Dimanche 6 octobre : (suite)
En dessert, nous nous laissons tenter par une part de tarte citron (maison) avec une boule de glace à la vanille (pas maison, mais "péi") sans même demander le prix. Mais il n’y avait aucun risque : 33 euros en tout et pour tout, c’est donc bon marché pour ces deux très bons repas ! Anne-Marie profite du fait que le restaurant fait aussi épicerie pour acheter un nouveau briquet, le nôtre (acheté à la Réunion lors d’un précédent séjour) est hors service. Nous ne comptons pas brûler nos éventuels morceaux de papier-toilette et ainsi mettre le feu à quelques hectares du parc national (ce qui était arrivé au Maïdo, il y a deux ou trois ans), il nous faut juste faire fondre les bouts de nos lacets de chaussure de marche, qui s’effilochent !
Météo de la journée :
A 6h30, nous étions dans les nuages à Grand-Îlet mais la couche de nuages semblait toute fine, on devinait le ciel bleu au dessus. Puis, ça s'est levé et nous avons eu un magnifique soleil avec quelques nuages, un peu plus abondants le soir.
Lundi 7 octobre : 360 °, soleil et passages nuageux !
Le réveil sonne à 6h30 du matin et nous prenons le petit-déjeuner à 7 heures du matin. Mme Grondin nous apprend que l'on peut monter au piton d'Anchaing sans avoir à partir de Hell Bourg. Pour cela, il suffit de descendre en voiture jusqu'au pont traversant la rivière des Fleurs Jaunes et partir de l'aire de pique-nique située après le pont (le nom de l'aire de pique-nique est aussi "Fleurs jaunes"). Par contre, le chemin n'est pas balisé mais il suffit de suivre la piste forestière qui rejoint, au pied du piton d'Anchaing, le sentier de randonnée balisé qui part de Hell Bourg. Christophe vérifie sur sa carte de randonnée, ça semble en effet plus simple. C'est donc parti !
A 7h41 très précisément (toujours le coup des horloges atomiques des satellites GPS), nous débutons la randonnée (altitude : 683 mètres au GPS), carte en main pour bien suivre le chemin où nous devons passer (même sans carte enregistrée dans la GPS, celui-ci est d’une grand aide avec la trace du parcours que nous effectuons, il suffit de comparer cette trace avec la forme de la piste forestière sur la carte de randonnée pour savoir où nous sommes exactement).
En fait, c’est assez simple, même sans GPS : il suffit de suivre tout droit la piste et de bifurquer si on arrive à une barrière "propriété privée". Ou alors, il suffit de suivre les "Vierges" effarouchées qui gambadent dans les prés... Euh, non, il y a erreur, désolé ! Ces "Vierges" sont en vérité des petits oratoires avec des bougies autour d’une statue de la "Madonna" ("Like a virgin, Touched for the very first time, Like a virgin...", ah, non, il y a toujours erreur sur la personne , c'est de la Sainte Vierge qu'il s'agit) ou d’un saint quelconque en armure (genre Ivanhoé) prêt à embrocher un pauvre dragon d’une espèce en voie d’extinction...
Tracé de la randonnée du piton d'Anchaing
La piste forestière n’est pas sans danger, surtout le long des champs de courgettes, des grosses courgettes, ou des bringelles en V.O. Alors qu’ont-elles de dangereuses ces bringelles ? Rien ! Mais les jets d’arrosage des champs arrosent aussi la piste avec une eau à la forte odeur de purin. Il faut donc se transformer en lemmings : "non, on n’avance pas, pas maintenant, pas encore... Maintenant ! Gagné !". Passé ce danger, nous quittons un moment la piste pour prendre un petit sentier qui nous permet de couper un long lacet de la piste. Pour le trouver, c’est assez simple : quand on arrive dans un cul de sac parce que l’on arrive dans une propriété privée, il suffit de retourner, le sentier monte alors sur la gauche et rejoint une centaine de mètres plus loin la piste qui continue de monter jusqu’à un col à 924 mètres d’altitude que nous passons après 1 heure de marche. La piste redescend ensuite jusqu’à 891 mètres d’altitude, là où l’on rejoint le sentier venant de Hell Bourg (au niveau de la "seconde Vierge", près de grosses pierres).