Samedi 12 octobre : (suite)
20h10, embarquement du vol pour Toulouse. Nous reconnaissons de nombreux réunionnais qui étaient avec nous dans l'avion de St Denis. L'un d'eux doit encore se rendre à Lourdes en voiture de location après l'atterrissage, ça va lui faire une longue journée depuis 5 heures du matin, heure de la Réunion. Nous ne savons pas si c'est l'habitude des "Low cost" mais nous avons l'impression que les gens voyagent avec des valises cabines de plus en plus grosses, qui ne rentrent pas dans les coffres à bagages (nous essayons justement d'en avoir le moins possible avec nous en cabine, juste l'électronique qui nous pose déjà assez de tracas pour les contrôles de sécurité). En tous cas, sur ce vol, les coffres à bagages sont rapidement pleins et un imbécile essaie de faire rentrer sa valise rigide dans un coffre déjà bien rempli. De plus, il force comme une brute avec l'aide du steward. Fort heureusement, nos sacs ne sont pas rangés dans ce coffre mais nous n'aimerions pas être le propriétaire du petit sac qui est en train de se faire tasser sous la valise. Ce steward d'Air France devrait faire un stage chez Air Austral, sur un vol au départ de Mayotte. Il apprendrait à réfléchir comme l'on fait les hôtesses d'Air Austral pour tout ranger sans forcer dans les coffres, plutôt que de jouer des muscles !
A Toulouse, nos 4 sacs finissent par arriver au tapis n° 6, celui sous douane. Nous nous rendons alors à la station de taxi où aucun taxi n’attend. Nous attendons donc une dizaine de minutes avant qu'un premier taxi arrive, une Mercédès, genre CLS (mais nous ne sommes pas experts en char d'assaut teuton). Le chauffeur en voyant nos sacs, commence à dire qu'il n'y a pas idée à se charger autant ! Mauvais départ, généralement, on ne commence pas par faire des reproches au client. Il met un premier sac dans le coffre, ridiculement petit pour une aussi grosse voiture, avant de le retirer. Bref, il ne veut pas nous prendre ! Franchement, il n'y a pas idée de faire le taxi avec une voiture ayant un coffre aussi petit. Il n'a qu'à acheter une Peugeot 408 ou une Citroën C5 (ou une Ford Mondéo, à la rigueur) ! Pour l'instant, c'est nous, les plus ennuyés car nous sommes coincés à l'aéroport. Quelques longues minutes plus tard, arrive alors un autre taxi mais c'est presque le même modèle de Mercédès. Le chauffeur est un peu sceptique au départ mais trois sacs arrivent à prendre place dans le coffre et le quatrième est placé sur le siège avant. En plus, il ne nous facture pas entièrement le supplément bagage. Ce chauffeur de taxi est fort heureusement très sympathique !
En dépouillant le courrier de retour à la maison, nous découvrons notre carte postale (nous nous en envoyons une à chaque voyage). Qui a encore été raconté sur internet que le courrier fonctionnait mal à Mayotte ? Encore un prof qui veut faire monter sa prime d'expatriation, à coup sûr ! Il y en a marre de ces français qui pensent que les rues de Mayotte, ou de Toulouse, sont aussi peu sûres que celles de Kaboul, des agents de sécurité qui se prennent pour l’inspecteur Clouseau (la comparaison est assez juste) ou des chauffeurs de taxi qui achètent les dernières Mercédès mais qui sont jaloux de ceux qui voyagent (comme dirait Clint, le monde se divise en deux : ceux qui ont une grosse Mercédès et ceux qui voyagent )... Ah, si nous avions pu rester à la Réunion (soupirs...). En plus, il fait froid ce soir à Toulouse, il faut ressortir la grosse couette d’hiver (re-soupirs...) !
Météo de la journée : on s'en fout, on était au milieu de l'avion !
Bibasses sur le marché à St Paul