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MAYOTTE & REUNION du 21 septembre au 12 octobre 2013
Voyage du 21 septembre au 12 octobre 2013
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Remarque importante : dans nos recits de voyages, nous indiquons des restaurants, des hébergements, des agences de voyage, des clubs de plongée, etc... Simplement, nous avons été satisfaits (ou pas) par les prestations offertes par ces établissements et nous voulons faire partager nos expériences. Ceci n'est pas de la publicité pour ces établissements, ce n'est que notre avis personnel !

Mercredi 9 octobre : (suite)

Anne-Marie paie notre addition (74 euros pour deux repas à 25 euros, deux petits-déjeuners et un quart de vin) et nous quittons le gîte "Le Tamaréo" à 8h13 du matin, difficilement. Dès que nous avons parcouru une centaine de mètres, Christophe s'arrête pour prendre une nouvelle photo ! Il se calme un peu pendant la montée jusqu'à la plaine des Tamarins et pendant sa traversée, mais après, là où nous étions sous les nuages la veille, ça recommence ! Nous nous arrêtons une dizaine de minutes dans la clairière de la plaine des Tamarins pour nous reposer et manger un peu avant d'entreprendre la grande montée jusqu'au col des Bœufs. Un tec-tec, un petit oiseau, vient demander quelques miettes. Christophe arrive à placer l'objectif de l'appareil photo à seulement une dizaine de centimètres de lui, il est habitué à cotoyer les randonneurs. La grande montée se fait assez facilement, il faut dire qu'Anne-Marie a trouvé une motivation ce matin : un hélicoptère fait des allers-retours entre La Nouvelle et le col de Bœufs pour apporter du matériel de construction. A chaque rotation, nous sommes donc de plus en plus près du col, ce qui rassure fortement Anne-Marie. Malgré les nombreuses pauses photographiques, nous arrivons au col des Bœufs exactement 3 heures après avoir quitté La Nouvelle !

Anne-Marie profite du fait que les nuages ne sont pas encore trop présents (mais ils arrivent) pour essayer une nouvelle séquence "time-lapse" sur son caméscope, avec une photo toutes les 10 secondes cette fois, jusqu'à épuisement de la batterie. De retour à la voiture, nous sommes déçus : il n'y a pas de bière au snack du parking, donc pas de "Dodo radler" ! Il y a bien nos cocas qui sont restés dans le coffre de la voiture. Nouvelle déception, ils ne sont pas aussi froids que ça, pourtant il ne fait vraiment pas chaud ! Anne-Marie est contente, le programme de randonnée vient de se terminer, ce qui contrarie Christophe. Elle aurait pu, plutôt, se réjouir d'avoir parcouru 6,38 kms avec un dénivelé positif cumulé de 683 mètres (et -281 mètres dénivelé négatif) en seulement 3h40 (pauses comprises ; il faut facilement retirer une trentaine de minutes), et cela les doigts dans le nez (même s'ils étaient autour des poignées des bâtons de marche ;-)) ! Après 4 jours de marche, nous sommes en forme. Une petite journée de repos et on peut grimper le piton des Neiges, comme le suggère quand même Anne-Marie ! Et non, ça sera pour la prochaine fois...

Nous repassons alors récupérer notre sac et notre bouteille de punch bigarade à Grand-Îlet, avant de ressortir du cirque de Salazie. Bien qu'il soit largement passé midi, nous n'avons pas encore faim. Comme nous n'avons rendez-vous ce soir qu'à 18 heures à St Leu, nous descendons vers le sud. Après avoir croisé le tour cycliste de l'île (au début, nous avons cru que c'était une course de motos, puis de voitures, il y avait beaucoup plus de motos et de voitures que de vélos dans le peloton), nous entamons un premier pèlerinage à l'anse aux cascades qu'il faudrait renommer l'anse à la cascade ! Et oui, il n'y a plus qu'une seule cascade en activité. La sécheresse sévit aussi ici dans tout l'est de l'île, toutes les ravines que nous avons traversées sur la route étaient à sec ! Nous profitons des tables de pique-nique de l'anse pour manger à proximité de la voiture, avant de repartir vers le sud et les coulées de lave. Nous passons devant plusieurs boutiques de vendeurs de vanille, il n'y en avait pas avant (lors d'un séjour précédent, nous étions spécialement descendu au sud pour trouver des vendeurs de vanille et nous n'en avions pas trouvé). De toute façon, nous avons prévu d'en acheter au marché de St Paul où nous pourrons plus facilement comparer les prix.

Arrêt à la coulée de 2004, pour un très rapide pèlerinage : elle est toute blanche, une sorte de lichen, blanc, l’a recouverte maintenant. La végétation a bien repoussé depuis presque 10 ans. Arrêt suivant, la coulée de 2007 : celle-ci était encore très chaude en 2009, deux ans après l'éruption à l'origine de celle coulée, mais aujourd'hui, elle semble refroidie, du moins en surface. En profondeur, les scientifiques estiment qu'elle mettra plus de 200 ans pour refroidir totalement. Pour preuve qu'elle doit encore être chaude en profondeur, la végétation n'a pas encore colonisé la coulée.

Nous continuons donc notre tour de l'île mais cela devient beaucoup moins amusant car nous tombons sur d'énormes bouchons à partir de St Joseph. Mais heureusement, passé les ronds-points de St Pierre, ça roule à nouveau et nous ne tardons pas à arriver à St Leu. C'était déjà très sec dans l'est de l'île mais la végétation était encore verte. Mais ici dans l'ouest, la végétation est cramée. Nous avions pourtant l'habitude que ce soit sec dans cette partie de l'île, mais là, tout est sec de chez sec, il n'y a plus de verdure du tout ! Malgré les bouchons de St Pierre, nous arrivons à 17h15 à la résidence des "Les Pêcheurs" et nous n'avons rendez-vous qu'à 18 heures.

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"Randos à Mafate (5 / 6)"
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