Dimanche 27 mai : (suite & fin)
Dans les ronds-points, ça marche mieux sauf que l’équipement irlandais a mis des feux de circulation à l’entrée des ronds-points, mais aussi à l’intérieur des les ronds-points (surtout ceux de l’aéroport) et on ne sait plus comment faire ! Quant à Anne-Marie, elle essaie d’interpréter les consignes du GPS : "rester à gauche", ça ne veut plus dire comme en France que l’on reste sur la voie rapide, mais que l’on va emprunter la bretelle de sortie. En plus, au niveau de l’échangeur entre la M1 et la M50, pour sortir de l’autoroute, il faut continuer tout droit sur la voie de droite pour arriver dans un rond-point. La bretelle de sortie sur la gauche nous fait continuer sur la M50 : raté ! Au lieu de faire 1 km 500 pour rejoindre l’hôtel, nous en faisons 5 de plus sur la M50 pour faire demi-tour à la prochaine sortie, en espérant ne pas avoir à payer l’autoroute (par internet car la M50 possède un moyen de péage par reconnaissance optique des plaques d’immatriculation).
Arrivés à l’hôtel, Christophe gare avec un grand soulagement la voiture au grand parking souterrain. Ces premiers tours de roues ont été suffisamment stressants, nous avons eu notre dose d’adrénaline pour la journée ! Nous récupérons ensuite une chambre très "standard américain" (d’ailleurs, de manière générale : est-ce les Irlandais qui ont repris les standards américains ou les américains qui ont suivi les standards irlandais ?) et nous décidons d’aller manger aussitôt. Pour éviter d’avoir à reprendre le volant, l’hôtel possède un restaurant, "the Brasserie", au menu assez onéreux : 18 euros le plat le moins cher, 22 euros pour un steak. Heureusement, juste à l’entrée de la salle de restaurant, le grand hall de l’hôtel fait office de pub avec un grand bar et des sièges profonds en cuir disposés autour de petites tables. Plusieurs personnes y savourent une Guinness mais certains y mangent une soupe. En fait, sur certaines tables, il y a un menu (de pub) avec du "traditional irish stew" ou du "stew" de bœuf à la Guinness, dans les 13/15 euros le plat. Bien, voilà ! Même si nous ne savons pas à quoi ressemblent ces plats, ni quels goûts ils ont, c’est ce que nous commandons avec une pinte de Guinness et une de cidre (Bulmers), histoire d’être toute de suite dans le jus.
Nous nous posons quand-même des questions quand la serveuse nous ramène les couverts avec une grande cuillère toute ronde (les cuillères sont généralement ovales, surtout dans le sud-ouest de la France ). Quand les plats arrivent, nous comprenons rapidement pourquoi nous avons une cuillère : ceux-ci ont un peu l’aspect d’une soupe avec des gros morceaux de légume ou de viande ! Par contre, c’est très bon, surtout le "stew" à la Guinness qui donne beaucoup de goût à la sauce. La Guinness, pure, est aussi très bonne mais à boire avec beaucoup de modération, elle tourne assez vite la tête.
En dessert (les "stews" étaient suffisamment copieux mais gourmandise oblige), Anne-Marie prend un "chocolate fudge cake" et Christophe un "cheese cake" parfumé au Baileys (très léger le parfum quand-même). Le repas fini, nous allons nous coucher aussitôt : demain, réveil matinal pour visiter Dublin car nous n’avons qu’une petite journée à consacrer à cette capitale !
Météo de la journée :
Grand ciel bleu à l’atterrissage à Dublin.
Lundi 28 mai : Dublin express !
Nous n’avons pas trop bien dormi, la nuit a été un peu mouvementée même s’il n’y avait absolument pas de bruit dans l’hôtel. Le problème venait de la couette : trop chaude pour dormir dessous mais pas assez pour dormir sans (nous aurions pu aussi en conclure que le chauffage était trop fort ou pas assez fort, mais après délibération, c’est la couette qui a été jugée coupable).
La veille, la réceptionniste nous avait confirmé que nous avions bien le petit-déjeuner compris sauf que n’avons aucun bon d’échange ou coupon à remettre. A 8 heures, quand nous arrivons au restaurant, une serveuse nous demande si nous faisons partis du groupe d’Allemands et comme ce n’est pas le cas, elle nous dirige vers le self-service. Le problème, c’est que nous ne savons du tout à quoi nous avons le droit : petit-déjeuner continental ou "irish breakfast" ? Tant pis, nous verrons bien. Nous prenons ce que nous avons envie, même s’il faut payer un supplément