Hébergement :

Nous sommes revenus dans les mêmes gîtes qu'en 2006, il suffit donc de se référer à ce récit de voyage. En plus, nous avons eu exactement les mêmes appartements qu'en 2006. Celui de la résidence "Madi Créole" a été remis à neuf (avec plaque électrique vitrocéramique neuve - la Wifi a été installée) et celui de la résidence Batterie n'a pas changé, toujours en parfais état.

Restauration :

Quelques changements depuis 2006. Le restaurant le Central à St Pierre a fermé ses portes mais son ancienne patronne a ouvert le Guérin dans la halle du marché. Pour nous, c'est le meilleur restaurant sur St Pierre (mais seulement ouvert le midi, fermé le dimanche). Menu à 13 euros avec l'essentiel de la cuisine créole, très bon rapport qualité/prix. Le féroce de giraumon est excellent, tout comme la fricassée de chatrou.

Ouvert le soir et le dimanche, la Vague, avec sa belle terrasse donnant sur la plage de St Pierre, propose un menu très complet à 14 euros ou un menu langouste à 19,95 euros ! La langouste est relativement petite pour ce prix mais on peut aussi choisir à la carte la langouste entière à 35 euros et il n'y a rien à redire ! A noter que le ti'punch est toujours servi de manière traditionnelle avec la bouteille de rhum sur la table.

"Chez Marie-Claire" est le second restaurant de la halle de St Pierre : très bon rapport qualité/prix même si nous lui préférerons le Guérin.

Au Carbet, la "Cabane des Pêcheurs" répond toujours présent à l'appel pour une bonne assiette de poisson. Au passage, le restaurant la Datcha au Carbet semble avoir périclité par rapport à 2006, nous n'y sommes pas retournés.

A Tartane, nous sommes retournés à l'Escapade (nous y étions allés en 2005 et c'était toujours le même propriétaire) : menus entre 14 et 16 euros en fonction du plat. Très bon accueil et repas succulent.

Aux Anses d'Arlet, les snacks de la plage du Bourg offrent aussi un très bon rapport qualité/prix. Choisir "les Balaous" pour manger du balaou, une spécialité des Anses d'Arlet (c'est un poisson tout en longueur qui nage juste sous la surface de l'eau). A noter l'excellent crabe farci fait maison. Pour manger du poisson ou une langouste, "Valy et le pêcheur" est une très bonne adresse. Seul souci de ces deux snacks, il faut prendre son temps ! Il ne faut avoir aucun impératif de temps lorsqu'on s'assoit, les pieds dans le sable, à l'une des tables de ces deux snacks. Le service est un peu long (les cuisines sont petites) mais on est récompensé de tant d'attente car c'est vraiment très bon dans l'assiette !

Pour manger du poulet boucané, il suffit de repérer les grands panaches de fumée qui s'élèvent des barbecues installés le long des routes ou derrière les marchés. Généralement, c'est 10 euros la bête entière. Si on vous demande si vous voulez de la sauce avec le poulet, sachez vous distinguer en demandant de la "sauce chien" ! Il ne s'agit pas de réduction de cervelle de yorkshire (il ne doit pas rester grand-chose après réduction ) ou de testicules de pittbull fermentées, mais d'une très bonne sauce, absolument pas pimentée et toute simple avec du citron, de l'échalote, de la cive...

Autre spécialité des bords de route : les vendeuses de sorbet coco (artisanal). Ne pas hésiter un instant ! Au passage, les glaces Paradis, une marque locale (mais moins artisanale) que l'on trouve en supermarché ou dans certains restaurants, sont aussi très bonnes.

Par contre, il faut éviter un certain nombre de restaurants qui sont assez simples à repérer : ils sont situés sur les lieux de rassemblement massif des touristes et la présence de steak-frite sur leur carte est un indice permettant de les identifier (on s'est fait avoir, mais en toute connaissance de cause, bien évidemment ). Si ça ne vous fait rien de manger un colombo de cabri sans la moindre de trace de poudre de colombo, du crabe farci sorti tout droit du congélateur (on trouve les mêmes en supermarché au rayon "surgelés") ou du blanc mangé coco du même acabit, vous pouvez y aller pour manger un menu à 18 euros qui n'en vaut même pas 10 (et sans même parler du prix de revient).