Tables d'acropora remarquables !

Mardi 24 septembre : Après la pluie, la plongée !

Ce matin, nous ne plongeons pas car sont prévues au programme, des plongées profondes sur les passes où il faut éviter d'avoir un problème de plombage qui empêcherait de pouvoir effectuer correctement le palier de décompression. Nous avons donc choisi de ne plonger que l'après-midi, sur un des récifs à l'intérieur du lagon, à une profondeur qui permette rester dans la courbe de sécurité (c'est à dire un profil de plongée qui permet d'éviter le palier de décompression).

Nous faisons donc le tour du nord du sud de l'île en voiture. Nous montons jusqu'à Sada en suivant la côte ouest de l'île, avant de traverser l'île par la RN2 (pour rejoindre Dembéni) et de revenir par Bandrélé. La météo n'est pas avec nous, il n'y a pas de soleil, pas de lumière, donc pas de photo, c'est triste... Au retour, nous nous arrêtons quelques instants à la "Musical Plage" pour voir ce que nous pourrions faire mais nos guides de voyage n'ont pas grand chose à nous proposer : le musée du sel à Bandrélé ? Bof ! Nous décidons donc de revenir sur Bouéni en faisant un petit détour par le village de Choungui, niché au pied du mont éponyme. Mais, à cause des nuages, ce détour est complètement inutile.

De retour à Bouéni, nous passons au Baragoom manger la spécialité de la maison, le poulet "Baragoom" (pas mauvais). Il ne reste plus qu'à passer reprendre nos sacs de plongée, repartir pour M'Zouazia et tenter d'accéder au club de plongée avant 14 heures. En effet, les rues de la ville sont toutes en travaux, certaines sont même éventrées par d’énormes tranchées. La veille, nous avions tenté de repérer le club en suivant le panneau à l'entrée du village mais à la première intersection après le terrain de foot, nous ne savions plus où aller. Anne-Marie avait donc appelé dans la matinée pour savoir où était le club : il faut prendre la rue à droite après le terrain de foot, celle qui longe le terrain de foot ! Mais cette après-midi, une tranchée ne nous permet pas d'emprunter cette rue. Anne-Marie part donc à pied en éclaireur pendant que Christophe reste surveiller les sacs dans la voiture. Elle revient quelques minutes après : le club n'est plus très loin mais on ne peut pas y aller en voiture. Nous garons donc la voiture près de la plage et nous rejoignons le club à pied en passant par la plage. Anne-Marie a bien des roulettes à son sac de plongée mais sur le sable, elles ne sont guère d'une grande utilité. Anne-Marie trace donc sur le sable deux sillons bien parallèles jusqu'au club...

Nous sommes un peu en avance et à part d'autres clients, aucun moniteur du club n'est encore arrivé. Nous voyons alors arriver un mahorais, un peu titubant, canette de bière à la main. Les mahorais ne sont pas musulmans ? Si, mais les catholiques mangent-ils tous du poisson le vendredi ? D'ailleurs, les femmes portent, parfois, un morceau de tissu sur la tête mais la présence de ce "voile" dissimulant peu de chose, tient plus d'une protection contre le soleil que d'un signe religieux ostentatoire. Un peu avant 14 heures, Gustavo arrive au club. Il vérifie nos papiers de plongée et nous passe des blocs à notre convenance, c'est à dire des 12 litres courts (acier) avec sortie DIN. Mais le club est aussi équipé de 12 litres longs, de 15 litres et bien évidemment d'opercules pour ceux qui seraient en étrier. Gustavo nous annonce que nous allons plonger sur un site exceptionnel où il n'emmène que des plongeurs expérimentés pour préserver le corail. Il s'agit de "Chira Bouéni" (Prof. max. : 19 m / Tps : 68 min. / T° eau : 26 °C), un récif (chira veut dire récif) juste devant Bouéni. Il nous recommande de rester dans la zone des 3-12 mètres, là où se concentre toute la vie (d'accord, nous sommes descendus un tout petit plus mais c'était pour aller voir un poisson et 99 % du temps de la plongée s'est bien déroulé dans cette zone).