Dimanche 6 octobre : (suite)
L’altitude au GPS est maintenant de 1.498 mètres, Nous avons fait 541 mètres de dénivelé en un peu plus de 2 heures, c’est à dire le temps indiqué par le topoguide, une première pour nous ! En plus, nous ne sommes pas fatigués. Normalement, nous avions prévu de nous arrêter là, histoire de faire une première randonnée de remise en jambe, mais si nous redescendons dès maintenant, à midi, nous aurons fini la randonnée. Nous décidons alors que continuer jusqu’au Trou de Fer, soit 300 m de dénivelé négatifs (mais qui seront bien positifs au retour). En plus, les nuages ne sont pas encore arrivés, nous avons donc toutes les chances de voir cette cascade sans nuage ! Nous nous reposons encore quelques minutes et nous mangeons une barre de céréale.
A 10h52 (très précisément, le GPS enregistre tout
), nous quittons le belvédère pour chercher des toilettes. Le gîte n’ouvre pas avant 15 heures et bien que les toilettes soient à l’extérieur, elles sont aussi fermées. Tant pis, nous avons perdu quelques minutes et nous devrons faire dans la forêt ! Après le gîte, sentier descend et remonte sans cesse avant d’atteindre la piste forestière, point culminant de la randonnée à 1.529 mètres (au GPS). La piste a le mérite d’être pratiquement plane mais nous ne tardons pas à tourner sur la droite pour suivre le sentier de randonnée qui mène au belvédère du Trou de Fer. Ce sentier est assez fatiguant avec de nombreux passages boueux (même si aujourd’hui, avec la sécheresse, il n’y a pas trop de boue), des racines dans lesquelles il ne faut pas trébucher et des arbres couchés où il faut enlever le sac à dos pour se faufiler sous le tronc... Après tous ces efforts, nous arrivons alors sur les escaliers en bois qui descendent jusqu’au belvédère que nous atteignons à 12h33 (précisément
; altitude 1.311 mètres). Il y a pas mal de monde, il faut se faufiler un peu pour voir la grande cascade de 300 mètres de haut. Elle n’est heureusement pas à sec mais par rapport à 2007 (nous avions fait la randonnée en partant du gîte de Bélouve que nous avions rejoint en voiture), il nous semble qu’il y avait beaucoup plus d’eau, et surtout qu’il y avait des chutes secondaires au dessus de la grande cascade.
Nous décidons de manger au belvédère, en accrochant nos sacs sur la rambarde pour ne pas gêner le passage. Anne-Marie essaie de s’asseoir sur les marches mais elle n’arrive qu’à tacher son T-shirt avec la boue, pourtant sèche, qui recouvre les marches (elle aura du mal à faire partir les tâches au retour). D’autres personnes pique-niquent aussi au belvédère. Elles sont assises sur des racines sous lesquelles un gros rat (des champs) passe le bout de son nez. Avec les restes de pique-nique qu’il arrive à récupérer, pas étonnant qu’il soit si gros ! Une fois fini notre sarcive de volaille (certainement de la dinde pour avoir des morceaux aussi gros, mais elle avait bon goût, on sentait bien l’anis contrairement à notre poulet d’hier), nous restons encore quelques instants pour refaire quelques photos du Trou de Fer avant qu’arrive une horde d’allemands qui envahissent un peu les lieux (c’était un peu leur spécialité fut un temps
, oui, le jeu de mot est mauvais mais Goscinny l’avait déjà tenté et on ne lui a rien dit, c’est vraiment trop injuste).
A 13h23 (précises), nous quittons le belvédère. Nous remontons alors les escaliers (courage, ce sont les derniers 300 mètres de dénivelé positif, après, il n’y a plus que de la descente, ou presque) et nous ratons la bifurcation avec le sentier de randonnée que nous avons emprunté à l’aller. Nous arrivons alors à une autre intersection : si nous continuons tout droit, nous allons vers St André, ce n’est pas spécialement la bonne direction pour le gîte de Bélouve. Heureusement, sur la droite, le sentier rejoint la piste forestière qui, elle, repart vers le gîte (en fait, sans le savoir, nous avons fait exactement, le tracé conseillé par notre topoguide que nous avions laissé dans la chambre à Grand-Îlet). C’est alors beaucoup plus facile car la piste, bien que montant légèrement et sans ombre sous un soleil de plomb, est beaucoup plus facile à emprunter que le sentier de randonnée avec les racines. Nous nous sommes épuisés inutilement à l’aller, nous aurions dû continuer de suivre cette piste (nous avons mis 1 heure et 41 minutes à l’aller par le sentier et seulement 58 minutes au retour, alors que ça remontait).