Dimanche 10 juin : Goodbye Ireland !
Même le dernier jour de vacances, il n’y a pas de grasse matinée. Nous n’avons pas trop de kilomètres à faire pour rejoindre l’aéroport mais il faudra refaire le plein d’essence, rendre la voiture, s’enregistrer, etc... Nous nous levons donc à 7h30 pour prendre le petit-déjeuner à 8 heures, sans "irish breakfast" ou alors un "irish breakfast" revu et fortement corrigé par la jeune fille du B&B (beaucoup moins riche en cholestérol, c’est mieux non ?) : corn flakes, fromage râpé, portion de vache-qui-rit, œuf dur brûlant, fruits, yaourt... Nous avons quand-même bien mangé mais pour le dernier jour, un véritable "traditional irish breakfast", ça aurait été mieux ! Mais, de toute façon, on ne va pas en vouloir à la maîtresse de maison d’être devenue grand-mère et de s’être absentée.
A 8h30, nous quittons le B&B et nous rejoignons rapidement la voix rapide qui rejoint Dublin. C’est à dire une 2 fois 2 voies, limitée à 100 km/h, avec large bande d’arrêt d’urgence occupée par les cyclistes en nombre ! Enfin, seulement quand le groupe de cyclistes est petit, parce que certains roulent même sur la voie de gauche (donc la voie la moins rapide, heureusement). La veille, nous avions cherché comment éviter la technologique M50 pour éviter d’avoir à se connecter sur internet pour payer cette autoroute. Mais finalement, nous nous sommes résolus à passer par le péage car c’est préférable d'emprunter l'itinéraire le plus simple, histoire d’éviter de se perdre dans les faubourgs de Dublin et de louper l’avion. Le péage se repère à peine, il y a juste des bandes au sol indiquant que l’on va passer le péage, qu’il faudra ensuite passer par la case départ et verser 3 euros à la caisse de communauté...
La plage du côté de Wicklow
Avant de rendre la voiture, nous refaisons le plein à une station automatique située à proximité du parking du loueur. Il ne reste plus qu’à faire la queue au comptoir pour rendre la clef (il n’y a que deux employés en service au comptoir), signer le constat de retour (aucun problème ; ce qui n’est pas le cas de ces autres clients qui reviennent avec une Opel Insignia puant le plastique brûlé et fumant sous le capot, Deutsche Qualität ?), faire la queue pour attendre la navette du loueur pour le terminal 2, faire la queue pour enregistrer (les bornes automatiques ne veulent pas nous enregistrer), trouver le magasin SPAR où l’on peut régler à la caisse les 3 euros de péage pour la M50 (pour ne pas avoir à le faire sur internet le soir), attendre un peu dans une salle équipée de la wifi gratuite, passer le contrôle de sécurité sans aucun problème (les Français sont vraiment... ), faire le tour des magasins de souvenirs dans le hall de départ, acheter une petit casse-croûte que nous avons à peine le temps de finir car l’embarquement commence à 12h30 pétante ("Aer Lingus" sont les rois de la ponctualité), voler pendant deux heures, récupérer les bagages sur le tapis de l’aéroport de Toulouse, attendre la navette pour le parking de l’aéroport (en se faisant doubler dans la file d’attente, bienvenue en France), reprendre la voiture (Anne-Marie prend le volant, Christophe s’est trop habitué à la conduite à gauche), déposer les bagages à la maison, aller voter pour les législatives, commander une pizza à emporter, manger et aller se coucher. Pas bien passionnant comme programme mais tout est dit dans une seule phrase à rallonges, ça passe plus vite, non ?
Météo de la journée :
Quelques nuages le matin, arrivée à l’aéroport de Dublin sous un grand soleil ! Enfin, ça n’aurait pas duré car après le décollage, nous survolons rapidement les nuages.