Embarquement immédiat !
Samedi 21 septembre : Il est où Jo le Taxi ?
En fin de matinée, Anne-Marie commande un taxi pour 14h45, n’écoutant pas Christophe qui réclame toujours des marges bien plus importantes (souvent trop importantes). D’habitude, le taxi est toujours quelques minutes en avance mais aujourd’hui à 14h45, aucun taxi n’est en approche de la maison. 5 minutes plus tard, Anne-Marie rappelle la compagnie de taxi : à priori, son appel du matin est passé à la trappe. Nous voyons ensuite bien passer un premier taxi mais il continue tout droit, se stoppe un peu après notre maison et attend. Anne-Marie part à sa rencontre mais elle revient bredouille : ce n’est pas le taxi qui doit nous prendre en charge. A 15 heures, un nouveau taxi arrive enfin mais c’est une berline Mercédès (avec un petit coffre) alors que le matin, Anne-Marie avait spécialement demandé un taxi avec un grand coffre pour nos 4 bagages... Heureusement, le chauffeur se débrouille pour tout embarquer, en mettant un sac sur le siège passager à l’avant.
En ressortant de notre quartier, le chauffeur du taxi se trompe en partant dans la direction opposée à celle de l’aéroport. Il y a des jours comme ça où rien ne fonctionne comme prévu et comme un fait exprès, c’est justement le jour où l’on prévoit le moins de marge... Il nous explique qu’à cause du match de rugby (le Stade, forcément, Toulousain, contre Castres ; heureusement, Toulouse a gagné !), tous les taxis étaient monopolisés pour conduire les supporters au stade et qu’un bouchon s’était formé sur la rocade, bloquant de ce fait les taxis qui s’étaient rendu au stade.
Heureusement, le match vient de commencer, la rocade est maintenant dégagée et le taxi peut rouler (un peu vite).
Il y a un peu de monde au comptoir d’enregistrement de la navette pour Orly, dont un groupe de catholiques avec leur curé. Vraiment pas très débrouillards (histoire de ne pas être trop méchant), ils mettent un temps fou à enregistrer leurs bagages alors que l’heure de notre vol approche à grand pas... Restons cool, zen ! Heureusement, la dépose de nos sacs se fait très rapidement car Anne-Marie avait déjà acheté les franchises pour les bagages supplémentaires sur le site internet d’Air France, ce qui satisfait pleinement l’agent au guichet. Ca nous semble pourtant logique de prévoir ça à l’avance, plutôt que s’y prendre au dernier moment à l’aéroport et payer un tarif bien majoré par rapport à celui d’internet... Bien évidemment, quand le site d’Air France veut bien fonctionner correctement, ce qui, avouons-le, n’est pas toujours le cas (cf. notre voyage à Bonaire où nous ne pouvions pas le faire car les systèmes informatiques d’Air France et ceux de KLM n’étaient pas compatibles).
Nous n’avons plus le temps, ensuite, de flâner dans l’aéroport. Il nous faut passer de suite le contrôle de sécurité (qui se déroule sans problème, fait suffisamment rare pour le mentionner). Nous avons à peine le temps de nous asseoir sur l’un des fauteuils de la salle d’embarquement, que celui-ci débute ! C’était du juste à temps aujourd’hui. La prochaine fois, il faudra bien prendre un quart d’heure de marge en plus (et nous n’aurons alors aucun problème de taxi ou de catholiques attardés, nous attendrons donc une demi-heure à l’aéroport...). Heureusement, le sort décide de ne plus s’acharner sur nous aujourd’hui : tous les passagers enregistrés sont à bord, la porte de l’avion se ferme bien, le satellite ne reste pas coincé et le vol décolle à l’heure, ouf !
A Orly, nous avons deux heures de battement mais nous passons au plus vite le contrôle de sécurité qui se déroule une nouvelle fois très bien, de la manière la plus courtoise possible. Quelqu’un se serait enfin inquiété de la formation des agents de sécurité ? Il ne faut pas rêver, ce n’est certainement pas le cas... Nous sommes juste tombés aujourd’hui sur une personne particulièrement courtoise (et qui, donc, ne se prend pas pour un ranger du Texas, luttant seul contre tous) et qui a déjà vu un flash sous-marin à l’embarquement d’un vol pour les Antilles ou de l’île de la Réunion. Quoiqu’il en soit, ça fait plaisir de ne pas être pris pour un terroriste subaquatique !