Samedi 12 octobre : (suite)
Pendant l’attente devant le guichet, Anne-Marie laisse alors son sac à dos à Christophe pour aller aux toilettes et à peine 5 secondes plus tard, la fille au guichet se rend compte qu'il y a un bouchon et demande aux personnes de bouger leurs voitures. Christophe est donc coincé, il doit bouger la voiture mais aussi surveiller les sacs. Quand Anne-Marie revient des toilettes, il se dépêche pour aller bouger la voiture, tout stressé. Et deux minutes plus tard, Anne-Marie lui demande ce qu'il a fait du sac photo : il l'a oublié dans la voiture ! Grosse poussée d'adrénaline !!! Heureusement, Christophe avait refermé la voiture à clef, le sac est toujours sur le siège arrière. La personne devant nous dans la file d’attente, réclame pour avoir un constat de restitution. Heureusement, la fille du guichet lui dit d'aller attendre sur le parking que son collègue arrive (au client précédent, c'est elle qui était allé faire le constat). Nous nous contentons de remettre les clefs, nous verrons bien au retour s'il y a un problème (et il n'y a pas eu de problème).
Nous passons ensuite le contrôle de sécurité sans problème et nous attendons dans la salle d'embarquement à côté du stand "Soleil Réunion" qui vend des produits "péi" : ananas, combavas, chocolat Mascarin, rhum arrangé, punchs... Le tout à plus de deux fois le prix ! 1 euro le combava (ça doit valoir 30 centimes le combava) ou 2,50 euros l'ananas (pour le même prix, on en a 3 sur le marché à St Paul)... Malgré cela, leurs affaires marchent bien. Ils ont de nombreux acheteurs qui se préparent à prendre l'avion avec des sacs bien chargés ! Donc, aussitôt après les familles avec de jeunes enfants, les rangées du fond de l'appareil, nous mettons le forcing pour embarquer dès que nous le pouvons. Mais cela n'était pas nécessaire car l'avion n'est pas plein. Nos sacs sont même restés seuls dans le coffre à bagage.
Non, nous ne voulons pas rentrer...
C'est donc parti pour 11 longues heures de vol... Au vol aller, nous avions déploré la lenteur du service à cause des repas "améliorés" mais pour le vol retour, la qualité des repas "standards" est, en plus, assez déplorable ! Grosso-modo, Air France semble maintenant vendre 12 euros un repas "amélioré" qui correspond à la qualité de ce qu'ils servaient avant pour tout le monde en classe économique. Le petit-déjeuner servi à 10 heures du matin avec une omelette accompagnée de trois pauvres champignons, n'est vraiment pas terrible (il y a heureusement de la confiture de goyavier sur le plateau pour remonter le niveau). Quant au repas "froid" servi quelques heures plus tard, avec un punch Isautier (quand-même), une salade de pâtes, une sorte de thon en boîte avec des achards, un morceau de camembert et un dessert dont il vaut mieux oublier l'existence, franchement, il n'est vraiment pas bon, le pire repas pris dans un avion depuis longtemps (il n'y a pas si longtemps, sur Air France, nous étions plutôt satisfait de la qualité des repas, même si cela restait de la cuisine "aéronautique" pour classe économique) ! Une heure environ avant l'atterrissage, l'équipage distribue une glace à l'eau, pas trop mauvaise car il s'agissait fort heureusement de Tangor, mais c'est une glace à l'eau, pas un sorbet.
A Orly, il n'y a que trois policiers en poste au contrôle des passeports pour plusieurs avions qui viennent d’arriver en même temps, la file d'attente est donc longue... Heureusement, d'autres guichets finissent par ouvrir, ce qui accélère le passage. Au tapis de livraison des bagages, nous nous demandons quoi faire : faut-il attendre pour vérifier que nos sacs continuent bien vers Toulouse ? Comme il s'agit d'un tapis sous douane, auquel ne peuvent accéder que les passagers, nous décidons de ne pas attendre, nous verrons bien à Toulouse. Au contrôle de sécurité, nous avons malheureusement la réponse à la question du début du séjour : non, les agents de sécurité n'ont pas été formés ! Celle qui vérifie le sac photo est en train de s'imaginer que le pack batterie du flash sous-marin est un barillet pour une arme de guerre de gros calibre. Oui, il y a bien 6 batteries rondes à l'intérieur du pack, disposées en cercle. Aux rayons-X, ces batteries ressemblent à des munitions mais nous ne sommes pas des terroristes subaquatiques . Pourtant son regard soupçonneux laisse envisager le contraire... Elle finit fort heureusement par laisser passer le sac, ouf !