Samedi 24 mars : Fort-de-France

Le matin, nous partons à Fort-de-France, tout en vérifiant au passage que la Texaco des Trois-Îlets distribue encore du carburant (nous en avons encore mais si la Texaco n'en avait plus, il aurait fallu annuler la balade à Fort-de-France). Heureusement, nous sommes le week-end et il n'y pas de bouchon (en semaine, nous aurions pu prendre le bateau aux Trois-Ilets pour les éviter). Quand nous arrivons à proximité du centre, il y a plein de places de stationnement libres le long de la grande avenue mais elles sont payantes, même le samedi matin. Comme il s'agit d'horodateurs (ces engins ne sont guère pratiques quand on ne sait pas quand on repart), nous nous rabattons sur un parking payant.

Comme la météo est un peu capricieuse (il y a pas mal de petits nuages qui masquent souvent le soleil), nous faisons rapidement le tour des monuments de la ville : la cathédrale et la bibliothèque Schœlcher ! La bibliothèque est ouverte, nous y entrons pour la première fois depuis notre premier voyage en Martinique et ça vaut le coup. Les alignements de vieux livres ont un côté magique. Nous descendons ensuite jusqu'au port et nous repartons au hasard des rues. Au grand marché, les marchandes d'épices vendent maintenant un tas de souvenirs, très kitchs, comme des poupées créoles ou d'autres babioles "Made in China". Finalement, ce marché est devenu une galerie commerciale pour articles de souvenirs, sans attrait particulier.

A 11 heures du matin, nous quittons Fort-de-France (il n'y a pas trop de panneaux de direction, mais il suffit de prendre n'importe quelle rue partant vers l'est, on finit bien par revenir sur la voie rapide). Sur la route du retour, pour manger le midi, nous achetons un poulet boucané près d'un rond-point après le Lamentin (donc sur la route des touristes allant vers leurs hôtels à Ste Luce). La dame nous demande si nous voulons de la sauce créole avec le poulet ? Quand elle ouvre son pot, Christophe fait remarquer que c'est de la sauce chien et elle nous répond que devant l'ignorance des touristes, elle préfère parler de sauce créole pour éviter de longues explications. Elle ne pouvait pas savoir que nous sommes des touristes un peu différents du standard habituel : déjà la première année, nous avons su lire le guide de voyage (comme le Guide du Routard que des touristes brandissent pourtant fièrement dans certains restaurants pour avoir le ti'punch gratuit). Puis, nous avons aussi l'expérience de plus de 100 jours de vacances aux Antilles, livrés à nous-mêmes au milieu des autochtones, ne mangeant que des plats locaux dans les restaurants .

Au passage, il est bon de rappeler que commander des frites avec du poisson grillé dans un restaurant antillais (comme nous l'avons vu faire la veille), ça ne le fait pas vraiment. D'autant plus que la plupart des restaurants font l'effort de proposer des légumes pays (d'accord, le fuit de l'arbre à pain, cuit à l'eau, ce n'est pas ce que l'on fait de meilleur, mais la banane légume, c'est très bon).

Fin de journée reposante : plage entre 4 heures et 5 heures et demie, puis un planteur et au lit (pour être exact, c'était une "piña colada" : ce n'est pas vraiment un cocktail local, mais on a trouvé au supermarché le mélange de jus tout prêt, de marque Royal, une marque locale, et le rhum que nous avons rajouté était du Neisson).

Météo de la journée :
Plus beau que la veille mais un peu brumeux.

Crabe flèche

Dimanche 25 mars : Crabes et crevettes !

Programme ô combien exaltant le matin : nous sommes allés à la plage ! Bon, c'est dit, ce n'est pas la peine d'en dire plus.

Heureusement, l'après-midi, il y a une plongée au programme ! Nous utilisons quand-même la voiture pour nous rendre au club : il y a tout le matos de plongée à ramener. Seul souci, c'est la fête au village et c'est impossible de se garer devant le club. En double file, nous vidons vite fait la voiture et Christophe repart chercher une place de stationnement. Pas de bol, il y a aussi plein de monde à la plage... Heureusement à l'entrée du village, un grand terrain fait office de parking.