Mercredi 30 mai : (suite & fin)
Pour manger le soir, il nous faut retourner à Bushmills où il n'y a pas trop de choix. Nous nous décidons pour la "Scotch House" qui possède un restaurant au dessus du pub. La salle à manger est pratiquement vide, il n'y a que trois couples (dont nous). Anne-Marie choisit une tourte poireaux-poulet et Christophe une saucisse-purée ("Bangers & Mash"). Ca semble simple mais c'est très bon (rien qu'une bonne purée maison, c'est très bon). Comme les effets du whiskey ont disparu, nous prenons quand-même une pinte de Guinness (obligatoire avec un plat comme le "Bangers & Mash") et une pinte de cidre. De retour au B&B, nous regardons les prévisions météo à la télé : "heavy rain" ! Qu’allons-nous faire ? Nous n'allons quand-même pas retourner visiter la distillerie.
Météo de la journée :
Après une matinée très grise, nous avons presque pu distinguer le cercle solaire au travers des nuages vers midi, juste avant de nous prendre une première averse. Après-midi virant de plus en plus au gris foncé avant l’arrivée de la pluie pour la fin de journée.
La Chaussée des Géants en veste rouge pétard
Jeudi 31 mai : "There must be an (lazzy or naughty) angel"
Après une nuit de pluie (mais nous n'avons rien entendu) et un petit-déjeuner animé par le propriétaire du B&B qui a mis l'ambiance en essayant de prononcer quelques mots en français (ou en espagnol, un couple américano-mexicain a aussi passé la nuit au B&B) ou en ironisant sur la météo irlandaise (qui est revenu dans l'ordre après 3 jours de soleil), nous quittons le B&B à 9 heures du matin, sous la pluie. Premier arrêt au "White Park Bay", une immense plage bordée de falaises blanches. Le coin est plutôt joli, malgré l'abondance de nuages. Comme il ne pleut plus (ça doit bien faire 40 secondes que nous venons d'arrêter les essuie-glaces), nous continuons vers le nord. Arrêt suivant au charmant petit port de Ballintoy : il y a juste de quoi amarrer deux bateaux dans le port mais le cadre est fort sympathique, nous y restons un bon petit moment. Vers l'est, on aperçoit même le pont de corde de "Carrick-a-Rede", ce qui veut dire qu'il n'y pleut pas ! C'est donc parti pour une petite séance d'adrénaline...
En arrivant au parking de "Carrick-a-Rede", un grand panneau indique que le pont de corde est ouvert (il aurait pu être fermé à cause de la pluie qui l'aurait rendu glissant) mais au guichet, c'est marqué fermé ! Bon, il n'y a plus qu'à trouver autre chose à faire. Nous passons quand-même de l'autre côté du guichet pour voir l'île depuis le bord de la falaise quand l'employée du "National trust", derrière nous, nous demande si nous voulons des tickets (5,50 £ par personne). Nous sommes un peu surpris, le pont est fermé ou non ? Elle a juste oublié de tourner le panneau mais l'accès à l'île de Carrick est bien ouvert. Après un petit kilomètre de balade sur le bord de la falaise, nous arrivons au pont de corde. Un employé vérifie les billets et Anne-Marie passe la première pour filmer Christophe qui a le vertige. Il n'en mène pas large (on a d'ailleurs lu ensuite qu'il y avait pas mal d'hélitreuillage sur l'île : aucun accident, juste des personnes qui sont incapables de repasser le pont au retour), il suffit pourtant de fixer son regard sur l'étroite planche de 20 cm où il faut poser ses pieds, sans regarder les 30 mètres de vide dessous, sans aller trop vite pour éviter les vibrations du pont à chaque pas mais en allant suffisamment vite pour que ça ne dure pas une éternité...Ouf, c'est passé sans encombre !