Lundi 28 mai : (suite)
La guide est habillée très "irish" : petite robe noire, collant noir, ballerine noire et une ceinture large. Quant à la visite : tapis qui reprennent le motif des chandeliers suspendus au dessus, galerie de portraits, miroirs concaves pour permettre à celui qui siégeait au centre de la table de voir (ou surveiller) tous ses invités, salle où a été déclarée la République d’Irlande, la salle des dames où est venue Elizabeth (on note dans les commentaires de la guide autant de fierté de s’être débarrassé de la couronne d’Angleterre que d’avoir accueilli la dernière tête couronnée anglaise en date) et la salle St Patrick où est intronisé le président (ou pour être exact, la présidente pour les dernières cérémonies) de la République d’Irlande. Après la visite de l’intérieur du château, celle-ci continue à l’extérieur avant de finir dans les sous-sols où l’on voit les vestiges des remparts de la forteresse du moyen-âge. 50 minutes de visite : ça valait le coup (même si nous n’avons pas tout compris dans les commentaires, en anglais, de la guide).
Après la visite, nous passons dans le petit parc derrière le château pour nous reposer un peu avant de continuer notre journée. Les Irlandais ont pris d’assaut les pelouses pour faire une petite sieste au soleil ou y manger un casse-croute. Après cette petite pause, nous reprenons notre programme : direction la "Guinness storehouse", l’attraction installée dans un ancien entrepôt de la brasserie Guinness. Bien sûr, juste après les caisses, le couloir débouche directement dans la boutique des produits dérivés. Puis, on commence la visite de l’exposition sur les procédés de fabrication de cette bière noire : on passe au milieu de quelques vielles machines mais les explications sont faites par des projections audio-visuelles, pas bien intéressantes... Ca manque de bruit, de chaleur suffocante et d’odeurs prenantes ! En sortant de cette première partie, on arrive à la dégustation : un serveur rempli à moitié des verres de Guinness. On connaît déjà le goût de cette bière, mais pourquoi pas ! Sur les étages supérieurs, il y a des expositions sur le sponsoring sportif de la marque, sur les objets publicitaires, etc... Il y a aussi un bar où les gens font la queue (euh, la Guinness est bonne mais de là, à la déguster comme un grand cru classé ?), un autre bar, un restaurant...
De toute façon, nous sommes surtout venus pour monter au sommet de la grande tour panoramique qui surplombe la brasserie et la ville de Dublin. En sortant de l’ascenseur, nous sommes assaillis par le bruit : il y a un bar, le "Gravity Bar", et chaque visiteur y sirote une Guinness, tout en discutant. Avec le ticket d’entrée, nous avons le droit à une pinte (d’ailleurs ça fait penser qu'en prenant le ticket d’entrée, la caissière nous avait demandé si nous étions venu en bus ou à pied ; ceux qui répondent en voiture doivent certainement perdre le droit de boire cette Guinness). Nous décidons de n’en prendre qu’une pour deux. Le serveur commence par remplir environ 80 % du verre et attend que la mousse redescende au fond du verre : fascinant spectacle, on dirait comme des vagues ! Puis, après avoir commencé à remplir d’autres verres, il revient faire le complément. Il n’y a plus qu’à attendre que la mousse, blanche, et le liquide, noir, se stabilisent pour commencer la dégustation avec une belle vue sur les toits de Dublin.
En redescendant au rez-de-chaussée, nous passons par la boutique : du T-shirt au décapsuleur en passant par les bougies ou la salière-poivrière aux couleurs de la brasserie, il n'y a que l'embarras du choix ! Christophe se laisse tenter par un polo en solde (mais nous l’avons revu dans une boutique à l’aéroport à la fin du séjour : il était moins cher à l’aéroport qu’à la boutique Guinness). Par contre, pour payer, il y a une très longue file d'attente aux caisses, et zut !
En revenant vers "Temple Bar", nous passons devant un salon de thé, la reine des tartes ("Queen of Tart" dans le texte) : un petit gâteau, ça serait bien pour éponger un peu la bière ? Anne-Marie prend un crumble aux pommes et fruits rouges et Christophe un "cheese cake" aux framboises, le tout servi avec de la crème fraîche (15 euros avec un cappuccino et un jus de pomme, raisonnable). Nous retournons ensuite jusqu’au "Temple Bar". La façade rouge est maintenant éclairée par le soleil, pas mal ! Plus loin, dans la rue, nous découvrons d’autres pubs aux façades aussi colorées. Quel regret de ne pas pouvoir rester une nuit dans le centre de Dublin car l’ambiance doit être bonne dans ce quartier, le soir.