Le Colisée

Samedi 4 mai : Rome express !

Matinée typique d’un départ en voyage : taxi jusqu’à l’aéroport de Toulouse, enregistrement (il y a du monde pour le vol à destination de Rome), contrôle de sécurité (sans problème), petite attente dans la salle d’embarquement, puis embarquement dans un A-319 d’Air France. Après le survol du bassin de Thau (qui est sur la droite de l’appareil, nous sommes assis à gauche ), puis de Toulon et de la Corse, nous longeons la côte italienne juste avant l’atterrissage à l’aéroport de Fiumicino.

Nous sommes assis au début de l’appareil, nous débarquons donc dans les tous premiers. Nous traversons pratiquement tout le terminal pour atteindre, au sous-sol, le tout dernier tapis de livraison des bagages. Notre sac arrive dans les premiers, nous rejoignons donc rapidement le hall d’arrivée. Nous apercevons alors un chauffeur qui tient une pancarte où est inscrit "Anne-Marie" sans le nom de famille. Nous nous présentons à lui et nous le suivons jusqu’à sa voiture. Ce n’est qu’à après les premiers tours de roues que nous inquiétons et nous lui demandons s’il va bien à la résidence Maximus, ce qui le fait douter lui aussi car il ne connaît que l’adresse où il doit se rendre, pas le nom de la résidence. Mais comme à l’arrivée du vol de Toulouse, il ne devait pas y avoir plusieurs "Anne-Marie" se rendant "via Capo d'Africa", c’est que nous devons être dans la bonne voiture.

Sur la route, le chauffeur nous fait office de guide touristique en nous indiquant les monuments historiques que nous croisons. Frayeur : la pyramide construite sur le mur d’Adrien est entièrement recouverte d’échafaudages, pas un centimètre carré du monument n’est visible sous les tubes en acier ! Heureusement, quand nous arrivons à proximité du Colisée, il n’y a aucun d’échafaudage sur le monument, ouf... Après seulement une demi-heure de voiture, nous arrivons devant la résidence Maximus située à même pas 200 mètres du Colisée. Le loueur nous attend devant la porte. Notre chambre est au premier étage du bâtiment. Elle est joliment décorée. Ses fenêtres donnent sur une petite ruelle privative : espérons que nous n’entendrons aucun bruit de la rue ? Contrairement au descriptif lu sur internet, il n’y pas de micro-onde mais il y a bien un petit frigo sous le bureau. De toute façon, la chambre est assez petite, nous n’aurions pas pu vraiment manger à l’intérieur. Par contre, il y a du volume grâce à une hauteur sous plafond impressionnante : au moins 5 mètres ! Anne-Marie règle les 7 nuitées par carte bancaire et la taxe de séjour en liquide comme le voulait le loueur. Avant de nous quitter, le loueur nous souhaite un bon séjour et de nombreux kilomètres à pied. Heureusement, nous avons les chaussures qui vont bien.

A 13 heures, nos sacs à dos sont en configuration "visite". Nous sommes presque prêts à partir à la découverte de Rome, à pied car nous ne comptons acheter les "Roma Pass" qu’à partir de demain. Il ne reste qu’à trouver quelque chose à grignoter pour être vraiment prêts. A la station de métro "Colloseo", nous trouvons une part de pizza, pas vraiment bonne car la pâte est trop épaisse, mais elle suffira pour midi. Après avoir avalé cette part de pizza, nous faisons notre premier tour du Colisée (combien allons-nous en faire durant le séjour ?). Une rangée de barrières (discrètes) interdit de s’approcher du bâtiment, histoire qu’aucun touriste ne risque de se prendre un morceau de pierre sur la tête. Côté file d’attente, elle est longue mais ce n’est pas catastrophique (mais nous avons vu bien pire durant la semaine) !

Nous continuons ensuite jusqu’à l’arc de Constantin, tout proche du Colisée et nous montons sur la petite butte de terre avoisinante qui permet d’avoir un joli point de vue sur le Colisée. Nous nous y attardons une quinzaine de minutes pour admirer le monument mais aussi toute la faune qui gravite sur la place du Colisée, histoire de faire une pause assez distrayante !