon aux Anses d'Arlet : là aussi, elle est courte (18 minutes au fond), il y avait un fort courant, en plus dans le sens du bateau si bien qu'il était impossible de se protéger sur un côté. Mais les bastingages, les mâts, la barre à roue et l'énorme barracuda nous ont laissé de bons souvenirs (et des courbatures aux bras après les quelques minutes de palier passées accroché au mouillage comme un drapeau).
La proue du Roraïma
Les canyons de Babody, le Trou Bleu, l'épave de l'Amélie, la caye Maréchale et l'épave du Biscaye : il faut bien rassembler ces sites de plongée situés autour de St Pierre pour en parler. Les canyons sont magnifiques, rien que le paysage sous-marin vaut le déplacement. Nous avons croisé une tortue peu farouche sur le Trou Bleu et l'épave de l'Amélie, par seulement 10 mètres de fond, nous a permis de voir une autre tortue mais aussi un des deux (presque) gros poissons anges du séjour.
Le site de plongée de la Petite Sirène, à la pointe Burgos : là où nous avons croisé le plus de poissons au sud (mais aussi des crevettes nettoyeuses et des crabes flèches). A quelques coups de palmes de la pointe Burgos, les Petites Jorasses et de l'autre côté vers la grande anse, la pointe Lézarde et la Grotte aux Couleurs : pas mal du tout
!
La presqu'île de la Caravelle : nous sommes allés refaire la balade qui monte jusqu'au phare et nous avons découvert qu'un sentier de randonnée, faisant le tour de la pointe de la presqu'île, a été balisé depuis notre dernier passage. Dommage, nous n'avions pas assez d'eau pour faire toute la randonnée mais espérons que lors d'un prochain voyage, nous pourrons la faire dans son intégralité.
La randonnée de la Trace des Caps : de la Savane des Pétrifications (où l'on ne peut pas voir d'arbres pétrifiés) jusque l'anse Trabaut qui est la plus belle plage de l'île (malheureusement, en cette saison, couverte d'algues piquantes).
La distillerie Depaz à St Pierre : sa visite, libre et gratuite, est très intéressante (en fonctionnement en mars). Une machine à vapeur continue de faire tourner les presses qui tirent le jus de la canne. Justement, ne pas oublier de visiter le petit musée de la machine à vapeur où l'on peut voir l'ancienne cloche en bronze de l'habitation, complètement fondue lors l'éruption de la montagne Pelée. Mais surtout, ne pas oublier qu'à une vingtaine de kilomètres de la distillerie Depaz, au Carbet, se trouve la distillerie Neisson qui fabrique le meilleur rhum agricole blanc de Martinique et donc le meilleur rhum agricole blanc du monde ! La visite, gratuite, de la distillerie Neisson est rapide car elle est petite mais si la dégustation du rhum Depaz n'est pas indispensable, ce n'est pas le cas pour le Neisson (rhum agricole blanc ou rhum vieux ; à boire avec vraiment beaucoup de modération).